Paradigme
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Paradigme
Salut, aujourd'hui, je vais vous écrire comme ça pour voir.
Rien en tête en particulier, juste le plaisir d'écrire et de raconter, je ne sais pas quoi encore !
Comme il me faut un point de départ, j'ai depuis 2 jours, le mot paradigme en tête. Et comme je fonctionne un peu comme ça, de suite derrière, j'aurai envie de dire dogme des paras.
Donc, paradigme dogme des, ou, pour Para?
Ah oui, paradigme, c'est une façon de voir les choses, de concevoir une réalité, un point de vue, une représentation, et c'est aussi, les diverses formes qu'un mot peut prendre.
Je sais pas quoi en faire de ce paradigme pour le moment si ce n'est l'idée avec le dogme, tout le monde sait ce qu'est un dogme, c'est bon?
Nan, c'est pas un gros chien méchant, enfin, attendez, je vérifie, je suis pieds-nus, si faut courir... Tiens, v'la madame le chat qui fait ses A-R entre la cuisine et la terrasse, elle s'arrondie à vue d’œil, premières chaleurs, première portée à venir, salope ! La faire stériliser, j'y pense, ça fait chier, mais j'y pense, j'ai pas envie d'avoir à occire des chatons tous les 6 mois, nan merci.
Ouais, ouais, je vous entends gueuler que c'est immonde. Bah, nan, c'est le contraire, des chats y'en a trop, partout en France et dans le monde, ils détruisent les petits éco-systèmes locaux et les plus gros comme en Australie, 18 millions de chats à abattre chez les Australopithèques. Ça cause non ?
Faut arrêter avec toutes ces conneries sur la violence animale et les violences conjugales, déjà rien que dans l'énoncé, vous avez la réponse, la violence est en nous et pis c'est tout!
Vous avez déjà vu un veau venir au jour et se taper la descente jusqu'au sol en guise de baptême de l'air? Comme arrivée dans le monde y'a mieux que de se vriller la nuque et se défoncer le museau même si c'est du gazon en dessous. La v'la la violence!
S'il faut que j'en revienne au genre humain, et quand je dis humain, je me demande si on a encore la même définition pour ce mot... Pas de soucis, oui je suis d'accord, foutre sur la gueule de sa copine ou de sa femme, c'est pas bien. Tu devrais même avoir honte rien qu'à l'idée que ça te vienne en tête. Mais putain, parfois, dans l'envie profonde et intime, on est tous d'accord, putain ce que ça ferait du bien. Une bonne branlée, en guise de point final à un désaccord ou une engueulade sur la température du bain du petit, ou le regard et le sourire qui sont partis pendant la soirée, vers ce connard de bellâtre que ta copine nous a ramené. Bref, c'est pas bien, mais comme c'est mon paradigme, j'en fais ce que je veux.
On parlait de la violence au fait hein, pour resituer. On vient de voir celle engendrée par une tarte en pleine gueule, mais on peut aussi causer des violences qu'on tait, parce qu'en parler ça se fait pas ou c'est pas trop à la mode. La violence engendrée par une décision, un choix, qui impacte directement sur la vie d'un autre. Et ça c'est de la violence quotidienne ma bonne Dame !
Tu vas chez ta boulangère, et ce matin, t'avais la flemme, du coup, c'est weekend, t'y vas en mode crasseux-rafraîchi, j'm'explique :
T'as bu un café, fumé ta clope, t'as dormi en short et t-shirt sur ton canapé, bein tu te passes un coup de flotte sur la tronche, un coup de déo sous les bras et tu chausses tes tongs, puis zou, bagnole 2 km, à peine réveillé, et Bonjour m'dame...
Elle, ce qu'elle voit en premier, c'est ton odeur corporelle qui franchit la distanciation sociale en vigueur, et le mélange transpi-dodo-déo, pour moi aussi l'avoir senti parfois au cours de ma vie, bein c'est pas le top, c'est même parfois plutôt violent de bon matin!
Vous voyez, des exemples y'en a plein. La violence est partout, elle englobe ce monde, elle est ce monde. Même dans l'affrontement millénaire que se livrent les plaques tectoniques, et vas-y que ça se pousse, et vas-y que je te monte dessus et que j'essaie de t'écraser...
