A.Les pelouses sommitales du Pilat

Par cette période de pandémie virale et de confinement, il est clair que mon espace idéal en ce moment est le « chez moi » ! Pas à me plaindre. Du télétravail, le salaire qui rentre en fin de mois, une maison, un jardin et du très beau temps ensoleillé. Trop beau ! La sécheresse devient sévère et ne va pas aider les cultures agricoles !

Un petit coin où sortir Javane pendant l’heure autorisée. Un verger à 5 minutes à pied de chez moi puis après avoir dévalé un talus place aux champs à perte de vue.

Une balade face au massif du Pilat et de ses 2 pylônes qui jalonnent ses crêtes ! Des crêtes me narguent alors que je me prends à rêver. Elles m’attirent, m’ont toujours attirée. L’hiver quand ses pentes sont recouvertes de givre, quand la neige et le froid transforment les sapins en « arbres momies ».

Et surtout le printemps au moment des jonquilles. Un rendez-vous annuel que je ne manque jamais. Sauf probablement cette année. Alors en promenant Javane je me plais à imaginer cet espace idéal. Les grandes pelouses sommitales couvertes de jonquilles à perte de vue. Les galeries des mulots en reprise d’activité qui dessinent des cordons de terre frais et humides où Javane fourre son nez.

S’allonger sur le sol. Rabattre la visière de ma casquette pour protéger mes yeux du soleil qui me chauffe agréablement. Profiter du moment présent, de la quiétude, de la zénitude. Sourire à ceux qui m’accompagnent. Ecouter leurs rires quand ils s’offrent un bouquet de jonquilles où qu’ils se roulent dans la pente. Aimer les voir eux aussi détendus et heureux. Aimer voir Javane et ses copains chiens courir, le nez au sol, il y a tellement d’odeurs à sentir !

Fermer les yeux et se sentir en pleine plénitude ici et maintenant.

Oui ces pelouses sommitales couvertes de jonquilles sont mon espace idéal et ce n’est pas un hasard si c’est dans ce lieu là que je me retrouve mentalement lors d’une méditation ou lors de mes cinq minutes quotidiennes du Respirelax

Cette année je ne verrai pas l’explosion des jonquilles, alors à défaut je me l’imagine et par des haikus je me plonge dans les mots.

Un hymne à la nature, un texte empreint de douceur et de poésie !

Ooooh, Sherkane, que d'amour et de beauté dans tes mots pour ce lieu idéal que tu chéris !

Comme il doit être beau ton espace, comme tu nous le décrits bien...et puis ces méthodes que tu emploies pour déstresser, pour être Zen.
J'aimerais en connaître la recette, ça me serait bien utile!

Tu donnes envie de te rejoindre !