A. Surprise!
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A. Surprise!
Solidement menottés et encadrés par les gendarmes, les deux hommes sont introduits dans le bureau du commissaire Dupin.
Celui-ci ne lève pas les yeux du dossier qui l'occupe et laisse mijoter les deux malfaiteurs. C'est sa technique et il aime s'en vanter.
Dix minutes passent, l'ambiance est pesante.
Puis, Jean Dupin se dit que l'attente a assez duré. Il lève la tête et observe les deux comparses qui semblent détendus et le comble c'est qu'ils ont le sourire aux lèvres.
Dupin voudrait en finir le plus rapidement possible, mais il commence à douter...
Enfin, l'interrogatoire peut commencer :
- Messieurs, veuillez vous identifier, je vous prie.
Le premier se présente sans se départir de son sourire :
- Lebrun René, 40 ans. J'habite le village depuis toujours, je suis plombier.
Le second enchaîne et ose même un clin d'oeil au commissaire.
- Binard Michel, 40 ans. Je suis né ici et je n'ai jamais quitté le village, je suis électricien.
Leur attitude trouble Jean Dupin qui relit pour la dixième fois le procès verbal dressé par les gendarmes et dit :
- Ainsi, vous vous êtes introduits chez la veuve Michard, vous l'avez menacée de, hum....passons, si elle vous dénonçait et vous lui avez dérobé 5 bouteilles de Gin, 5 bouteilles de Pastis et 6 bouteilles de vin dont vous avez regretté le goût de piquette!
- Oh commissaire, se défend Lebrun, la veuve Michard est une alcoolique notoire et nous voulions lui donner une leçon.
- Et puis, déclare Binard, nous avions quelque chose à fêter...
- Silence s'écrie le commissaire en frappant sur la table.Vous n'avez de leçon à donner à personne, vous vous prenez pour qui?
Binards se retient de rire et ajoute :
- Monsieur le com..., Jean, tu nous reconnais? Ce n'était pas bien méchant, tu vois, on a appris que tu venais d'être nommé ici dans le village où tu es né et que tu as quitté à l'âge de 15 ans et on cherchait une occasion de te revoir. Tu te souviens de nous quand-même?
Dupin n'en revient pas, il croit rêver : René Lebrun, Michel Binard et lui , trois garnements, un trio inséparable. Ils en ont fait des coups foireux quand ils avaient 10 ou 11 ans! Il se met à rire :
La mère Michard! Vous vous souvenez, le jour où on avait mis des crottes de chien dans sa boîte aux lettres et que pour nous punir elle nous a vidé un seau d'eau sur la tête depuis la fenêtre de sa chambre à coucher?
Le trio s'esclaffe de bon coeur, les gendarmes n'en croient pas leurs yeux quand Dupin leur demande d'enlever les menottes aux vauriens.
Il déclare :
- Nous allons nous rendre chez la plaignante et vous vous excuserez, on lui rendra les bouteilles et...
- Ah non, Jean! Pour fêter nos retrouvailles, nous les boirons à sa santé!
- Non, non et non, on fêtera ça autrement!
A ce moment, René Lebrun sort une photo écornée de sa poche, on peut les voir tous les trois assis sur un muret, l'amitié, la joie et la complicité se lit sur leur visage.
- Je me souviens, dit Jean, c'est madame Ménard qui a pris cette photo, elle nous trouvait charmants, mais pas très propres!
Ils quittent le commissariat en se tenant par le bras, ils rient encore de toutes leurs bêtises. C'était il y a bien longtemps.
C'était le bon temps, celui qui ne revient jamais...
Celui-ci ne lève pas les yeux du dossier qui l'occupe et laisse mijoter les deux malfaiteurs. C'est sa technique et il aime s'en vanter.
Dix minutes passent, l'ambiance est pesante.
Puis, Jean Dupin se dit que l'attente a assez duré. Il lève la tête et observe les deux comparses qui semblent détendus et le comble c'est qu'ils ont le sourire aux lèvres.
Dupin voudrait en finir le plus rapidement possible, mais il commence à douter...
Enfin, l'interrogatoire peut commencer :
- Messieurs, veuillez vous identifier, je vous prie.
Le premier se présente sans se départir de son sourire :
- Lebrun René, 40 ans. J'habite le village depuis toujours, je suis plombier.
