A. Des amours de A à Z
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Kaléïdoplumes 4 :: Archives 2019/2023 :: Espace Ecriture et Photo :: Ecriture et Photo sur consigne :: Consigne 511
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A. Des amours de A à Z
Des amours de A à Z
— Avance et surtout ne te retourne pas ! dit-il en lui serrant vigoureusement le bras d'une main ferme
Bertrand avait le ton péremptoire en prononçant cette phrase.
C'était toujours pareil avec lui, il aimait commander son monde.
— Désespérant, voilà ce que tu es, si je ne peux plus regarder un homme, où va-t-on !
Émilienne n'était pas contente qu'il lui fasse coup-là à chaque fois, ça commençait à bien faire avec sa jalousie.
Finalement elle se dit qu'elle aurait mieux fait de ne pas l'épouser et de faire confiance à son intuition qui lui suggérait de ne pas s'engager.
— Gourdasse, se reprocha-t-elle, voilà ce que tu es.
Heureusement il lui restait la part du rêve, celle de penser à tous ces hommes qui ne cessaient de se retourner sur son passage, tant elle avait la beauté de Vénus, le sourire de la Joconde, et l'intelligence de Marie Curie.
Insensiblement son cœur se détachait de Bertrand peu à peu, lui qui était prévenant et gentil dans les débuts de leur relation, voilà que depuis quelques mois il changeait du tout au tout.
Je ne vais quand même pas passer ma vie auprès de cet homme, se lamentait-t-elle intérieurement, sans pour autant oser braver son autorité.
Kafkaïenne, ainsi se présentait la situation, car elle ne pouvait nier l'intensité de l'amour qu'elle ressentait envers Bertrand, malgré ses défauts et sa jalousie maladive, elle l'avait cependant dans la peau, et ça, ça devenait terrible.
Lentement, Bertrand desserra son étreinte, se demandant comment faire avec ce sentiment terrible dont il n'arrivait pas à se déprendre.
— Maudite jalousie ! c'est plus fort que moi, il faut absolument que je vois un psy, sinon ma vie et notre couple courent à la catastrophe prochaine.
Néanmoins, au fond de lui-même il savait qu'il ne ferait rien à cause de son orgueil qui l'empêchait de reconnaître sa faiblesse, sa détresse intérieure et cette maladie des sentiments qui lui pourrissait la vie depuis si longtemps.
Occasionnellement il faisait des efforts, mais cela ne durait pas et il avait conscience qu'il finirait par perdre Émilienne, comme il avait perdu Joséphine, Martine, Sidonie, Orianne, Cunégonde, Ophélie et bien d'autres encore.
Possessif comme c'est pas possible, Bertrand avait perdu des femmes qui quittèrent ses bras après 36 mois, le temps de faire à chacune d'elles deux enfants, il finissait par penser que ce n'était peut-être pas une solution durable.
— Quelle imbécile je suis, se disait Émilienne par-devers elle, de m'être embarquée avec un homme qui avait déjà tant d'enfants, alors que moi-même je n'en désire aucun.
Raisonnablement parlant, c'est d'une absurdité sans nom, moi qui n'ai jamais été vraiment attiré par un homme, hormis mon cousin germain que j'embrassais régulièrement sur la bouche pour qu'il me prête son vélo.
Soudain, alors que Bertrand avait relâché son emprise sur son bras, dans un sursaut qui l'étonna elle-même, Émilienne se tourna vers lui et lui administra une magnifique gifle que l'on entendit à des mètres à la ronde.
— Tu l'as bien méritée celle-là ! éructa-t-elle de rage.
Ultimes paroles qu'elle prononça avant de s'enfuir à toutes jambes.
Vraiment, Bertrand ne s'attendait pas à un tel geste, même s'il avait repéré bien des insatisfactions chez Émilienne, il continuait à la croire douce et gentille.
Waouh ! quel choc ce fut pour lui.
Xénophobe, c'est ce qu'il advient de Bertrand, à partir de cette époque.
Yougoslave était en effet la nationalité d'Émilienne, qui avait francisé son nom, mais Bertrand n'était pas dupe de ses origines étrangères.
— Zéro, voilà je que je suis, un zéro absolu, se lamenta-t-il pendant pas loin de 36 heures, avant de faire la connaissance de Justine dont il tomba aussitôt amoureux.
— Avance et surtout ne te retourne pas ! dit-il en lui serrant vigoureusement le bras d'une main ferme
Bertrand avait le ton péremptoire en prononçant cette phrase.