Merde, je suis en train de me dire que mon paradigme matinal est placé sous le signe de la violence. Serait-ce à dire, que j'ai une vision violente de mon environnement ? Non, mais que je conçois qu'il faille de la violence pour qu'il y ait la vie, j'y peux rien, c'est comme ça.
Pour le coup, je suis content de pas avoir invité un ou des paras dans les parages. Ça serait parti en sucette à coup sûr, j'ai pas dit qu'ils étaient crétins hein, loin de là, c'est juste qu'eux, on leur a enseigné à se servir de la violence quand le besoin s'en fait sentir. Et là, à la buvette de ce bal de campagne, par ce beau soir d'été, tu vois pas d'inconvénient à coller un coup de boule à une petite minette blonde du village. Dans ta tête, tu viens de passer en mode extermination, rien à foutre, je frappe ce qui passe dans mon champ de vison rétréci par la Kanterbrau. Ouais, y'en a des comme ça, c'est ceux qui ont oublié qu'un jour, tout se paie, que parfois, y'a des paroles, des actes, des gestes, qui vont te suivre toute une vie, qui vont coller à tes baskets, comme un bout de crotte ou un chewing-gum réchauffé par le soleil sur un trottoir. C'est ceux aussi, forts de se savoir fort et craints. Ouais, ils craignent, mais bon, tu composes avec quand t'es pas loin, toi t'as compris que la violence ça craint quand c'est pas toi qui es aux commandes.
J'avoue, je viens de relire entièrement pour la première fois, ouais ça va. Du coup, je me dis que mon paradigme, c'est ce monde, ma façon de trouver un peu de comique là où il y a aussi d'autres émotions. Je sais pas si c'est ma façon de combattre ce que je trouve violent, de le tourner en dérision, de tenter d'en rire, est-ce que ça voudrait dire que je ne sais pas rester sérieux en toutes circonstances. Alors là, je crie NON, clairement ! Avec un grand sourire...
Rien en tête en particulier, juste le plaisir d'écrire et de raconter, je ne sais pas quoi encore !
Comme il me faut un point de départ, j'ai depuis 2 jours, le mot paradigme en tête. Et comme je fonctionne un peu comme ça, de suite derrière, j'aurai envie de dire dogme des paras.
Donc, paradigme dogme des, ou, pour Para?
Ah oui, paradigme, c'est une façon de voir les choses, de concevoir une réalité, un point de vue, une représentation, et c'est aussi, les diverses formes qu'un mot peut prendre.
Je sais pas quoi en faire de ce paradigme pour le moment si ce n'est l'idée avec le dogme, tout le monde sait ce qu'est un dogme, c'est bon?
Nan, c'est pas un gros chien méchant, enfin, attendez, je vérifie, je suis pieds-nus, si faut courir... Tiens, v'la madame le chat qui fait ses A-R entre la cuisine et la terrasse, elle s'arrondie à vue d’œil, premières chaleurs, première portée à venir, salope ! La faire stériliser, j'y pense, ça fait chier, mais j'y pense, j'ai pas envie d'avoir à occire des chatons tous les 6 mois, nan merci.
Ouais, ouais, je vous entends gueuler que c'est immonde. Bah, nan, c'est le contraire, des chats y'en a trop, partout en France et dans le monde, ils détruisent les petits éco-systèmes locaux et les plus gros comme en Australie, 18 millions de chats à abattre chez les Australopithèques. Ça cause non ?
Faut arrêter avec toutes ces conneries sur la violence animale et les violences conjugales, déjà rien que dans l'énoncé, vous avez la réponse, la violence est en nous et pis c'est tout!
Vous avez déjà vu un veau venir au jour et se taper la descente jusqu'au sol en guise de baptême de l'air? Comme arrivée dans le monde y'a mieux que de se vriller la nuque et se défoncer le museau même si c'est du gazon en dessous. La v'la la violence!
