L’herbe à café.
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L’herbe à café.
L’herbe à café.
Le temps que le café coule,
Par ma fenêtre je regardais, ce temps qui lentement s'écoule,
Et si mon herbe poussait.
À ma manière, je sème,
Et je nourris nos lendemains, de quelques restes,
D'épluchures ou de bouts de pain.
Une volée de moineaux,
Piétait et récoltait, nettoyant derrière moi,
Mon chemin de Petit Poucet.
Le temps que ma tasse se remplisse,
En voilà qui saisissent, quelques brins d'herbe fauchée,
Empoisonnée, qui déjà jaunissent.
J'ai coupé en souffrant,
Ce que longtemps, j'avais laissé pousser.
Puis j’ai traité, abords et côtés et contre le temps, lutté.
Fini "mauvaises herbes" et fleurs sauvages,
Abeilles et pâturage, je suis rentré dans le rang,
Des jardins bien carrés aux gazons domptés et très sages.
Le temps des dernières gouttes,
J'ai eu remords et doutes en allant sournoisement m'inviter,
Au sein même de la couvée.
Mon herbe allait tuer,
Empoisonner, dispenser la torture, aux oisillons et saboter,
A coup sûr, la génération future.
Jaillissant des buissons,
Me coupant dans ma réflexion, en deux coups de patte,
Deux matous, m'offrirent leur rédemption.
Le temps de savourer mon café,
J'eus alors une pensée, pour l'humour cruel et mes bienfaiteurs industriels,
Ils allaient me débarrasser des chats, qui m'envahissent jusque chez moi.
J'ai eu comme un doute en regardant par ma fenêtre, en voyant mon reflet disparaître,
Et mon café, avait il été, lui aussi désherbé ?
Le temps que le café coule,
Par ma fenêtre je regardais, ce temps qui lentement s'écoule,
Et si mon herbe poussait.
À ma manière, je sème,
Et je nourris nos lendemains, de quelques restes,
D'épluchures ou de bouts de pain.
Une volée de moineaux,
Piétait et récoltait, nettoyant derrière moi,
Mon chemin de Petit Poucet.
Le temps que ma tasse se remplisse,
En voilà qui saisissent, quelques brins d'herbe fauchée,
Empoisonnée, qui déjà jaunissent.
J'ai coupé en souffrant,
Ce que longtemps, j'avais laissé pousser.
Puis j’ai traité, abords et côtés et contre le temps, lutté.
Fini "mauvaises herbes" et fleurs sauvages,
Abeilles et pâturage, je suis rentré dans le rang,
Des jardins bien carrés aux gazons domptés et très sages.
Le temps des dernières gouttes,
J'ai eu remords et doutes en allant sournoisement m'inviter,
Au sein même de la couvée.
Mon herbe allait tuer,
Empoisonner, dispenser la torture, aux oisillons et saboter,
A coup sûr, la génération future.
Jaillissant des buissons,
Me coupant dans ma réflexion, en deux coups de patte,
Deux matous, m'offrirent leur rédemption.
Le temps de savourer mon café,
J'eus alors une pensée, pour l'humour cruel et mes bienfaiteurs industriels,
Ils allaient me débarrasser des chats, qui m'envahissent jusque chez moi.
J'ai eu comme un doute en regardant par ma fenêtre, en voyant mon reflet disparaître,
Et mon café, avait il été, lui aussi désherbé ?
Aldaron De Molégers- Humeur : Alternance de bleus au gris sombre, selon la météo environnante...
Re: L’herbe à café.
Le cheminement de la réflexion jusqu'à la chute - pas tout à fait finale - est excellente. La présentation en sonnets ajoute une touche surréaliste du plus bel effet.
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Feuille- Humeur : pop pop rebellion
Re: L’herbe à café.
Je vois que tu as commenté ton texte. On n'est jamais aussi bien servi que par soi même!
C'est vrai que c'est assez surréaliste!
C'est vrai que c'est assez surréaliste!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: L’herbe à café.
Je n'ai pas commenté mon texte, du coup je n'ai pas compris, mais je plussoie le "On est jamais aussi mieux servi que par soi-même!" Surtout en matière de café, qui d'autre que soi-même connait l'exacte saveur attendue par le noir désir...?
Aldaron De Molégers- Humeur : Alternance de bleus au gris sombre, selon la météo environnante...
Re: L’herbe à café.
Oups! En lisant le commentaire j'ai sauté une ligne et je te prie de m'en excuser.... et si on buvait un petit café ?
J'attends impatiemment ta lettre de l'été. ...elle devrait être originale!
J'attends impatiemment ta lettre de l'été. ...elle devrait être originale!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
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