C'était toujours pareil avec lui, il aimait commander son monde.
— Désespérant, voilà ce que tu es, si je ne peux plus regarder un homme, où va-t-on !
Émilienne n'était pas contente qu'il lui fasse coup-là à chaque fois, ça commençait à bien faire avec sa jalousie.
Finalement elle se dit qu'elle aurait mieux fait de ne pas l'épouser et de faire confiance à son intuition qui lui suggérait de ne pas s'engager.
— Gourdasse, se reprocha-t-elle, voilà ce que tu es.
Heureusement il lui restait la part du rêve, celle de penser à tous ces hommes qui ne cessaient de se retourner sur son passage, tant elle avait la beauté de Vénus, le sourire de la Joconde, et l'intelligence de Marie Curie.
Insensiblement son cœur se détachait de Bertrand peu à peu, lui qui était prévenant et gentil dans les débuts de leur relation, voilà que depuis quelques mois il changeait du tout au tout.
Je ne vais quand même pas passer ma vie auprès de cet homme, se lamentait-t-elle intérieurement, sans pour autant oser braver son autorité.
Kafkaïenne, ainsi se présentait la situation, car elle ne pouvait nier l'intensité de l'amour qu'elle ressentait envers Bertrand, malgré ses défauts et sa jalousie maladive, elle l'avait cependant dans la peau, et ça, ça devenait terrible.
Lentement, Bertrand desserra son étreinte, se demandant comment faire avec ce sentiment terrible dont il n'arrivait pas à se déprendre.
— Maudite jalousie ! c'est plus fort que moi, il faut absolument que je vois un psy, sinon ma vie et notre couple courent à la catastrophe prochaine.
Néanmoins, au fond de lui-même il savait qu'il ne ferait rien à cause de son orgueil qui l'empêchait de reconnaître sa faiblesse, sa détresse intérieure et cette maladie des sentiments qui lui pourrissait la vie depuis si longtemps.
Occasionnellement il faisait des efforts, mais cela ne durait pas et il avait conscience qu'il finirait par perdre Émilienne, comme il avait perdu Joséphine, Martine, Sidonie, Orianne, Cunégonde, Ophélie et bien d'autres encore.
Possessif comme c'est pas possible, Bertrand avait perdu des femmes qui quittèrent ses bras après 36 mois, le temps de faire à chacune d'elles deux enfants, il finissait par penser que ce n'était peut-être pas une solution durable.
— Quelle imbécile je suis, se disait Émilienne par-devers elle, de m'être embarquée avec un homme qui avait déjà tant d'enfants, alors que moi-même je n'en désire aucun.
Raisonnablement parlant, c'est d'une absurdité sans nom, moi qui n'ai jamais été vraiment attiré par un homme, hormis mon cousin germain que j'embrassais régulièrement sur la bouche pour qu'il me prête son vélo.
Soudain, alors que Bertrand avait relâché son emprise sur son bras, dans un sursaut qui l'étonna elle-même, Émilienne se tourna vers lui et lui administra une magnifique gifle que l'on entendit à des mètres à la ronde.
— Tu l'as bien méritée celle-là ! éructa-t-elle de rage.
Ultimes paroles qu'elle prononça avant de s'enfuir à toutes jambes.
Vraiment, Bertrand ne s'attendait pas à un tel geste, même s'il avait repéré bien des insatisfactions chez Émilienne, il continuait à la croire douce et gentille.
Waouh ! quel choc ce fut pour lui.
Xénophobe, c'est ce qu'il advient de Bertrand, à partir de cette époque.
Yougoslave était en effet la nationalité d'Émilienne, qui avait francisé son nom, mais Bertrand n'était pas dupe de ses origines étrangères.
— Zéro, voilà je que je suis, un zéro absolu, se lamenta-t-il pendant pas loin de 36 heures, avant de faire la connaissance de Justine dont il tomba aussitôt amoureux.
alainx- Humeur : ça va ! et vous ?
Re: A. Des amours de A à Z
Consignes parfaitement respectées Un texte intéressant, qui se tient. Bravo !
C'est quand même difficile d'employer les lettres K, X, Y !!!. jusqu'à faire de l'héroïne une yougoslave, c'est fort de fort.
Quant à moi, c'était un exercice qui m'était passé par la tête et que je n'avais jamais pratiqué. Si Amanda ne m'avait pas titillée avec son marcher sur la tête, je n'aurais certainement pas inventé une histoire pareille.
