A. Comparutions devant le juge d'instruction.

Comparutions devant le juge d'instruction.

Sur une musique de Mikis, le premier de la liste des haut gradés convoqués de la police et de la gendarmerie, monte les escaliers du palais, sous les flashes des journalistes accourus pour l’occasion.
Furieux, il pénètre dans le bureau du juge d’instruction. Le prévenu, après avoir signé une déposition, est inculpé officiellement d’homicide volontaire avec préméditation.
Il quitte les lieux par une porte dérobée, pour éviter les journalistes.

Le deuxième des cités à comparaitre arrive dans ce bureau du juge, un simple juge d’instruction, que son honnêteté le rend impartial, malgré les pressions politiques et du procureur général. L’officier supérieur est également inculpé et repart comme le premier complètement désabusé.

La scène se répète avec le troisième, qui s’en prend violemment aux journalistes en arrivant et est happé par ces derniers lors de la sortie par la porte dérobée, le pot aux roses ayant été découvert.

Entrée mouvementée du plus haut des gradés dans le bureau. Son uniforme brun olive est empli de décorations militaires. Au son de la machine à écrire du substitut, il est menaçant et promet de se suicider s’il n’est pas lavé de tout soupçon. Cependant, le juge reste impassible…

Ce film m’a marqué pour des raisons privées.
En plus les spectateurs ont applaudi à la fin de la projection, fait très rare à Genève dans les salles obscures.

Je vous propose de me donner les réponses par MP.
Une fois le film dévoilé, je retranscrirai vos messages ici

Zut alors, le titre m'est pas revenu, mais je vois le film, des images surexposées, des dialogues vifs, Ivo Livi, une atmosphère poisseuse, lourde... le juge, un pète-sec pas sympa... grrr!!! ça me revient pas

Un film, si je ne me trompe pas, servi (le juge d'instruction) par un acteur fantastique, discret, profond (dans la vraie vie) et un autre acteur, tout aussi connu mais très différent, ayant également fréquenté le monde de la chanson. Est-ce cela ?

Quoi qu'il en soit, un très grand film d'enquête, une atmosphère très lourde, une fin époustouflante. C'est cela ?

Tu en parles (tu l'écris) très bien, Train musical.

(je ne dis pas, évidemment, à quel film je pense)

J’ai trouvé

je n'ai pas trouvé le titre de ce film.

Je n'ai pas trouvé le titre, mais tu me donnes envie de le voir! Merci, train!

Zephyrine, si tu le trouves (le film pas le titre), je te le conseille vraiment ! Il est filmé avec grand art, et servi par des acteurs exceptionnels !

Je pense avoir trouvé, je t'envoie le titre du film en MP, Trainmusical !

Ca me dit quelque chose, mais quoi ? Ce n'est pas une lettre de l'alphabet ?

et pourtant j'ai avale la moitie de Netflix pendant notre long confinement.... mais encore un auquel je suis hermétique

Si, Martine, une seule lettre... tu as de A à Z pour chercher...

Je crois que j'ai trouvé ( un film dont le titre est une lettre de l'alphabet ) ?

Les messages privés reçus.

Cassy a écrit:Le film de ton texte c’est Z ?

Daboum" a écrit:Z.

Ameliefg a écrit:Z  bien sûr

FrançoiseB a écrit:Le titre du film ne serait-il pas : "Z" de Costa-Gavras ?

Martine27 a écrit:Le film "Z" ?

Effectivement c’est le film Z de Costa-Gavras avec d’illustres acteurs, dont Jean-Louis Trintignant, Yves Montand, Irène Papas.
C’est tiré d’un roman de Vassílis Vassilikós, en lien avec l'assassinat d’un député grec, Grigóris Lambrákis, à Thessalonique en 1963, camouflé en accident par la police, précédent la dictature des colonels de 1967 à 1974. Jean-Louis Trintignant interprète le rôle du juge d’instruction Khrístos Sartzetákis. À noter que ce dernier, dans la vie réelle, a été Président de la de Grèce de 1985 à 1990.

J’étais pendant un mois en Grèce en 1967 quelques mois après le coup d’État des colonels. J’avais été marqué par cette dictature, malgré mes 17 ans, comme quoi il fallait être très prudent à ce que l’on disait, sinon on pouvait avoir des ennuis. Je me rappelle aussi en voyant les maisons, m’imaginant des opposants du régime se cacher pour ne pas être arrêtés.
Alors quand j’ai vu ce film 2 ans plus tard, ce fut pour moi une aubaine de constater que l’on pouvait dénoncer librement par le cinéma les dessous de ce coup d’État. Je l'ai même vu plusieurs fois au cinéma et tellement soulagé que le public applaudissait à la fin de la projection, tandis que la dictature sévissait toujours en Grêce.
Bravo pour vos réponses justes, vous êtes plus fort que moi en cinéma.