B. SOS d'un terrien en détresse

Partance pour une longue nuit de voyage. Aux abords du périphérique, des centaines de minuscules tentes bleues, sous la pluie battante. Abris dérisoires. Des bras se tendent, sourires mouillés, langues inconnues. Il a suffi d’un regard. Nous avons sorti toute la nourriture préparée pour le long trajet et les jours suivants, l’avons offerte à toutes ces mains tremblantes de froid qui déjà, se partageaient la manne.  Repus quelques heures misérables. Jamais nous n’oublierons sous la fureur du temps leurs sourires éclatants. Si peu pour ces sans toits ne pouvant pas même se réchauffer à la chaleur de leur « toi ».

(101 mots)

Veux-tu bien ajouter un B. devant ton titre ?

Bonjour Amanda,
C'est fait.

Merci ! Un texte bien triste et actuel. Je n'ai pas bien compris la tournure de la dernière phrase.

Je voulais dire qu'ils étaient "seuls" (peu avaient femme et enfants). Ils n'avaient pas même, près d'eux, quelqu'un d'unique à leur yeux et leur coeur ("toi").

La longue errance de ces "sans toit".
C'est très bien décrit et on leur souhaite de trouver la chaleur humaine si rare de nos jours.

Je le leur souhaite aussi. La scène s'est déroulée à Paris, c'était impressionnant. Et nous, impuissants que nous étions, que nous sommes. Merci à toi Zephyrine :-)

Tres belle anecdote de vie, et beau partage.

je pense a toutes ces queues de soupes populaires qui ont grandi d'un coup avec le Covid, dont une dans mon quartier ou on y trouve maintenant des familles entières.

Merci Sprite pour ton retour :-) L'anecdote date de plusieurs années, mais tu as raison, avec ce qui nous arrive depuis un an, c'est plus fort encore.

On les oublie souvent les "sans toit" et c'est bien triste !!

Eh bien là, on y a pensé, Brigou ! :-)

C'est un beau geste de générosité et d'humanité. Bravo !

Merci Françoise mais je ne le vois vraiment pas ainsi. C'est un geste juste normal, ce qui ne l'est pas ce sont ces tentes sous la pluie et ces bras tendus dans le froid. :-)

Oui, bien sûr, mais tant de personnes se seraient détournés d'eux et auraient fait semblant de ne pas les voir.
Je suis d'accord avec toi, Amélie, cela ne devrait pas exister... tout le monde devrait avoir un toit sur la tête, nous sommes d'accord.