A. Un héros

Il faisait encore sombre lorsqu’il quitta la maison .

Victor faisait partie d’un réseau de résistance appelé « Comète » pendant la seconde guerre mondiale.
Ce réseau composé de plus de 2000 membres et dont la devise était « Pugna quin percutias « (Combattre sans frapper), aidait les soldats et aviateurs alliés à retourner au Royaume Uni.

Victor se rendait ce jour là cad le 19 novembre 1943 chez les M .pour connaître les dernières nouvelles.
Ce ne fut pas M. qui lui ouvrit la porte mais la Gestapo.
Victor tenta de s’échapper mais il fut abattu.

Victor était mon oncle et bien que je ne l’ai jamais connu, étant née en 1944, j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour lui . Il a toujours été pour moi, un grand héros. Chaque année, le jour de ce triste anniversaire, mon père nous emmenait nous, ses enfants, afin de nous recueillir sur le lieu de sa mort .
Je voyais alors mon père pleurer ...

La photo de Victor figure dans un grand livre intitulé « Héros et Martyrs » 1940-45 Les fusillés.
Quel bel homme.

Il faisait encore sombre lorsqu’il quitta la maison. Mais son courage tranquille , son abnégation, son héroïsme ,éclaire ma maison ma famille encore aujourd’hui.

Un bel hommage à ton oncle
Et c'est bien de ne pas oublier tous ces hommes et femmes qui ont lutté pour la (notre) liberté

Bonne idée cette interprétation de la photo.
Ces hommes et femmes risquaient leur vie, il ne faut pas les oublier !

Ca sent le vécu. Un bien bel hommage a cet oncle qui continue de vivre dans le souvenir.

J'aime beaucoup cette devise: Pugna quin percutias, les combattants de la non-violence. Bravo a eux!

C'est toujours très émouvant d'évoquer les membres de notre famille que nous n'avons pas connus et qui sont exemplaires. Par ton texte tu le fais revivre et nous t'accompagnons dans son souvenir en te lisant.

Merveilleux témoignage. Il ne faut pas oublier ces gens courageux sur lesquels reposent nos racines

Que voilà un bel hommage rendu à ton oncle assassiné par la Gestapo, de sinistre mémoire.
Je comprends le chagrin de son père. Il est des douleurs qui ne peuvent s'éteindre.
Un frère de mon père est mort sur le champ de bataille. C'est tragique aussi, mais le combat de ton oncle avait une dimension autre.
Hélas de par le monde les hommes continuent à mourir « pour des idées n'ayant plus cours le lendemain » comme chantait Brassens…

Beau témoignage, bel hommage, il est des choses qu'il est important de se rappeler...