B : La servante

Catherine Leroux , la vieille servante décorée d'une médaille d'argent au cours des comices agricoles , dans un roman de Flaubert est le symbole d'une extrême humilité .

Cette femme timide  et craintive  nous émeut , elle n'ose avancer , paralysée par la peur à l'appel du Conseiller pour lui remettre 25 francs après 54 années de travail dans  la même ferme .

C'est un portrait criant de vérité du personnage avec des vêtements usés  et des mains abimées par les travaux ménagers qui demeure figé ,car Catherine reste interdite devant " ces bourgeois épanouis" mais on ne peut que l'admirer.
(100 mots)

Aussi timorées que humbles les servantes de l’époque .

Elles prenaient une attitude d’humilité exagérée mais sans doute que dans leur tête elles étaient tout autres.
Ceci n’est que mon avis...

Il me semble que c'est aussi et principalement la description cinglante par Flaubert de l'esclavage qui ne dit pas son nom des personnels de sa condition à cette époque-là.
Au-delà de l'humilité c'est plutôt l'humiliation perverse qui est montrée de manière particulièrement réussie dans l'horrible de ce que décrit Flaubert.
Décidément, comme il disait de lui-même : « Madame Bovary, c'est moi ! »