A. Do do l'enfant do, do do l'enfant do...

Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
La petite fille se laisse bercer par la comptine.

Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
Elle est bien dans les bras de cette dame au visage parsemé de rides,
elle sait qu'elle n'est pas sa maman, sa maman est beaucoup plus jeune,
mais elle ressent tant d'amour et de tendresse, de douceur aussi
qu'elle s'abandonne et esquisse même un léger sourire.

Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
La petite fille ferme peu à peu les yeux, tranquille et rassurée.
La voix de la grand-mère résonne tout contre son oreille.
Un lien d'amour est en train de se créer entre elles,
un lien invisible mais qui ne s'éteindra jamais.

Ces moments de douceur et de bonheur resteront gravés en elle
et lorsqu'elle aura grandi et qu'à son tour, elle sera mère,
son bébé tout contre elle, alors elle chantera elle aussi
cette douce comptine pour endormir son bel enfant.
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...

Elle le bercera, elle l'aimera, elle le rassurera de sa présence
et elle repensera à ce que lui disait sa grand-mère :
- Tu vois, ma fille, si tu aimes, si tu sais offrir de ton temps,
si tu es patiente et douce avec les autres, avec la vie,
sois certaine qu'il restera de toi ce que tu as donné...

On l’envie cette petite fille dans les bras de sa grand-mère

Oui Cassy, je l'envie moi aussi, j'ai juste imaginé car je n'ai connu cette relation avec aucune de mes grands-mères. Avec ma grand-mère maternelle, nous nous sommes juste croisées, elle est décédée lorsque j'avais six mois, et ma grand-mère paternelle était souvent malade et ne m'a sans doute jamais prise dans ses bras.

Mais moi j'ai pu le faire bien sûr avec mes petits-fils !

Jolie berceuse, moments de tendresse et de douceur. J’aime beaucoup!

En lisant ton texte, Françoise, je me sentais petite fille, bercée dans les bras d'une grand-mère, sensation que je n'ai, tout comme toi, jamais connue puisque je n'ai pas connu mes grands-mères. J'espère aussi, en qualité de grand-mère, laisser des bons souvenirs à mes petits-enfants.

Pareil pour moi, pas connu mes grand-mères, mais moi aussi j'ai bercé mes petits. Ce que j'en retiens en plus de la chaleur de leur petit corps contre le mien c'est leur odeur ( avec un lange propre évidemment ! ), j'adore l'odeur des bébés

Merci Zéphyrine.

Oui Myrte, retransmettre ce que nous n'avons pas vécu...

L'odeur des bébés, oui, Amanda...

Comme dit Admin, on l'envie cette petite fille (mais ça pourrait très bien être un petit garçon) que berce une grand-mère. On l'envie d'autant plus quand soi-même on n'a eu aucune grand-mère ! Et qu'on a pu expérimenter la cuisante douleur de l'absence !
Car si on ajoute une mère azimutée et toujours à l'ouest… on se demande parfois comment on en est sorti… et pourtant on s'en est sorti.

Oui, on s'en est sorti, grâce aussi à certaines personnes rencontrées sur notre chemin, qui ont su nous donner ce qui nous a manqué...

On se sent rajeunir en lisant ton histoire et revient une grosse envie de câlins

Je me souviens de ma grand-mère paternelle qui nous emmenait en promenade du soir et nous fabriquait des jouets , tandis que ma grand-mère maternelle était très rigide . Il y avait donc des grands-mères "tendresse" et d'autres pas .

J'aurais moi aussi aimé connaitre cette grand-mère là et l'espace de ton texte, je me suis laissée bercer moi aussi. je n'ai pas connu mes grands-parents maternels, mon grand-père paternel est mort quand j'avais 5 ou 6 ans et j'en garde un bon souvenir même si je l'ai peu connu et ma grand-mère maternelle était plutôt une de ces "maitresses femmes" que la vie à la campagne avait endurci et qui n'était pas vraiment une grand-mère idéale... Ma mère fut une grand-mère aimante, câline et débordante d'amour pour ma fille et ce fut beau à voir et un vrai réconfort pour elle comme pour moi

- Oui, Martine !

- Tu as eu la chance de connaître "Adèle", Automne.  
Je me souviens bien de ta grand-mère maternelle, elle m'impressionnait et il y avait de quoi !

- Merci de ton témoignage, Plumentête.

Une jolie comptine dans laquelle la tendresse passe de génération en génération