A. Nature et beauté

On savait bien que tu t'en tirerais parfaitement de cette consigne complètement loufoque.
Tu pars d'un mot pour aller loin ,loin, très loin où l'on aime te suivre avec le sourire.

Partir des combles d’un immeuble pour arriver à Hercule Poirot et surtout à la pollution
, je dis bravoooooooo.

Alainx a écrit:Monsieur entretenait une poule, nourrie au grain. À chacun sa forme de beauté:

 

Alainx a écrit:
La beauté n'est plus ce qu'elle fut. Van Gogh est définitivement mort.
Et moi-même je ne me sens pas très bien :      

Très belle façon de terminer ce texte déjanté . Non seulement tu redeviens sérieux, mais en plus tu termines avec 2 très belles phrases qui pourraient servir d’incipit Et d’excipit Pour un futur texte  

Défi réussi haut la main  

Je n'ai vraiment rien à ajouter à ce qu' a écrit Admin.


Enfin quand même. ...tu aurais pu faire l'effort d'écrire en vers. Non?

On sent l'écriture automatique. D'ailleurs tu l'as écrit très rapidement après la consigne donnée.
C'est un exercice qui semble te plaire.
Tu pars de souvenirs pour rejoindre une actualité préoccupante exactement comme un fil d'idées désordonnées.

Myrte a écrit:On sent l'écriture automatique. D'ailleurs tu l'as écrit très rapidement après la consigne donnée.
C'est un exercice qui semble te plaire.
Tu pars de souvenirs pour rejoindre une actualité préoccupante exactement comme un fil d'idées désordonnées.

La plupart du temps j'écris assez rapidement après que la consigne soit publiée.
Mon cerveau fonctionne de manière reptilienne…
Lorsque l'on me sert le plat chaud de la consigne, si je laisse refroidir, l'inspiration devient également froide… et il n'y a plus rien.

Je ne suis pas parti de souvenirs personnels. Je n'ai pas culbuté de soubrette !

Pour ce qui est de l'écriture automatique, nous ne devons pas avoir la même conception. Personnellement je ne pratique pas ce procédé dissociatif du psychisme. Je ne permets pas une entité extérieure d'écrire à ma place…
D'ailleurs cela me paraît incompatible avec une consigne où il y a des mots obligés ce qui suppose un effort de volonté et une construction du texte.

Donc cela m'intéresse de savoir pourquoi tu écris : « on sent l'écriture automatique »

L'écriture automatique pour moi n'était pas dissociée du psychisme avec une entité extérieure qui écrirait à ma place, en tout cas ce n'était pas l'idée que je m'en faisais peut-être à tort! Comme je le dis dans le commentaire c'est pour moi écrire en laissant venir les idées sans trop contrôler dans un cheminement pas établi à l'avance.
J'avais bien compris que tu n'avais pas culbuté la soubrette

Défi relevé haut la main. On en redemande !

@ Myrte

OK ! Alors, nous ne parlons pas de la même chose.
Ce que tu indiques c'est pour moi une forme de la création littéraire.
Certains ont besoin d'un schéma préétabli. Ils savent d'où ils partent, ils savent où ils vont aboutir. En revanche, d'autres « partent à l'aventure ». Je me souviens d'une interview d'un auteur contemporain fort connu, (malheureusement j'ai oublié de qui il s'agissait ! L'interview ne date pas d'hier…), Et qui indiquait démarrer avec une phrase qui lui passait par la tête, sans savoir du tout ce qu'il allait découvrir sous sa plume.
Je suis de cette méthode, tant pour les ateliers d'écriture, que pour mes « nouvelles »
(publiées ou non). Mais pour une nouvelle qui sera publiée, c'est à la fin, quand on a trouvé le déroulement, les étapes, les péripéties et que l'on est allé jusqu'à écrire la chute… que tout le travail commence !
Comme dit l'autre : 5 % d'inspiration, 95 % de transpiration… !

Très beau texte, et les mots de la consigne se glissent sans que je sente une quelconque difficulté. C'est une belle écriture, aux descriptions précises, visuelles, avec un brin de psychologie humaine qui décore en ruban ce petit plaisir. Merci Alain :-)

Bravo, une fois de plus tu as réussi... Mais à la fin tu ne te sens pas très bien.... ! Revenons en alors au début.

Rien à rajouter, tout a été dit sur ce défi réussi à la perfection
Bravo !!!

Un texte très attendu, puisque tu avais le privilège d’avoir le double de mots imposés
Donc bravo pour le défi relevé ; même si on a pas douté un instant

Pour le texte j’aime ce burinage d’idées qui nous mêle van Gogh à Poirot en Pasant par maintes péripéties
C’était un texte très succulent

Et j’ai souri en lisant tes réponses sur la soubrette et l’entité qui n’écrit pas à ta place

On connaît un des secrets de tes textes : ne pas laisser refroidir les consignes 👍🏻😉
Cela te réussi vraiment bien

Ah oui aussi un détail : je suis allée écouter l histoire de bonnes de Barbara 😁😁😁

EVA AlixXXL a écrit:Ah oui aussi un détail : je suis allée écouter l histoire de bonnes de Barbara 😁😁😁

C'est une très vieille chanson  de 1900 reprise par Barbara.
Paroles et Musique: Harry Fragson
Chanté par l'auteur, (cylindre Pathé n° 3206, cire noire, format standard, vers 1902)
https://www.archeophone.org/cylindres_textes/les_amis_de_monsieur.php

Alors que la consigne était pourtant deux fois plus difficile pour toi,  j'admire ton récit original, complètement déjanté, drôle, débordant d'idées et d'imagination.   Tout un art de construire un récit en enchaînant des mots aussi différents et en leur conférant un sens et des liens ! Quel talent !

Je suis à chaque fois admirative, Alain !

Que dire de plus qui n'aurait pas été dit ?...

Rien, rien de plus... sinon que tu as énormément de talent et que j'adore te lire !

J'ai découvert avec surprise la jeunesse d'Hercule Poirot, il nous en avait caché des choses le bougre.
Quant à ton explication de l'expression "poule" Et quant on est une poule de luxe, qu'est-ce que le monsieur picore ?

On lit ton texte comme si certains mots étaient des pas japonais qui permettent de passer le gué et surtout de sauter d'une idée à l'autre, mais sans perdre le fil. La trajectoire n'est pas droite mais le chemin est jouissif à suivre.