A. Onomatopées et rituels

Dum dum dum dum, tip, dum tip, da da ding, mais qu’est ce que j’écris là moi ! voilà, j’ai voulu bien commencer l’année et prendre l’habitude de répondre aux consignes d’écriture, même sans grande inspiration et me voilà en train de traduire par des onomatopées les sons sortis de ses hangbang sur lesquels jouent ses grands garçons.

Ceux-là ils pourraient tout à fait vivre chez moi, dans ma vallée, il y en a plein avec des bonnets et de longs cheveux, le plus souvent ils ont également un camion aménagé en camping-car et un chien et ils s’installent le long de la rivière dans les bois. Encore que ces garçons là m’ont l’air bien plus stylés et soucieux de leur apparence, ça sent le coiffé-décoiffé, le stylé débraillé, à bien y regarder ceux là ne sont pas non plus installés dans une petite clairière sombre, toujours prêts de chez moi, où se déroulaient quelques siècles en arrière, des rituels religieux au temps où les protestants n’étaient pas toujours les bienvenus.

En tout cas, cette musique je la sens bien adaptée à des rituels plus ou moins occultes, au chamanisme, pourquoi pas aux derviches tourneurs…