A - Marathon généalogie
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Zephyrine
Martine27
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A - Marathon généalogie
Qui suis-je, d'où viens-je ?
Dans mes précédents marathons je vous ai raconté la découverte d'un grand-père maternel en principe mort mais qui ne l'était pas, d'un grand-oncle paternel encastré dans une TSF et dont le prénom m'était inconnu, d'une arrière-grand-mère paternel au nom de famille très improbable.
Je peux maintenant vous dire « et c'est pas tout, et c'est pas tout ! »
Autant je suis nulle en géographie, autant l'histoire m'a toujours passionnée et je pense que l'envie d'en connaître plus sur mes racines doit remonter à mes 11 ans lors de la découverte de ce grand-père pas vraiment mort.
Avec la retraite, je me suis lancée dans l'aventure de la généalogie. Dans le cadre de mon travail en archives j'avais déjà commencé plus ou moins à essayer de cerner cette intéressante discipline, mais depuis septembre je me suis vraiment lancée.
Alors autant le dire je suis carrément partie dans tous les sens. La généalogie, c'est un peu comme internet, vous cherchez quelque chose de précis, ce quelque chose vous fait découvrir un autre chemin, que vous empruntez sans savoir où il va vous mener et au bout du compte vous ne savez plus du tout d'où vous êtes parti ! Bref, mes premiers pas ça a été un peu ça, des coups de sonde tous azimuts !
Bien sûr, j'avais en ligne de mire les trois personnes que j'ai cité au début de ce texte : l'arrière-grand-mère Antoinette (il s'agit de Manette à laquelle j'ai écris une lettre pour la consigne précédente), le grand-oncle BB et le grand-père René.
Je pensais ma famille surtout basée sur le Pas-de-Calais et les Ardennes et voilà que je me retrouve pourvue d'ancêtres Isérois, Savoyards et d'une énigmatique arrière-arrière-grand-mère venue du Sud, Hendaye en l'occurrence.
Côté prénoms, j'ai collecté des Joséphine, Marie-Antoinette, Hermandine, Thérèse, Maximilienne, Alphonsine, Philomène, Léonie et des Charles, Gustave, Omer, Isidore, Adonis, Jules, Baptiste entre autres.
Côté professions, j'ai en stock pour le moment des marchands de poissons, un cagiste (quoi que ce soit ?), un ajusteur, des couturières, un maraîcher, un boulanger, un tisserand.
Pour ce qui est des sources, il y a bien entendu les livrets de famille, ensuite eh bien il faut aller fouiller dans les registres de naissances ou de décès, dans les recensements, dans les registres militaires, les fiches matricules étant une vraie mine de renseignement (j'ai d'ailleurs pu constater ainsi que mes grands-pères étaient à peine plus grands que moi !). Et sûrement encore dans un tas d'autres endroits que je n'ai pas encore découverts.
Pour bien simplifier les choses, j'ai des mariages, des remariages, des enfants naturels reconnus ou pas.
Bref, rien qu'avec trois-quatre générations c'est déjà bien compliqué.
Une autre chose que j'ai percuté c'est que si je savais que mon arrière-grand-père maternel avait fait la guerre de 14-18, il ne m'était pas venu à l'esprit que mes grands-pères l'avaient faite aussi ! Merci au site du Grand Mémorial !
Eh puis, passionnant aussi de replacer ma petite histoire dans l'Histoire. Si, je suis née 12 ans après la seconde guerre mondiale, certains de mes ancêtres pas si lointains sont nés avant ou juste après la Commune. Et là vous vous retrouvez en train d'écumer wikipédia pour rafraîchir un peu vos connaissances historiques parce que brusquement ce qui restait une vue de l'esprit, quelque chose d'assez abstrait, se fait terriblement présent.
Avant de m'attaquer à ma sélection, je voulais juste dire un petit mot sur mon arrière-grand-mère maternelle Céline. Elle a eu une sœur jumelle, mais également une autre paire de sœurs de jumelles et en prime sa propre mère avait un frère jumeau, je m'étonne encore qu'il n'y ait pas eu de jumeaux dans sa descendance (ou m'aurait-on cacher d'autres choses ?)
