les invisibles
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les invisibles
La douceur d’un baiser
Le vent sur la dune
Cette racine de séquoia serpentant sous la terre
Le silence d’un enfant qui regarde l’océan
Cette exacte seconde ou l’alouette rentre au printemps
Cette vitre de tour traversé par un ciel d’été
La couleur de nos rêves
Dans nos mains
Que nous ouvrons
Pour lâcher l’invisible
Aux anges improbables
Absents aux reflets du miroir
Imprudent dans la traversé du miroir
Nous sommes les invisibles
Comme des torrents sous la glace
Nos cœurs se brisent sous l’hiver
Nous sommes les eaux invisibles
Qui partagent le monde
Dans la profondeur de nos grottes
Serions-nous indispensable
Dans une ronde
De danseurs invulnérables
Nous les fragiles
Les mal nés
Les mal grandissants
Avec nos marques
Le fer rouge
Le doigt qui montre
L’assisté social
La chose politique
Le cas philosophique
L’altruisme d’une démocratie
Nous sommes cette mauvaise armée
Des assistés
Sur
C’est l’heure du jardin
Ou on coupe, on arrache, s’il le faut, à coup de couteaux
On décide de la bonne herbe de la mauvaise
Puis laisser les racines arrachées dans un bac de recyclage
Mauvaises herbes
Nous n’aurons nul tombeau
Choses invisibles
Nous nous contentons d’écouter le vent
Et coute que coute
De laisser
Un ombre
Sur un chemin
Le vent sur la dune
Cette racine de séquoia serpentant sous la terre
Le silence d’un enfant qui regarde l’océan
Cette exacte seconde ou l’alouette rentre au printemps
Cette vitre de tour traversé par un ciel d’été
La couleur de nos rêves
Dans nos mains
Que nous ouvrons
Pour lâcher l’invisible
Aux anges improbables
Absents aux reflets du miroir
Imprudent dans la traversé du miroir
Nous sommes les invisibles
Comme des torrents sous la glace
Nos cœurs se brisent sous l’hiver
Nous sommes les eaux invisibles
Qui partagent le monde
Dans la profondeur de nos grottes
Serions-nous indispensable
Dans une ronde
De danseurs invulnérables
Nous les fragiles
Les mal nés
Les mal grandissants
Avec nos marques
Le fer rouge
Le doigt qui montre
L’assisté social
La chose politique
Le cas philosophique
L’altruisme d’une démocratie
Nous sommes cette mauvaise armée
Des assistés
Sur
C’est l’heure du jardin
Ou on coupe, on arrache, s’il le faut, à coup de couteaux
On décide de la bonne herbe de la mauvaise
Puis laisser les racines arrachées dans un bac de recyclage
Mauvaises herbes
Nous n’aurons nul tombeau
Choses invisibles
Nous nous contentons d’écouter le vent
Et coute que coute
De laisser
Un ombre
Sur un chemin
afont- Humeur : reveuse
Re: les invisibles
Très poétique ce que tu écris!
J'ai bien aimé "L'heure du jardin..."
Je pense que tu nous promets de beaux textes...
J'ai bien aimé "L'heure du jardin..."
Je pense que tu nous promets de beaux textes...
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: les invisibles
Mais la "mauvaise herbe" est libre comme le coquelicot, indépendante,
Elle pousse ailleurs, renaît et bien plus forte qu'il n'y paraît.
C'est en tout cas très joliment et poétiquement dit.
Elle pousse ailleurs, renaît et bien plus forte qu'il n'y paraît.
C'est en tout cas très joliment et poétiquement dit.
so-leille- Humeur : joyeuse
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