C. Je travaille encore...

J’ai toujours dit à qui voulait l’entendre que quand j’aurais l’âge de la retraite (65 ans en Suisse), je ne ferai pas un jour de plus dans les soins.
Et puis deux mois avant que j’arrive au terme de ma carrière d’infirmier, ma directrice des soins me pose la question si j’étais d’accord de dépanner en cas de coup dur.
J’ai pris cette proposition pour une marque de confiance et j’ai accepté sans hésiter. Ambiance très agréable, une philosophie de soins qui me convient car il y a un grand respect pour les résidents.
Je fais juste entre 2 et 5 nuits par moi.

Qu’est-ce à voir avec septembre me demanderiez-vous?

Et bien d’abord ce mois ça fait déjà 7 ans que je suis officiellement à la retraite.

Et surtout, contre toute attente, on vient de me demander si je pouvais dépanner en plus dans un autre EHPAD quelques heures. C’est juste pour un temps déterminé, j’ai accepté, car cette institution est dans une situation très précaire pas manque dramatique de personnel.

Jamais j’aurais imaginé qu’à 72 ans je serais encore de service sans du tout vouloir m’imposer. Je me sens même encore en pleine forme.
Ça me touche que les responsables et collègues, jeunes y compris, ont encore une telle confiance envers moi.

Comme la vie va…