Commençons par René, mon grand-père évaporé de mon arbre généalogique. Marié à ma grand-mère Marie-Louise il en avait divorcé et après avoir dans un premier temps, reconnu ma mère, il avait fini par refuser sa paternité. J'ai donc deux livrets de famille, dans l'un ma mère a un père, dans l'autre elle n'en a plus. Bon, bien sûr que dans ces conditions on peut comprendre qu'elle n'ait pas souhaité que je fasse sa connaissance. En fait il est réellement décédé en 1984, j'avais 27 ans et ça me ronge encore de ne pas avoir pu le rencontrer, d'autant qu'il en avait le souhait.
Il était lui-même né à Paris de père inconnu mais d'une bonne famille et qui a assuré son éducation, il est devenu directeur commercial, sa mère venue d'Isère était couturière et elle est décédé lorsqu'il n'avait que 15 ans.
Donc, la guerre de 14. Il l'a faite en entier, sur le terrain jusqu'en mars 1916, fait prisonnier au fort de Douaumont, il a terminé la guerre interné à Meschede en Allemagne. S'étant élancé « avec un grand entrain à l'assaut » il a été blessé et décoré de la Croix de guerre étoile de bronze et étoile d'argent. Il a également obtenu la médaille militaire en … 1982 (elle est pas belle la France !),
Bref, ça je l'ai découvert il y a peu et ça me fait regretter encore plus de ne pas l'avoir connu, encore que les combattants de 14 parlaient assez peu de ce qu'ils avaient subi.
Passons maintenant à mon arrière-grand-mère Marie-Antoinette. Je vous avais indiqué dans le précédent marathon un nom de famille pour le moins bizarre, je l'écrivais Saint-Saint-Daguet. Germaine ma cousine (non en fait elle s'appelle Véronique ma cousine) m'assurait qu'il s'agissait d'une enfant abandonnée et qu'elle ne savait rien de sa mère. Ce fait me paraissait étrange dans la mesure où généralement les enfants abandonnés portaient des patronymes plutôt simples.
En fait, c'est un brin plus compliqué que ça. D'abord son vrai nom est en réalité orthographié Saintcindaguet. Elle est née à Paris en janvier 1882 et a été reconnue par sa mère Joséphine venue parait-il d'Hendaye, mais je n'ai pas encore retrouvé sa trace, mais pas par son père. Intéressant ces prénoms, n'est-ce-pas une reine et une impératrice.
Marie-Antoinette a été ce que l'on appelait une enfant assistée, mise en dépôt (c'est le terme utilisé) aux hospices de Paris le 1er avril 1882 (ça ne s'invente pas !) puis envoyée dans le Pas-de-Calais en famille d'accueil (enfin l'équivalent de l'époque).
Là bien sûr plein de questions se posent qui était son père, pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonnée ?
Le dossier de l'Hospice de Paris est remarquablement intéressant, il y a notamment un dossier d'enquête pour retrouver sa mère et une lettre incroyable datée de 1901 où le directeur de l'antenne de Montreuil prévient le directeur de Paris que mon arrière-grand-mère vient de lui avouer être (à 19 ans) enceinte de son deuxième enfant. Le premier était mon grand-père Charles, reconnu par son père et âgé de deux ans. Ce monsieur informe donc son supérieur qu'il espérait que le « galant par ailleurs un excellent garçon ne dépensant pas son argent au cabaret » allait l'épouser. Ce qu'il a fait il faut le préciser. Mais étant mineur à l'époque (il n'avait que 20 ans) ses parents avaient refusé leur consentement. Ils se sont donc mariés plus tard.
Marie-Antoinette est décédée 3 ans avant ma naissance.
Et voilà qu'arrive mon énigmatique Oncle BB. Là j'avoue que lorsque j'ai découvert son histoire ça a été un choc.
