B. Pour toi, Papa

Papa, mon papa,

Tu fus un simple menuisier.
Debout à 6 heures, travaillant dur des journées entières, sans congés ni vacances sauf le dimanche.

Pendant la seconde guerre mondiale tu entras dans la résistance.
Ce qui eut comme conséquence, fermer ton atelier et vivre caché.

Après avoir tout perdu sauf l'amour de Maman, tu es revenu, tu as reconstruis une maison, rouvert ton atelier et même choisi de me fabriquer !

Et moi,...
Je lisais, j'écrivais, j'étudiais.
Un sentiment de supériorité insidieusement s'installait.


Pardon, Papa,
Jamais plus, je n'oublierai que c'est à toi que je dois tout ça.

100 mots

Bien belle histoire émouvante et sans doute bien réelle.
Une vie très riche en sentiments divers et malgré tout vécue dans l’humilité sincère !

Merci pour ces 100 mots, chère Amanda, en forme de confidence et de reconnaissance envers ton papa. C'est touchant.
C'est un magnifique métier de travailler le bois.
Ça demande bien des talents et du courage pour repartir après la guerre mondiale.
Il me semble que tu as déjà évoqué ton papa dans la résistance.
Alors d'une certaine manière « nous aussi » nous pouvons lui rendre hommage d'avoir concouru à l'échec de cette horreur hitlérienne.
Merci encore.

Ton texte me rappelles Connemara , livre de Nicolas Mathieu que je viens de terminer où Hélène , adolescente veut s'élever dans la société pour oublier le monde " médiocre" où elle a grandi .
Petites , les filles adorent souvent leur papa , qu'elle juge le plus grand , le plus fort , puis à l'adolescence , ce n'est plus le père dont elles rêvaient ; heureusement , en devenant adultes elles reviennent souvent à de meilleurs sentiments .
On ressent ton chagrin à travers ton texte et c'est un bel hommage que tu lui rends .