Des nuances et des pétales
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Des nuances et des pétales
Des nuances et des pétales
Ciel d’une simplicité limpide
Profond comme un lac rêveur
Des reflets
Des reflets
Chacun pris dans une lame
Dans une trame
Dans une vague
Dans une larme
Parfois le calme
En appelle
Aux gentils contes
De nos elfes d’enfances
Parfois le calme
En appelle aux tragédies
Mais nous savons
Comment les jeunes filles en mal d’amour
Mêlent le tout de leurs longs cheveux
Aux lys
Nénuphars
Dans leurs simplicités
Dans leurs nudités
Epleurées
Douceur
Toute relative
Des horloges brisées
Aux champs perdus
Le moineau boude
Comme un poilu
Goinfré
De trop de terre
De trop de sillons
De trop de brimades
De trop de guerres en un mot
Aux humains omniprésents
Et suffisants
Nous avons perdus nos aiguilles
Et j’ai gagné une rose
Jaune
Au parfum
De nos bonbons
Le sucre de nos souvenirs
L’exact parfum
D’une rose jaune
Juste un peu dans l’âge des abandons
Pétales fragiles
Le cœur ouvert
trop doux ,trop flou
La mollesse des chairs apaisées
Pourtant
Un doute clandestin siffle
Hiver
Je t’ai laissé le jardin comme une balle à la mer
Tu pouvais cracher
En cachette
Des roses
Furent-elles jaunes
Et puis nos petits sapins toujours verts
Nos marronniers toujours malades
Le silence des tilleuls plongés dans la torpeur de leurs hibernations
Le soleil
Abrupte
Nettoie l’écorce
Glace les couleurs
Des mousses et de jeunes rameaux
A regarder
Petitement
Le monde est plein de bourgeons
Et de petites fleurs
Blanches ou roses
Et paf !
On se surprend
A penser à l’année nouvelle
A crier pardon aux alouettes
Que la prochaine fois
En amour
Ce sera mieux
On fera mieux
Et puis
Souffle le vent
Alors on regarde
Maternellement
Nos petites fleurs
Petits enfants de nos printemps
On se surprend à surveiller
Le nombre de pétales sur chaque branche
A compter les nids
Et
Comme un orchestre
Fortihisias
Narcisses
Camélias
Montent en gamme
Cries de joies et de couleurs
Le timbre est posé
Le printemps accouché
Ciel d’une simplicité limpide
Profond comme un lac rêveur
Des reflets
Des reflets
Chacun pris dans une lame
Dans une trame
Dans une vague
Dans une larme
Parfois le calme
En appelle
Aux gentils contes
De nos elfes d’enfances
Parfois le calme
En appelle aux tragédies
Mais nous savons
Comment les jeunes filles en mal d’amour
Mêlent le tout de leurs longs cheveux
Aux lys
Nénuphars
Dans leurs simplicités
Dans leurs nudités
Epleurées
Douceur
Toute relative
Des horloges brisées
Aux champs perdus
Le moineau boude
Comme un poilu
Goinfré
De trop de terre
De trop de sillons
De trop de brimades
De trop de guerres en un mot
Aux humains omniprésents
Et suffisants
Nous avons perdus nos aiguilles
Et j’ai gagné une rose
Jaune
Au parfum
De nos bonbons
Le sucre de nos souvenirs
L’exact parfum
D’une rose jaune
Juste un peu dans l’âge des abandons
Pétales fragiles
Le cœur ouvert
trop doux ,trop flou
La mollesse des chairs apaisées
Pourtant
Un doute clandestin siffle
Hiver
Je t’ai laissé le jardin comme une balle à la mer
Tu pouvais cracher
En cachette
Des roses
Furent-elles jaunes
Et puis nos petits sapins toujours verts
Nos marronniers toujours malades
Le silence des tilleuls plongés dans la torpeur de leurs hibernations
Le soleil
Abrupte
Nettoie l’écorce
Glace les couleurs
Des mousses et de jeunes rameaux
A regarder
Petitement
Le monde est plein de bourgeons
Et de petites fleurs
Blanches ou roses
Et paf !
On se surprend
A penser à l’année nouvelle
A crier pardon aux alouettes
Que la prochaine fois
En amour
Ce sera mieux
On fera mieux
Et puis
Souffle le vent
Alors on regarde
Maternellement
Nos petites fleurs
Petits enfants de nos printemps
On se surprend à surveiller
Le nombre de pétales sur chaque branche
A compter les nids
Et
Comme un orchestre
Fortihisias
Narcisses
Camélias
Montent en gamme
Cries de joies et de couleurs
Le timbre est posé
Le printemps accouché
afont- Humeur : reveuse
Re: Des nuances et des pétales
Tu fêtes à ta façon l'arrivée du printemps...
On voit bien que tu aimes les mots et tu les maries de jolies manières
On voit bien que tu aimes les mots et tu les maries de jolies manières
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
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