A bis - trois pour le prix d'un
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A bis - trois pour le prix d'un
1-
Plus rien ne bouge sur le pont des voitures. Mais quelle est cette vitre embuée ? et que cache-t-elle ?
Soudainement une main apparaît qui déplace la buée. Ce n’est pas la main qui efface les particules condensées, mais la paume qui se pâme, qui s’appuie, se contracte, prend appuie. On peut faire passer tant d’émotion par une main, encore faut-il être bonne actrice et savoir juste comment appuyer. L’art de la suggestion n’est pas donné à tous le monde.
Je me demande combien de fois ils ont du tourner cette scène, mais je veux bien qu’Amanda s’en serve pour son atelier érotique.
[ je ne porte pas d’affection particulière à ce film culte, si ce n’est que j’ai vu les émois de la première adolescence sur le visage de ma fille pour le héros, très blond, et qui fait encore parait-il trembler la gente féminine…. Avec des diamants aussi parfois, enfin l’histoire des diamants]
2-
(Je ne m’en souviens plus très bien mais sa musique envoûtante a bercé mon enfance. Quand mon père m’a entendu chanter la ritournelle, il m’a demandé comment il se faisait que je la connaissais, et moi je me suis demandé de même pour lui. Je chante encore des grands morceaux de la chanson.)
Un train qui traverse des plaines immenses dans le froid et la neige. Des femmes qui portent des foulards triangulaires sur la tête et qui sortent d’une usine, toutes habillées pareilles. Un bel homme moustachu, très brun, qui s'amourache d’une des ouvrières, je ne me souviens plus comment. Et comme ils s’aiment.
Il y a une guerre, la bêtise de la guerre en film, une fois de plus. Une grande histoire d’amour, envoûtante, mais ce n’est pas Autant en emporte le vent. C’est plutôt du coté des ukulélés qu’il faut aller chercher. Je ne me souviens pas si ça finit bien.
C’est l’image des ouvrières sortant de l’usine toutes habillées pareilles qui m’est restée. Bizarre, non ?
3-
Émacié, il est assis en tailleur sur l’estrade. Diminutif dans sa grandeur que seuls certains savent.
[j’entend tellement de commentaires superlatifs sur ce film en positif et en négatif, que je décide d’aller le voir pour me faire ma propre opinion, sans être influencée par les uns ou les autres. Une des pire critique : pourquoi prendre encore un américain et pas quelqu’un de sont pays d’origine pour le représenter ? on se bat contre l’appropriation culturelle}
Un homme s’approche de l’estrade et lui enjoins de manger une rondelle de pain sans levain parce qu’il ne veut pas se sentir responsable de sa mort. Il lui demande que faire pour arrêter les conflits.
Le grand petit homme, lui demande d’adopter un enfant musulman rendu orphelin par les dernières émeutes. Cet homme n’est pas musulman.
« Et cet enfant, fais bien en sorte que tu l’élèves dans la doctrine musulmane ! ». Alors s’arrêteront les conflits.
[Ce soir-là, je suis rentrée seule à bicyclette. J’allais partout bicyclette dans ce temps-là. J’ai pris une paire de grands ciseaux, et en me regardant dans une glace, j’ai coupé en grandes poignées mes très long cheveux, si longs que même nattés, je m’asseyais dessus. Depuis quelques temps je faisais des rêves que chaque ruban de ma chevelure me tirait en arrière vers le passé, et que je me détournais et je coupais les liens, l’un après l’autre. Je n’ai pas coupé la dernière tignasse à l’arrière de mon cou cependant. Pas facile de faire fi du passé.
Et ce pendant plus d’un an encore. Vous voulez savoir comment je l’ai coupé.
Oh ça va, je vais pas vous faire un film non plus !]
Plus rien ne bouge sur le pont des voitures. Mais quelle est cette vitre embuée ? et que cache-t-elle ?
Soudainement une main apparaît qui déplace la buée. Ce n’est pas la main qui efface les particules condensées, mais la paume qui se pâme, qui s’appuie, se contracte, prend appuie. On peut faire passer tant d’émotion par une main, encore faut-il être bonne actrice et savoir juste comment appuyer. L’art de la suggestion n’est pas donné à tous le monde.
Je me demande combien de fois ils ont du tourner cette scène, mais je veux bien qu’Amanda s’en serve pour son atelier érotique.
[ je ne porte pas d’affection particulière à ce film culte, si ce n’est que j’ai vu les émois de la première adolescence sur le visage de ma fille pour le héros, très blond, et qui fait encore parait-il trembler la gente féminine…. Avec des diamants aussi parfois, enfin l’histoire des diamants]
2-
(Je ne m’en souviens plus très bien mais sa musique envoûtante a bercé mon enfance. Quand mon père m’a entendu chanter la ritournelle, il m’a demandé comment il se faisait que je la connaissais, et moi je me suis demandé de même pour lui. Je chante encore des grands morceaux de la chanson.)
Un train qui traverse des plaines immenses dans le froid et la neige. Des femmes qui portent des foulards triangulaires sur la tête et qui sortent d’une usine, toutes habillées pareilles. Un bel homme moustachu, très brun, qui s'amourache d’une des ouvrières, je ne me souviens plus comment. Et comme ils s’aiment.