D'une part, son vrai prénom était André comme mon père et il était le dernier enfant de Marie-Antoinette qui avait aussi eu en prime 3 filles et 1 autre fils. Inutile de vous dire que je suis, comme on dit vulgairement « tombée de l'armoire ». Ainsi, mon grand-père avait 5 demi frères et sœurs. Et je n'avais jamais entendu parlé des 4 autres. Pourquoi ? Manifestement, mon grand-père Charles, bien qu'âgé de 10 ans de plus que son jeune frère devait en être très proche puisqu'il a donné son prénom à mon père.
André DD donc plutôt que BB (même si je suis sûre d'avoir toujours entendu ce diminutif), il est né en 1908, là où ça se corse c'est qu'il a été marié et qu'il a eu 6 enfants dont 5 seulement portent son nom de famille, ça se complique ! En gros, on peut penser que j'ai quelque part une flopée de petits cousins !
Sur son acte de naissance, il était indiqué qu'André était « mort pour la France » à Boulogne le 17 septembre 1944. J'avais déjà vu que parfois les civils étaient désignés comme « morts pour la France » lorsque leur décès était causé par une attaque militaire, ce qui était le cas pour Boulogne, il s'agissait de l'opération Wellhit. Sur le moment je n'ai pas cherché plus loin et puis j'ai suis retournée sur les archives militaires et la, vlan encore un choc, cet oncle était un FFI, j'ai demandé l'aide de bénévoles sur Paris qui ont creusé du côté du service historique de la défense de Vincennes et il s'avère qu'il était ambulancier et qu'il avait été mortellement blessé en sortant sous les bombardements porter secours aux victimes.
Soufflée la fille et encore des questions, pourquoi, pourquoi nos pères ne nous ont-ils jamais parlé à mes cousins et à moi de cet oncle, ça aurait été un collabo, j'aurais compris, mais là ? Quasiment un héros de guerre, mort en essayant d'aider ? Est-ce pour cela que mon père et mon oncle sont devenus pompiers ? Une manière de lui rendre hommage.
Mais j'ai une pensée toute spéciale pour Marie-Antoinette, qui a perdu son fils aîné mon grand-père en 1942 (maladie) et son benjamin en 1944. Et qu'en est-il de ses autres enfants ? Je n'ai plus qu'à m'atteler à la tâche en espérant trouver peut-être des petits cousins qui auraient des photos d'eux qui sait !
Dans mes précédents marathons je vous ai raconté la découverte d'un grand-père maternel en principe mort mais qui ne l'était pas, d'un grand-oncle paternel encastré dans une TSF et dont le prénom m'était inconnu, d'une arrière-grand-mère paternel au nom de famille très improbable.
Je peux maintenant vous dire « et c'est pas tout, et c'est pas tout ! »
Autant je suis nulle en géographie, autant l'histoire m'a toujours passionnée et je pense que l'envie d'en connaître plus sur mes racines doit remonter à mes 11 ans lors de la découverte de ce grand-père pas vraiment mort.
Avec la retraite, je me suis lancée dans l'aventure de la généalogie. Dans le cadre de mon travail en archives j'avais déjà commencé plus ou moins à essayer de cerner cette intéressante discipline, mais depuis septembre je me suis vraiment lancée.
Alors autant le dire je suis carrément partie dans tous les sens. La généalogie, c'est un peu comme internet, vous cherchez quelque chose de précis, ce quelque chose vous fait découvrir un autre chemin, que vous empruntez sans savoir où il va vous mener et au bout du compte vous ne savez plus du tout d'où vous êtes parti ! Bref, mes premiers pas ça a été un peu ça, des coups de sonde tous azimuts !
Bien sûr, j'avais en ligne de mire les trois personnes que j'ai cité au début de ce texte : l'arrière-grand-mère Antoinette (il s'agit de Manette à laquelle j'ai écris une lettre pour la consigne précédente), le grand-oncle BB et le grand-père René.
Je pensais ma famille surtout basée sur le Pas-de-Calais et les Ardennes et voilà que je me retrouve pourvue d'ancêtres Isérois, Savoyards et d'une énigmatique arrière-arrière-grand-mère venue du Sud, Hendaye en l'occurrence.