C'est quand même difficile d'employer les lettres K, X, Y !!!. jusqu'à faire de l'héroïne une yougoslave, c'est fort de fort.
Quant à moi, c'était un exercice qui m'était passé par la tête et que je n'avais jamais pratiqué. Si Amanda ne m'avait pas titillée avec son marcher sur la tête, je n'aurais certainement pas inventé une histoire pareille.
Ataraxie- Humeur : Changeante
Re: A. Des amours de A à Z
Tu as même réussi la performance de recevoir des compliments d'Ataraxie ! Et ça, mon ami, c'est pas tous les jours !
Histoire farfelue comme toujours, consigne réussie !
Histoire farfelue comme toujours, consigne réussie !
Amanda- Humeur : positivement drôle
Re: A. Des amours de A à Z
Bravo pour la consigne respectée à la lettre.
Pour le texte, il est assez inégal, avec quelques répétitions et des lourdeurs.
Par contre il a un gros potentiel. Cela méritait de le retravailler .
Excellente chute
Pour le texte, il est assez inégal, avec quelques répétitions et des lourdeurs.
Par contre il a un gros potentiel. Cela méritait de le retravailler .
Excellente chute
Cassy- Admin
- Humeur : Emotionnellement vivante
Re: A. Des amours de A à Z
La maladie des sentiments décrit fort joliement la jalousie d’un monsieur
J’ai compté Les ex (enfin en partie) et tenté de comptabiliser les enfants semés sur le passage du jaloux séducteur xenophobe ...
Un texte qui m’a encore embarqué avec lui
Et je renouvelle mes félicitations à tous ceux qui on tenté et réussi cette consigne ma foi fort rude
J’ai compté Les ex (enfin en partie) et tenté de comptabiliser les enfants semés sur le passage du jaloux séducteur xenophobe ...
Un texte qui m’a encore embarqué avec lui
Et je renouvelle mes félicitations à tous ceux qui on tenté et réussi cette consigne ma foi fort rude
EVA AlixXXL- Humeur : Égale
Re: A. Des amours de A à Z
J'ai beaucoup, beaucoup aimé!
Ces longues phrases, en les lisant je me disais aïe aïe aïe, il va commettre une erreur...et bien non c'était parfait.
Évidemment, j'imaginais que pour la dernière tu t'exclamerais : Zephyrine, Zephirine....mais zut alors, rien de tout cela.
Sans rancune!
Ces longues phrases, en les lisant je me disais aïe aïe aïe, il va commettre une erreur...et bien non c'était parfait.
Évidemment, j'imaginais que pour la dernière tu t'exclamerais : Zephyrine, Zephirine....mais zut alors, rien de tout cela.
Sans rancune!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A. Des amours de A à Z
Mission accomplie mais j'ai un peu moins ri que d'habitude ! Voila, c'est de ta faute, tu nous as habitués...
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: A. Des amours de A à Z
C'est parfait; Tu n'as fait aucune faute. C'est pas comme moi parait-il. J'aurais du faire de longues phrases. J'ai bien aimé la petite histoire. Je ne comprends pas comment des femmes se lancent aveuglément dans les bras de ce genre d'homme.
Charlotte- Humeur : tout et rien
Re: A. Des amours de A à Z
C'est parfait; Tu n'as fait aucune faute. C'est pas comme moi parait-il. J'aurais du faire de longues phrases. J'ai bien aimé la petite histoire. Je ne comprends pas comment des femmes se lancent aveuglément dans les bras de ce genre d'homme.
Charlotte- Humeur : tout et rien
RE/A:Des amours de A à Z
Bravo pour "la révolte " d’Émilienne et souhaitons que Justine agisse de même.
automne- Humeur : égale
Re: A. Des amours de A à Z
Il y a de la prouesse dans ce texte, parce qu'il est difficile de tenir un texte avec cette contrainte, mais si je peux, le texte gagnerait à être un peu élagué. Un détail. Merci Alain et chapeau.
Ameliefg- Humeur : jamais celle du jour
Re: A. Des amours de A à Z
Une histoire bien sérieuse, cette fois, mais que j'ai beaucoup aimée, comme d'habitude !
En tous cas, Emilienne a eu une saine réaction. Non mais !
En tous cas, Emilienne a eu une saine réaction. Non mais !
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Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
Re: A. Des amours de A à Z
Encore un texte qui coule super bien ! Bravo Emilienne, faut pas se laisser faire non mais ! Et puis bon 12 ou plus beaux-enfants ça commence à faire un peu beaucoup à gérer !
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
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