Il y a une guerre, la bêtise de la guerre en film, une fois de plus. Une grande histoire d’amour, envoûtante, mais ce n’est pas Autant en emporte le vent. C’est plutôt du coté des ukulélés qu’il faut aller chercher. Je ne me souviens pas si ça finit bien.
C’est l’image des ouvrières sortant de l’usine toutes habillées pareilles qui m’est restée. Bizarre, non ?
3-
Émacié, il est assis en tailleur sur l’estrade. Diminutif dans sa grandeur que seuls certains savent.
[j’entend tellement de commentaires superlatifs sur ce film en positif et en négatif, que je décide d’aller le voir pour me faire ma propre opinion, sans être influencée par les uns ou les autres. Une des pire critique : pourquoi prendre encore un américain et pas quelqu’un de sont pays d’origine pour le représenter ? on se bat contre l’appropriation culturelle}
Un homme s’approche de l’estrade et lui enjoins de manger une rondelle de pain sans levain parce qu’il ne veut pas se sentir responsable de sa mort. Il lui demande que faire pour arrêter les conflits.
Le grand petit homme, lui demande d’adopter un enfant musulman rendu orphelin par les dernières émeutes. Cet homme n’est pas musulman.
« Et cet enfant, fais bien en sorte que tu l’élèves dans la doctrine musulmane ! ». Alors s’arrêteront les conflits.
[Ce soir-là, je suis rentrée seule à bicyclette. J’allais partout bicyclette dans ce temps-là. J’ai pris une paire de grands ciseaux, et en me regardant dans une glace, j’ai coupé en grandes poignées mes très long cheveux, si longs que même nattés, je m’asseyais dessus. Depuis quelques temps je faisais des rêves que chaque ruban de ma chevelure me tirait en arrière vers le passé, et que je me détournais et je coupais les liens, l’un après l’autre. Je n’ai pas coupé la dernière tignasse à l’arrière de mon cou cependant. Pas facile de faire fi du passé.
Et ce pendant plus d’un an encore. Vous voulez savoir comment je l’ai coupé.
Oh ça va, je vais pas vous faire un film non plus !]
sprite!- Humeur : variable
Re: A bis - trois pour le prix d'un
J’ai trouvé le premier film.
Pour les 2 autres, je cherche encore ( il me semble con aitre le second ! Mais le 3 eme je sèche complet )
Pour les 2 autres, je cherche encore ( il me semble con aitre le second ! Mais le 3 eme je sèche complet )
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A bis - trois pour le prix d'un
Sprite, pour le 2, c'est pas plutôt des balalaïkas que des ukulélés ? Et y avait-il un traîneau ?
Et après le 3, tu t'es aussi habillée de tissu blanc que tu avais tissé ?
Et après le 3, tu t'es aussi habillée de tissu blanc que tu avais tissé ?
Daboum- Humeur : jusqu'ici, ça va
Re: A bis - trois pour le prix d'un
LOL@Daboum, ah oui, les balalaikas!!!! et peut-etre un traineau, mais je ne m'en souviens pas; je me souviens du train.
pour le 3, non, je ne me suis pas habillée de coton blanc, mais j'aurais pu. Par contre je suis allee visiter le lieu ou il a dormi a Londres avant d'aller visiter les filières du Nord industriel d'Angleterre: c'est dans mon quartier, et je suis entree dans la chambre ou il a dormi. La scene dure a peine quelques secondes dans le film.
pour le 3, non, je ne me suis pas habillée de coton blanc, mais j'aurais pu. Par contre je suis allee visiter le lieu ou il a dormi a Londres avant d'aller visiter les filières du Nord industriel d'Angleterre: c'est dans mon quartier, et je suis entree dans la chambre ou il a dormi. La scene dure a peine quelques secondes dans le film.
sprite!- Humeur : variable
Re: A bis - trois pour le prix d'un
Pour le premier, je sèche lamentablement , pour le 2, je pencherais pour le Dr Jivago et Gandhi en 3, avec Ben Kingsley...
Daboum- Humeur : jusqu'ici, ça va
Re: A bis - trois pour le prix d'un
Le premier c’est Titanic
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
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Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A bis - trois pour le prix d'un
Bravo Cassy et Daboum, surprise que tu ne connaisses pas la scene mythique de Titanic, mais oui pour les deux autres.
sprite!- Humeur : variable
Re: A bis - trois pour le prix d'un
titanic, j'ai la cassette VHS mais je ne l'ai jamais vue, parce que quand j'y pense (= il n'y a rien à la télé) l'idée que ce film va me bloquer pendant trois heures... ça me démotive.
Daboum- Humeur : jusqu'ici, ça va
Re: A bis - trois pour le prix d'un
tu as le privilege de pouvoir arreter la cassette, donc tu le visionnes en trois fois....
ou alors pour le solstice d'hiver!
ou alors pour le solstice d'hiver!
sprite!- Humeur : variable
Re: A bis - trois pour le prix d'un
Ah zut, je n'avais pas vu ce texte. Pour une fois que j'aurais su quelque chose. Titanic et le Dr Jivago sans hésiter.
Pour le 3 j'y ai pensé, mais je n'étais vraiment pas sur.
Pour le 3 j'y ai pensé, mais je n'étais vraiment pas sur.
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Quelle noblesse d'avoir un ami, mais combien plus noble d'être un ami.
- Richard Wagner -
- Richard Wagner -
trainmusical- Humeur : la vie est belle
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