Côté prénoms, j'ai collecté des Joséphine, Marie-Antoinette, Hermandine, Thérèse, Maximilienne, Alphonsine, Philomène, Léonie et des Charles, Gustave, Omer, Isidore, Adonis, Jules, Baptiste entre autres.
Côté professions, j'ai en stock pour le moment des marchands de poissons, un cagiste (quoi que ce soit ?), un ajusteur, des couturières, un maraîcher, un boulanger, un tisserand.
Pour ce qui est des sources, il y a bien entendu les livrets de famille, ensuite eh bien il faut aller fouiller dans les registres de naissances ou de décès, dans les recensements, dans les registres militaires, les fiches matricules étant une vraie mine de renseignement (j'ai d'ailleurs pu constater ainsi que mes grands-pères étaient à peine plus grands que moi !). Et sûrement encore dans un tas d'autres endroits que je n'ai pas encore découverts.
Pour bien simplifier les choses, j'ai des mariages, des remariages, des enfants naturels reconnus ou pas.
Bref, rien qu'avec trois-quatre générations c'est déjà bien compliqué.
Une autre chose que j'ai percuté c'est que si je savais que mon arrière-grand-père maternel avait fait la guerre de 14-18, il ne m'était pas venu à l'esprit que mes grands-pères l'avaient faite aussi ! Merci au site du Grand Mémorial !
Eh puis, passionnant aussi de replacer ma petite histoire dans l'Histoire. Si, je suis née 12 ans après la seconde guerre mondiale, certains de mes ancêtres pas si lointains sont nés avant ou juste après la Commune. Et là vous vous retrouvez en train d'écumer wikipédia pour rafraîchir un peu vos connaissances historiques parce que brusquement ce qui restait une vue de l'esprit, quelque chose d'assez abstrait, se fait terriblement présent.
Avant de m'attaquer à ma sélection, je voulais juste dire un petit mot sur mon arrière-grand-mère maternelle Céline. Elle a eu une sœur jumelle, mais également une autre paire de sœurs de jumelles et en prime sa propre mère avait un frère jumeau, je m'étonne encore qu'il n'y ait pas eu de jumeaux dans sa descendance (ou m'aurait-on cacher d'autres choses ?)
Commençons par René, mon grand-père évaporé de mon arbre généalogique. Marié à ma grand-mère Marie-Louise il en avait divorcé et après avoir dans un premier temps, reconnu ma mère, il avait fini par refuser sa paternité. J'ai donc deux livrets de famille, dans l'un ma mère a un père, dans l'autre elle n'en a plus. Bon, bien sûr que dans ces conditions on peut comprendre qu'elle n'ait pas souhaité que je fasse sa connaissance. En fait il est réellement décédé en 1984, j'avais 27 ans et ça me ronge encore de ne pas avoir pu le rencontrer, d'autant qu'il en avait le souhait.
Il était lui-même né à Paris de père inconnu mais d'une bonne famille et qui a assuré son éducation, il est devenu directeur commercial, sa mère venue d'Isère était couturière et elle est décédé lorsqu'il n'avait que 15 ans.
Donc, la guerre de 14. Il l'a faite en entier, sur le terrain jusqu'en mars 1916, fait prisonnier au fort de Douaumont, il a terminé la guerre interné à Meschede en Allemagne. S'étant élancé « avec un grand entrain à l'assaut » il a été blessé et décoré de la Croix de guerre étoile de bronze et étoile d'argent. Il a également obtenu la médaille militaire en … 1982 (elle est pas belle la France !),
Bref, ça je l'ai découvert il y a peu et ça me fait regretter encore plus de ne pas l'avoir connu, encore que les combattants de 14 parlaient assez peu de ce qu'ils avaient subi.
Passons maintenant à mon arrière-grand-mère Marie-Antoinette. Je vous avais indiqué dans le précédent marathon un nom de famille pour le moins bizarre, je l'écrivais Saint-Saint-Daguet. Germaine ma cousine (non en fait elle s'appelle Véronique ma cousine) m'assurait qu'il s'agissait d'une enfant abandonnée et qu'elle ne savait rien de sa mère. Ce fait me paraissait étrange dans la mesure où généralement les enfants abandonnés portaient des patronymes plutôt simples.
