A Histoire vraie
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EVA AlixXXL
Ataraxie
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A Histoire vraie
Il y a … il y a … disons … bien longtemps, j’étais jeune ado et pour la 1ère fois, mes parents avaient accepté que j’aille en camp de neige à La Mongie. Ils étaient rassurés, leur unique rejeton partait avec l’aumônier l’abbé Lyon ( paix à son âme ! ) du Lycée Classique de Jeunes-filles de Toulouse.
Bon, faut dire que ça avait mal commencé : mon âme était sauve mais ce n’était pas sûr pour mon corps. Avant d’entreprendre la montée vers La Mongie, nous avons été coincés dans un petit village ( j’ai oublié son nom … j’ai la mémoire qui flanche … ). L’autobus n’avait pas de chaînes et c’était un détail auquel on n’avait pas pensé. Ce n’est que vers 2h du matin que le maire du village a pu mettre à notre disposition une salle de classe ( non chauffée durant les vacances scolaires ).
A l’aube ( vers 8 h ), le car était prêt à nous emmener frigorifiées vers les sommets. L’aventure pouvait commencer, la vraie.
Bon, faut dire que je ne savais pas skier. Je n’étais jamais montée sur des planches de bois si glissantes. Une fois les instruments loués, je me suis trouvée bien bête mais une fille compatissante et plus douée que moi m’a aidée à fixer les chaussures aux skis. Oubliez les trucs automatiques actuels : une fois la chaussure attachée à l’avant, il fallait se retourner pour la fixer à l’arrière et là, généralement, vous vous cassiez la figure. Imaginez ce que ça donnait pour se relever !
Bon, faut dire que lorsque nous avions franchi le 1er obstacle, il en restait d’autreSSS ( les 3 S ne sont pas de trop ) à passer avant de connaître les joies de la glisse. D’abord abordons le problème du remonte-pente ou tire-fesses. Vous allez peut-être penser que pour moi, ce fut infranchissable ? Et bien non ! Ça a marché, plutôt, ça a bien glissé et j’ai même su éviter les copines tombées sur les côtés de la montée !
Bon, faut dire que si j’ai miraculeusement pu parvenir jusqu’au sommet, je n’étais pas tirée d’affaire pour autant. A l’arrivée du remonte-pente, il y avait un grand creux dans lequel il fallait obligatoirement lâcher la perche. Moi, je n’y ai pas vu un creux mais un immense trou, un trou où je n’allais pas pouvoir en ressortir. Alors, j’ai lâché la perche avant.
La pente était raide.
Je suis partie en arrière, en boule. Ça tournait dans un sens, tout droit, à droite, à gauche, tête la première, pattes en l’air, sur un côté, sur l’autre. Et puis tout à coup, les skis m’ont abandonnée.
Parfois, je descendais plus vite qu’eux, parfois c’étaient eux qui prenaient l’avantage.
Et puis est arrivée la chose : un ski plus aventureux que l’autre m’a quittée, il a foncé dans une autre vallée !
C’est entière mais le moral en berne que je suis parvenue à la station.
Deux chaussures, deux bâtons mais un seul ski. Qu’allait dire le loueur de matériel ? Rien ! Oui rien car j’ai encore trouvé une bonne âme, grande, forte et courageuse qui est allée me récupérer le séparatiste.
Dégoûtée, je n’ai plus skié du séjour.
Bon, faut dire que maintenant, je m’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle et je ne pose surtout pas la question de savoir si est-ce bien la même neige qui tombait quand j’étais enfant.
PS : pour ceux que ça pourrait intéresser, j’ai déjà mangé tout une plaquette de chocolat
Bon, faut dire que ça avait mal commencé : mon âme était sauve mais ce n’était pas sûr pour mon corps. Avant d’entreprendre la montée vers La Mongie, nous avons été coincés dans un petit village ( j’ai oublié son nom … j’ai la mémoire qui flanche … ). L’autobus n’avait pas de chaînes et c’était un détail auquel on n’avait pas pensé. Ce n’est que vers 2h du matin que le maire du village a pu mettre à notre disposition une salle de classe ( non chauffée durant les vacances scolaires ).