S'il faut que j'en revienne au genre humain, et quand je dis humain, je me demande si on a encore la même définition pour ce mot... Pas de soucis, oui je suis d'accord, foutre sur la gueule de sa copine ou de sa femme, c'est pas bien. Tu devrais même avoir honte rien qu'à l'idée que ça te vienne en tête. Mais putain, parfois, dans l'envie profonde et intime, on est tous d'accord, putain ce que ça ferait du bien. Une bonne branlée, en guise de point final à un désaccord ou une engueulade sur la température du bain du petit, ou le regard et le sourire qui sont partis pendant la soirée, vers ce connard de bellâtre que ta copine nous a ramené. Bref, c'est pas bien, mais comme c'est mon paradigme, j'en fais ce que je veux.
On parlait de la violence au fait hein, pour resituer. On vient de voir celle engendrée par une tarte en pleine gueule, mais on peut aussi causer des violences qu'on tait, parce qu'en parler ça se fait pas ou c'est pas trop à la mode. La violence engendrée par une décision, un choix, qui impacte directement sur la vie d'un autre. Et ça c'est de la violence quotidienne ma bonne Dame !
Tu vas chez ta boulangère, et ce matin, t'avais la flemme, du coup, c'est weekend, t'y vas en mode crasseux-rafraîchi, j'm'explique :
T'as bu un café, fumé ta clope, t'as dormi en short et t-shirt sur ton canapé, bein tu te passes un coup de flotte sur la tronche, un coup de déo sous les bras et tu chausses tes tongs, puis zou, bagnole 2 km, à peine réveillé, et Bonjour m'dame...
Elle, ce qu'elle voit en premier, c'est ton odeur corporelle qui franchit la distanciation sociale en vigueur, et le mélange transpi-dodo-déo, pour moi aussi l'avoir senti parfois au cours de ma vie, bein c'est pas le top, c'est même parfois plutôt violent de bon matin!
Vous voyez, des exemples y'en a plein. La violence est partout, elle englobe ce monde, elle est ce monde. Même dans l'affrontement millénaire que se livrent les plaques tectoniques, et vas-y que ça se pousse, et vas-y que je te monte dessus et que j'essaie de t'écraser...
Merde, je suis en train de me dire que mon paradigme matinal est placé sous le signe de la violence. Serait-ce à dire, que j'ai une vision violente de mon environnement ? Non, mais que je conçois qu'il faille de la violence pour qu'il y ait la vie, j'y peux rien, c'est comme ça.
Pour le coup, je suis content de pas avoir invité un ou des paras dans les parages. Ça serait parti en sucette à coup sûr, j'ai pas dit qu'ils étaient crétins hein, loin de là, c'est juste qu'eux, on leur a enseigné à se servir de la violence quand le besoin s'en fait sentir. Et là, à la buvette de ce bal de campagne, par ce beau soir d'été, tu vois pas d'inconvénient à coller un coup de boule à une petite minette blonde du village. Dans ta tête, tu viens de passer en mode extermination, rien à foutre, je frappe ce qui passe dans mon champ de vison rétréci par la Kanterbrau. Ouais, y'en a des comme ça, c'est ceux qui ont oublié qu'un jour, tout se paie, que parfois, y'a des paroles, des actes, des gestes, qui vont te suivre toute une vie, qui vont coller à tes baskets, comme un bout de crotte ou un chewing-gum réchauffé par le soleil sur un trottoir. C'est ceux aussi, forts de se savoir fort et craints. Ouais, ils craignent, mais bon, tu composes avec quand t'es pas loin, toi t'as compris que la violence ça craint quand c'est pas toi qui es aux commandes.
J'avoue, je viens de relire entièrement pour la première fois, ouais ça va. Du coup, je me dis que mon paradigme, c'est ce monde, ma façon de trouver un peu de comique là où il y a aussi d'autres émotions. Je sais pas si c'est ma façon de combattre ce que je trouve violent, de le tourner en dérision, de tenter d'en rire, est-ce que ça voudrait dire que je ne sais pas rester sérieux en toutes circonstances. Alors là, je crie NON, clairement ! Avec un grand sourire...
Aldaron De Molégers- Humeur : Alternance de bleus au gris sombre, selon la météo environnante...
Re: Paradigme
Il y a tout ça dans un seul et simple mot ?
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