A. Quelle ambiance...

Il faut apprendre à marcher seul dans l’existence: facile à dire à travers tous ces bouquins enroulés.
Nous cherchons désespérément un endroit pour poser notre noble postérieur mais ne trouvons aucune place. S’asseoir sur un de ces livres colorés pour nous faire verbaliser par la maréchaussée? Non merci… bien que ce soit tentant à observer leur position.

Alors nous tournons en rond autour de ces volumes, chacun  posé sur une plaque.

Bon y en a marre de marcher, changeons de page.

Des bâtisses au-delà du parc à voitures, une habitation seigneuriale? Pas brillant pour un château.

Oh le petit Jules court dans l’herbe pensant attraper un renard.

Plus loin les frères Pierre et Thomas, pas très cornéliens, font l’école buissonnière, contrairement à Benjamin qui est beaucoup plus constant dans ses études.

Le gazon n’est pas très haut, car brouté par le cheval avec une balzane qui s’appelle Honoré, accompagné par une chèvre que protège monsieur Seguin, c’est Alphonse qui nous le signale.

Théophile et Gautier contemplent Alfred qui joue de la musette.  

Y aurait-il une pinte pour se désaltérer?
Non? Alors faut trouver une fontaine pour étancher la soif, pas fabuleux comme solution.

Alexandre se prend pour un comte d’un archipel toscan.

Pas très fin Charles qui se donne un air de beau.

En déambulant, nous croisons le p’tit Victor qui me ridiculise en me faisant un hugo… euh hugh! Comment donc gérer mon existence?

Nous ne sommes pas seuls ici, Henri voit rouge dans cette noire ambiance.

«Ça suffit Jean-Jacques, nous nous sommes assez promenés, rejoignons Guy qui nous attend avec son car stationné Place Dreyfus, avant qu’Émile nous accuse de compliquer l’existence.»