A l’aube ( vers 8 h ), le car était prêt à nous emmener frigorifiées vers les sommets. L’aventure pouvait commencer, la vraie.
Bon, faut dire que je ne savais pas skier. Je n’étais jamais montée sur des planches de bois si glissantes. Une fois les instruments loués, je me suis trouvée bien bête mais une fille compatissante et plus douée que moi m’a aidée à fixer les chaussures aux skis. Oubliez les trucs automatiques actuels : une fois la chaussure attachée à l’avant, il fallait se retourner pour la fixer à l’arrière et là, généralement, vous vous cassiez la figure. Imaginez ce que ça donnait pour se relever !
Bon, faut dire que lorsque nous avions franchi le 1er obstacle, il en restait d’autreSSS ( les 3 S ne sont pas de trop ) à passer avant de connaître les joies de la glisse. D’abord abordons le problème du remonte-pente ou tire-fesses. Vous allez peut-être penser que pour moi, ce fut infranchissable ? Et bien non ! Ça a marché, plutôt, ça a bien glissé et j’ai même su éviter les copines tombées sur les côtés de la montée !
Bon, faut dire que si j’ai miraculeusement pu parvenir jusqu’au sommet, je n’étais pas tirée d’affaire pour autant. A l’arrivée du remonte-pente, il y avait un grand creux dans lequel il fallait obligatoirement lâcher la perche. Moi, je n’y ai pas vu un creux mais un immense trou, un trou où je n’allais pas pouvoir en ressortir. Alors, j’ai lâché la perche avant.
La pente était raide.
Je suis partie en arrière, en boule. Ça tournait dans un sens, tout droit, à droite, à gauche, tête la première, pattes en l’air, sur un côté, sur l’autre. Et puis tout à coup, les skis m’ont abandonnée.
Parfois, je descendais plus vite qu’eux, parfois c’étaient eux qui prenaient l’avantage.
Et puis est arrivée la chose : un ski plus aventureux que l’autre m’a quittée, il a foncé dans une autre vallée !
C’est entière mais le moral en berne que je suis parvenue à la station.
Deux chaussures, deux bâtons mais un seul ski. Qu’allait dire le loueur de matériel ? Rien ! Oui rien car j’ai encore trouvé une bonne âme, grande, forte et courageuse qui est allée me récupérer le séparatiste.
Dégoûtée, je n’ai plus skié du séjour.
Bon, faut dire que maintenant, je m’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle et je ne pose surtout pas la question de savoir si est-ce bien la même neige qui tombait quand j’étais enfant.
PS : pour ceux que ça pourrait intéresser, j’ai déjà mangé tout une plaquette de chocolat
Ataraxie- Humeur : Changeante
Re: A Histoire vraie
La;prochaine plaque on la mange tous ensemble 😂
Merci pour ce récit de tes péripéties où tu as su nous tirer le sourire malgré le côté rude de l’exercice à ski 🙏🏻🙏🏻
Merci pour ce récit de tes péripéties où tu as su nous tirer le sourire malgré le côté rude de l’exercice à ski 🙏🏻🙏🏻
EVA AlixXXL- Humeur : Égale
Re: A Histoire vraie
J'imagine sans mal cette aventure car tu nous la racontes de façon savoureuse!
Finies les classes de neige, reste au coin du feu avec...une tablette de chocolat
Finies les classes de neige, reste au coin du feu avec...une tablette de chocolat
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A Histoire vraie
Waouh! On peut dire que tu as eu la chance d'arriver entière en bas!! A part cela, ton texte est savoureux!
MESANGE- Humeur : colorée
Re: A Histoire vraie
J'ai bien ri tout le long et surtout à la fin !
Amanda- Humeur : positivement drôle
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