A. Au Rwanda
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Amanda
Zephyrine
Charlotte
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A. Au Rwanda
A 18 ans, j’ai quitté ma famille, mes amis, pour aller vivre 2 ans en pleine brousse en Afrique au Rwanda.
Nous ( j’étais avec une autre fille qui est devenue ma très grande amie) logions dans un mini deux pièces, sans eau et sans électricité. On se lavait à l’eau froide au robinet situé dehors dans la cour. Et nos repas étaient servis par le cuisinier des missionnaires qui habitaient à coté de chez nous et chez qui nous étions invitées chaque dimanche soir pour une partie de cartes !
J’avais été engagée comme professeur de français et calcul dans une école pour filles à Rwaza. Mes élèves avaient quelques années de moins que moi.
Nous nous sommes très vite apprivoisées. Elles étaient avides d’apprendre et se tenaient toujours bien sages durant les cours pour les lesquelles je m’étais bien préparée la veille, jusque parfois tard dans la nuit ,à la lueur d’une lampe à pétrole.
A par l’école, la lecture et le courrier, nous n’avions pas beaucoup de distractions, là, en brousse, loin de tout . Aussi, nos temps libres, nous les consacrions à de grandes promenades sur les collines, croisant beaucoup de femmes avec bébé dans le dos et sac sur la tête . Des enfants accouraient joyeusement à notre rencontre.
De blancs, ils ne connaissaient que les Pères mais des filles blanches, ils n’en avaient pas beaucoup croisées.
Ils venaient donc curieux voir à quoi nous pouvions bien ressembler. Ce sont nos cheveux qui les intéressaient surtout : ils voulaient pouvoir les toucher. Je n’avais rien contre sauf quand trop de mains me grattouillaient en se promenant sur ma tête !
J’ai confectionné deux albums avec tous mes souvenirs de ces deux années inoubliables .
Je voudrais bien vous faire découvrir toutes mes photos mais là, aujourd’hui , je vous en montre seulement une.
Là voilà.
C’est pas beau çà ? Je les vois, les reconnais ( Il y a de gauche à droite Fetna, Félicien et Deogratias qui jouent avec un pneu de vélo) comme si c’était hier…
Ah c’était un bien bon temps….
Nous ( j’étais avec une autre fille qui est devenue ma très grande amie) logions dans un mini deux pièces, sans eau et sans électricité. On se lavait à l’eau froide au robinet situé dehors dans la cour. Et nos repas étaient servis par le cuisinier des missionnaires qui habitaient à coté de chez nous et chez qui nous étions invitées chaque dimanche soir pour une partie de cartes !
J’avais été engagée comme professeur de français et calcul dans une école pour filles à Rwaza. Mes élèves avaient quelques années de moins que moi.
Nous nous sommes très vite apprivoisées. Elles étaient avides d’apprendre et se tenaient toujours bien sages durant les cours pour les lesquelles je m’étais bien préparée la veille, jusque parfois tard dans la nuit ,à la lueur d’une lampe à pétrole.
A par l’école, la lecture et le courrier, nous n’avions pas beaucoup de distractions, là, en brousse, loin de tout . Aussi, nos temps libres, nous les consacrions à de grandes promenades sur les collines, croisant beaucoup de femmes avec bébé dans le dos et sac sur la tête . Des enfants accouraient joyeusement à notre rencontre.
De blancs, ils ne connaissaient que les Pères mais des filles blanches, ils n’en avaient pas beaucoup croisées.
Ils venaient donc curieux voir à quoi nous pouvions bien ressembler. Ce sont nos cheveux qui les intéressaient surtout : ils voulaient pouvoir les toucher. Je n’avais rien contre sauf quand trop de mains me grattouillaient en se promenant sur ma tête !
J’ai confectionné deux albums avec tous mes souvenirs de ces deux années inoubliables .
Je voudrais bien vous faire découvrir toutes mes photos mais là, aujourd’hui , je vous en montre seulement une.
Là voilà.
C’est pas beau çà ? Je les vois, les reconnais ( Il y a de gauche à droite Fetna, Félicien et Deogratias qui jouent avec un pneu de vélo) comme si c’était hier…
Ah c’était un bien bon temps….
Charlotte- Humeur : tout et rien
Re: A. Au Rwanda
J'ai aimé ce texte parce qu'on sent que c'est du vécu.
Des phrases simples, mais très '' accrocheuses", qui nous emmenent bien loin en Afrique.
Ma soeur à enseigné 2 ans au Rwanda en 1965 1966. C'est là qu'elle a rencontré son mari!
Des phrases simples, mais très '' accrocheuses", qui nous emmenent bien loin en Afrique.
Ma soeur à enseigné 2 ans au Rwanda en 1965 1966. C'est là qu'elle a rencontré son mari!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A. Au Rwanda
Merci pour le partage Charlotte. Comme j'aimerais que tu en écrives davantage sur ta vie en Afrique. Un livre peut-être ? Ou alors quelques textes en écriture libre ici ? STP !
Amanda- Humeur : positivement drôle
RE/A:Au Rwanda
Oui,Charlotte,peux -tu encore nous parler de ton séjour au Rwanda?
Est-ce que tu as eu des nouvelles de tes élèves après ton départ?
Merci encore.
Est-ce que tu as eu des nouvelles de tes élèves après ton départ?
Merci encore.
automne- Humeur : égale
Re: A. Au Rwanda
Moi aussi, Charlotte, j'aimerais que tu écrives davantage sur ta vie en Afrique, et voir d'autres photos.
En attendant, merci pour ce partage.
En attendant, merci pour ce partage.
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Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
Re: A. Au Rwanda
Façon très intéressante d'avoir répondu à la consigne : un vrai témoignage et hop, voici la photo qui termine l'histoire. Chapeau !
Ataraxie- Humeur : Changeante
Re. A. Au Rwanda
Tu parles tout simplement avec ton coeur de ce que tu as vécu. Merci pour ce partage, Charlotte !
Invité- Invité
Re: A. Au Rwanda
Je rejoins les commentaires précédents, j'aimerais en savoir plus aussi
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
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