A- Les yeux dans les yeux

Les yeux dans les yeux : de Sophie Poly

Quatrième de couverture

En pleine période de Covid, Perrine a 17 ans. Et malgré les moqueries de ses copines, elle garde le masque, même en dehors des murs de l’école. Elle craint de ramener ce fichu virus à la maison et désire par-dessus tout préserver son petit frère qui est asthmatique. La distanciation n’est pas un vain mot, et Perrine sent bien que ses camarades, plus téméraires et plus inconscientes, s’éloignent progressivement d’elle. Perrine écrit sa tristesse dans son journal intime.

Heureusement, il y a Julien, son ami de toujours. Il se méfie autant qu’elle du virus et lui aussi se désolidarise de ses copains qu’il juge totalement irresponsables.

Entre les deux adolescents, quasi isolés des autres par la force des choses, naît une relation nouvelle. Le port du masque ne facilite pas les échanges, et ce sont les regards qui compensent.

Dans son journal, Perrine décrit joliment le langage des yeux qu’elle a appris à décrypter dans toutes ses nuances, et s’étonne de constater, qu’au travers de ces nuances, les sentiments qu’elle et Julien éprouvent, évoluent en parallèle. Perrine raconte « comment les mots trop timides s’enhardissent dans son regard » et que « avant on s’embrassait en fermant les yeux, aujourd’hui, à défaut des gestes, on s’embrase les yeux grands ouverts, jusqu’à en rougir »

Critique

Un premier roman court de Sophie Poly qui s’est fait remarquer de son éditeur par ses publications de nouvelles sur les réseaux sociaux (plus de 18.000 followers)

A 19 ans l’auteure n’est pas très éloignée en âge de Perrine son héroïne, et dans ce roman autobiographique Sophie Poly décrit avec beaucoup de justesse et sans jugement le malaise qui sévit entre adolescents qui ne réagissent pas de façon identique face au virus.

Yeux dans les yeux est aussi l’histoire d’un amour naissant qui s’exprime dans les regards échangés, plus qu’avec les mots et sans les gestes, mais avec tant de vérité !

Un roman joliment écrit et qui rend un peu de fraîcheur à une situation de confinement si lourde à supporter par nous tous. A lire donc et en espérant, comme Sophie Poly l’écrit à la fin : « que lorsque le virus aura disparu, je prie pour que l’incandescence qui brûle dans le regard de Julien ne s’éteigne pas »

Voilà un livre qui donne envie de le lire. Les yeux parlent, vraiment. Et mentent moins que la bouche.

Voilà un livre tout frais et tout beau qui donne envie de le lire. Quoi de plus touchant que ces deux adolescents qui découvrent l'amour.. Bravo Virgul

Un livre qu'on a enfin de lire. J'aimerais suivre pas à pas cet amour naissant qui s'exprime par les yeux.
J'aime beaucoup la dernière phrase du livre

La description du livre est simple, fraîche et belle! On est pris par cette histoire vraiment d'actualité.

Dis moi, pourquoi ne l'écrirais tu pas? Ainsi tu m'en reserverais au moins 3 exemplaires!

Enfin un livre positif sur ce satané virus ! Les yeux qui parlent, c'est exactement cela qu'il fallait "dire"
Ton style est même poétique, je retiens tes dernières phrase et je te commanderais bien une tonne de ce livres pour distribuer aux jeunes ( et même aux vieux) cons qui contestent le masque.

Réapprendre à se regarder c'est une belle leçon à retenir

Excellent écrivain, le livre doit être magnifique. Vivement qu'il soit publié pour de vrai.
Je trouve la critique très bien énoncé, comme chez Sherkane, du professionnalisme.

Ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l'âme ?

Un joli roman à écrire, Virgul !