En fait, c'est un brin plus compliqué que ça. D'abord son vrai nom est en réalité orthographié Saintcindaguet. Elle est née à Paris en janvier 1882 et a été reconnue par sa mère Joséphine venue parait-il d'Hendaye, mais je n'ai pas encore retrouvé sa trace, mais pas par son père. Intéressant ces prénoms, n'est-ce-pas une reine et une impératrice.
Marie-Antoinette a été ce que l'on appelait une enfant assistée, mise en dépôt (c'est le terme utilisé) aux hospices de Paris le 1er avril 1882 (ça ne s'invente pas !) puis envoyée dans le Pas-de-Calais en famille d'accueil (enfin l'équivalent de l'époque).
Là bien sûr plein de questions se posent qui était son père, pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonnée ?
Le dossier de l'Hospice de Paris est remarquablement intéressant, il y a notamment un dossier d'enquête pour retrouver sa mère et une lettre incroyable datée de 1901 où le directeur de l'antenne de Montreuil prévient le directeur de Paris que mon arrière-grand-mère vient de lui avouer être (à 19 ans) enceinte de son deuxième enfant. Le premier était mon grand-père Charles, reconnu par son père et âgé de deux ans. Ce monsieur informe donc son supérieur qu'il espérait que le « galant par ailleurs un excellent garçon ne dépensant pas son argent au cabaret » allait l'épouser. Ce qu'il a fait il faut le préciser. Mais étant mineur à l'époque (il n'avait que 20 ans) ses parents avaient refusé leur consentement. Ils se sont donc mariés plus tard.
Marie-Antoinette est décédée 3 ans avant ma naissance.
Et voilà qu'arrive mon énigmatique Oncle BB. Là j'avoue que lorsque j'ai découvert son histoire ça a été un choc.
D'une part, son vrai prénom était André comme mon père et il était le dernier enfant de Marie-Antoinette qui avait aussi eu en prime 3 filles et 1 autre fils. Inutile de vous dire que je suis, comme on dit vulgairement « tombée de l'armoire ». Ainsi, mon grand-père avait 5 demi frères et sœurs. Et je n'avais jamais entendu parlé des 4 autres. Pourquoi ? Manifestement, mon grand-père Charles, bien qu'âgé de 10 ans de plus que son jeune frère devait en être très proche puisqu'il a donné son prénom à mon père.
André DD donc plutôt que BB (même si je suis sûre d'avoir toujours entendu ce diminutif), il est né en 1908, là où ça se corse c'est qu'il a été marié et qu'il a eu 6 enfants dont 5 seulement portent son nom de famille, ça se complique ! En gros, on peut penser que j'ai quelque part une flopée de petits cousins !
Sur son acte de naissance, il était indiqué qu'André était « mort pour la France » à Boulogne le 17 septembre 1944. J'avais déjà vu que parfois les civils étaient désignés comme « morts pour la France » lorsque leur décès était causé par une attaque militaire, ce qui était le cas pour Boulogne, il s'agissait de l'opération Wellhit. Sur le moment je n'ai pas cherché plus loin et puis j'ai suis retournée sur les archives militaires et la, vlan encore un choc, cet oncle était un FFI, j'ai demandé l'aide de bénévoles sur Paris qui ont creusé du côté du service historique de la défense de Vincennes et il s'avère qu'il était ambulancier et qu'il avait été mortellement blessé en sortant sous les bombardements porter secours aux victimes.
Soufflée la fille et encore des questions, pourquoi, pourquoi nos pères ne nous ont-ils jamais parlé à mes cousins et à moi de cet oncle, ça aurait été un collabo, j'aurais compris, mais là ? Quasiment un héros de guerre, mort en essayant d'aider ? Est-ce pour cela que mon père et mon oncle sont devenus pompiers ? Une manière de lui rendre hommage.
