19h45 - le retour des instants fugitifs

Rappel du premier message :

19h45

Retrouver d'anciens textes, histoires, poèmes. Se remémorer, nostalgie, se dire peut-être, essayer. Le ciel dans mon esprit reste gris, des voitures passent au loin. Ne rien attendre, ne rien espérer, juste retrouver une bulle.

Mais voilà qui est intéressant ::bravo::

Antoine de Saint-Exupéry a écrit:La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer.

Je montre quelques idées illustrant une partie de mes réflexions quand j'écris (ça ne marche pas toujours)

mon cœur bat au rythme de la pluie sur la vitre.

Ce qui laisse l'image d'une personne qui attend derrière la fenêtre et renforce l'idée de l'impatience sans alourdir la phrase.

ou plus court encore pour aller à l'essentiel, à l'épure

mon cœur bat au rythme de la pluie.

Pour celleux qui aiment jouer avec les mots, le rythme de la pluie peut aussi être illustré avec des mots comme "staccato", mais il faut vraiment vouloir jouer avec la sonorité des phrases et aimer la difficulté ; ce qui n'est nullement obligatoire.

A chacun de choisir en fonction de ses préférences, le principal étant d'essayer et surtout se faire plaisir.

18h27

Trop las de l'attendre, mon cœur se tait, l'horloge aussi, comme figée. Je sais qu'elle reviendra ... mais quand ? Ici ou là posera-t-elle quelques mots, perles nacrées. Elle si loin ne se doutant de rien. Il neige.

J'adoooooore (avec la voix de Philippe Catherine) tous ces textes qui, plus qu'une longue description, nous donnent des indices sur le temps qui passe et la vie qui bat comme un coeur. Merci

6h29

Le chat miaule et miaule encore. Je met du temps à entendre, à comprendre ; j'ai soif, sa gamelle est vide ...

Tu n'as pas vu, Feuille? J'ai essayé  page 1.

Il faut croire que c'était  archi moche, tu n'as pas commenté. ..

TssTss, sisi, j'ai commenté, en haut de la page 2

Feuille a écrit: le Sam 10 Oct 2020 - 21:19

Mais voilà qui est intéressant ::bravo::

Ah oui! Et merci pour les détails.

Procrastination... je suis devant la pile de factures à payer, il me suffit d'entrer le code dans l'ordi et de saisir les numéros de compte et les montants et "envoyer", ça me prendra au plus 20 minutes... et ça fait trois jours que je regimbe.
J'en viens à écrire ici pour faire diversion

Il a plu toute la nuit. Les cailloux du toit-terrasse sous mon balcon sont noyés, seuls quelques-uns émergent. J'émiette mon quignon de pain. Les oiseaux sont blottis dans leurs nids. Ils ne viennent pas. Pas un bruit, la pluie étouffe tout. Même le chantier voisin paraît silencieux. Trop de gris, trop de calme, trop de silence.
Une ambulance passe... que tous ses occupants arrivent à bon port en bon état.
Je rentre. Café.

21h12

Sirène, deux tons dans la nuit percent le silence lourd. Une Lune pleine derrière les nuages, comme un visage, peine à couvrir le village d'un voile mystérieux. Un léger parfum, terre humide d'un sous bois, s'échappe d'une tasse de thé. Le chat se roule sur son coussin et s'endort rassuré ; sa gamelle est pleine.

23.05, 3 novembre 2020. Trump gagne. Par 59 à zéro. Heureusement, c'est du snooker, qualification pour la demi-finale. Espérons que ce ne sera pas prémonitoire.

22h05

Le chat miaule, tourne en rond fouille, fouille encore, miaule, râle, ouvre la porte d'un placard et, dépité, vient me voir ... sa gamelle est vide.

16h24

Quelques mots, instant épistolaire, vais-je réveiller la sorcière ? ou cela ne fera-t-il que feu de paille, tourbillon de poussière ?

16h50

Je poste la consigne, va-t-elle plaire ?

19h07

Un livre oublié sur un banc du métropolitain. Vieux livre de poche aux pages cornées d'avoir été trop lues. Dix-neuf francs et cinquante-cinq centimes. Quelques pages feuilletées, livre empoché, un nom parmi d'autre attire mon attention, connu, déjà vu sur un blog de temps presque contemporain. Coïncidence ?

"Quand vous prenez une couchette dans un train de nuit, méfiez-vous des rencontres."

12h22

La faim réclame son dû, tiraille l'estomac et fait entendre ses gargouillis. Est-il l'heure de rassasier la bête ? Va-t-on se laisser dompter, dominer par cet ogre insatiable ? Non ! Nous sommes fort. Ne nous laissons pas faire et montrons qui est le maître ...

Bon, si mes collègues ne se décident pas à quitter leurs bureau d'ici les dix prochaines minutes, je part déjeuner sans eux.

12h20

Au premier rayon de Soleil, les nuages s'annoncent …
Au deuxième rayon, le ciel s'assombri …
Au troisième, l'eau tombe en goutte à goutte, couvrant le sol de pointillés, confettis sans couleurs …
Les rayons de Soleil suivant ne se comptent plus, ils jouent à cache-cache avec la pluie.

Un, deux, trois, Soleil … T'as perdu !

Impossible pourtant de se cacher derrière le rideau de pluie, le monde est à l'intérieur, dessous, rincé, délavé. Seul le calendrier ose croire, ou prétendre, que l'été s'est installé.

Oublier tout ce gris et tout peindre en vert , couleur de l'espérance !

Midi:

Grand soleil sur Toulouse, j’en distribue avec plaisir à nos amis Belges qui frissonnent sous la pluie. Courage à eux .