Mais j'ai une pensée toute spéciale pour Marie-Antoinette, qui a perdu son fils aîné mon grand-père en 1942 (maladie) et son benjamin en 1944. Et qu'en est-il de ses autres enfants ? Je n'ai plus qu'à m'atteler à la tâche en espérant trouver peut-être des petits cousins qui auraient des photos d'eux qui sait !
Voilà, il s'agissait de la dernière partie de mon marathon. C'était mon troisième et j'y ai pris autant de plaisir que pour les deux précédents. En fait depuis que j'avais la date, les sujets que je souhaitais aborder n'ont pas arrêté de tourner dans ma caboche. Ce qui est bien avec le long cours comme ça, c'est que ça "oblige" la paresseuse hyper-active que je suis à me poser pendant plusieurs heures pour écrire, ce moment bloqué est un moment privilégié. Merci Alain. Et en prime ayant lu les marathons de mes collègues, j'ai déjà des idées pour le prochain !!!!
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A - Marathon généalogie
Je t'avais déjà félicitée pour ton beau( et long) marathon !
On apprend beaucoup grâce aux sites que tu cites ,oh quelle phrase bizarre !
Si tu veux d'autres sources, mon retraité de mari peut te renseigner...
On apprend beaucoup grâce aux sites que tu cites ,oh quelle phrase bizarre !
Si tu veux d'autres sources, mon retraité de mari peut te renseigner...
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A - Marathon généalogie
Les joies de la langue française !
Je note ta proposition, il y a une quantité de ressources que je ne connais pas encore, pour le moment je suis toujours dans le basique !
Je note ta proposition, il y a une quantité de ressources que je ne connais pas encore, pour le moment je suis toujours dans le basique !
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A - Marathon généalogie
C’est toujours passionnant la généalogie
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A - Marathon généalogie
Oui c'est passionnant la généalogie, et il faut d'ailleurs que je m'y remette sérieusement !
J'ai aimé lire ton marathon, Martine, et je suis contente d'en relire une partie ici !
J'ai aimé lire ton marathon, Martine, et je suis contente d'en relire une partie ici !
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Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
Re: A - Marathon généalogie
@ Françoise : Jusqu'où es-tu remontée ?
@ Cat : J'adore ton lapsus très révélateur Géologie à la place de généalogie, il y a de ça on progresse de strates en strates. Je me suis inscrite sur Filae et Généanet et ces sites m'ont déjà bien aidée, pour les Archives départementales ayant fini ma carrière dans ce service, j'arrive à m'y retrouver, même si les sites de certains ex-collègues ne sont pas très au point
@ Cat : J'adore ton lapsus très révélateur Géologie à la place de généalogie, il y a de ça on progresse de strates en strates. Je me suis inscrite sur Filae et Généanet et ces sites m'ont déjà bien aidée, pour les Archives départementales ayant fini ma carrière dans ce service, j'arrive à m'y retrouver, même si les sites de certains ex-collègues ne sont pas très au point
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A - Marathon généalogie
Jusqu'à mes arrières arrières grands-parents, Martine, mais j'ai d'autres documents qui me permettraient peut-être de remonter plus loin, c'est pour cela qu'il faut que je m'y remette dedans.
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Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
Re: A - Marathon généalogie
Je partage ton goût pour essayer de mieux connaître nos aïeux. C'est fou ce qu'on découvre en suivant leurs traces. Et puis c'est aussi l'occasion de découvrir leur époque, de la vivre un peu par procuration. J'ai l'impression que ton nouveau "hobby" t'absorbera beaucoup tellement il est passionnant.
Virgul- Humeur : Optimiste
Re: A - Marathon généalogie
@ Françoise : J'y arrive tout doucement aussi
@ Virgul : C'est vrai que ça donne envie de se plonger dans l'Histoire pour y replacer ses ancêtres, côté surprises j'ai déjà été gâtée !
@ Virgul : C'est vrai que ça donne envie de se plonger dans l'Histoire pour y replacer ses ancêtres, côté surprises j'ai déjà été gâtée !
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
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