Le second enchaîne et ose même un clin d'oeil au commissaire.
- Binard Michel, 40 ans. Je suis né ici et je n'ai jamais quitté le village, je suis électricien.
Leur attitude trouble Jean Dupin qui relit pour la dixième fois le procès verbal dressé par les gendarmes et dit :
- Ainsi, vous vous êtes introduits chez la veuve Michard, vous l'avez menacée de, hum....passons, si elle vous dénonçait et vous lui avez dérobé 5 bouteilles de Gin, 5 bouteilles de Pastis et 6 bouteilles de vin dont vous avez regretté le goût de piquette!
- Oh commissaire, se défend Lebrun, la veuve Michard est une alcoolique notoire et nous voulions lui donner une leçon.
- Et puis, déclare Binard, nous avions quelque chose à fêter...
- Silence s'écrie le commissaire en frappant sur la table.Vous n'avez de leçon à donner à personne, vous vous prenez pour qui?
Binards se retient de rire et ajoute :
- Monsieur le com..., Jean, tu nous reconnais? Ce n'était pas bien méchant, tu vois, on a appris que tu venais d'être nommé ici dans le village où tu es né et que tu as quitté à l'âge de 15 ans et on cherchait une occasion de te revoir. Tu te souviens de nous quand-même?
Dupin n'en revient pas, il croit rêver : René Lebrun, Michel Binard et lui , trois garnements, un trio inséparable. Ils en ont fait des coups foireux quand ils avaient 10 ou 11 ans! Il se met à rire :
La mère Michard! Vous vous souvenez, le jour où on avait mis des crottes de chien dans sa boîte aux lettres et que pour nous punir elle nous a vidé un seau d'eau sur la tête depuis la fenêtre de sa chambre à coucher?
Le trio s'esclaffe de bon coeur, les gendarmes n'en croient pas leurs yeux quand Dupin leur demande d'enlever les menottes aux vauriens.
Il déclare :
- Nous allons nous rendre chez la plaignante et vous vous excuserez, on lui rendra les bouteilles et...
- Ah non, Jean! Pour fêter nos retrouvailles, nous les boirons à sa santé!
- Non, non et non, on fêtera ça autrement!
A ce moment, René Lebrun sort une photo écornée de sa poche, on peut les voir tous les trois assis sur un muret, l'amitié, la joie et la complicité se lit sur leur visage.
- Je me souviens, dit Jean, c'est madame Ménard qui a pris cette photo, elle nous trouvait charmants, mais pas très propres!
Ils quittent le commissariat en se tenant par le bras, ils rient encore de toutes leurs bêtises. C'était il y a bien longtemps.
C'était le bon temps, celui qui ne revient jamais...
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A. Surprise!
Quelle drôle d’idée que de provoquer les retrouvailles de cette façon
Je sais que tu avais écrit un texte que tu as perdu en cours de route et je te félicite d’avoir réussi à, malgré tout, écrire un autre texte pour cette consigne ( je ne sais pas si j’aurais eu le courage de le refaire si j’avais été à ta place) et pour ça je double mon bravo
Je sais que tu avais écrit un texte que tu as perdu en cours de route et je te félicite d’avoir réussi à, malgré tout, écrire un autre texte pour cette consigne ( je ne sais pas si j’aurais eu le courage de le refaire si j’avais été à ta place) et pour ça je double mon bravo
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Surprise!
Originale cette manière de reprendre contact, heureusement que leur copain a gardé le sens de l'humour
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A. Surprise!
Et oui, Martine, c’est pas comme dans la vraie vie!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A. Surprise!
Le genre de situation cocasse qui a plus de chance d'arriver lorsqu'on n'a pas quitté son village natal. L'ambiance est bon enfant et détendue, un fait divers de village qui fait sourire...
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: A. Surprise!
Enfin un texte qui se termine bien, dans l'humour et la bonne humeur.
Je plussoie la remarque d'Admin, sachant que tu as du recommencer ton texte perdu pour des raisons techniques. C'est très courageux de ta part et cela valait la peine de nous le donner à lire. Et donc moi aussi je
Je plussoie la remarque d'Admin, sachant que tu as du recommencer ton texte perdu pour des raisons techniques. C'est très courageux de ta part et cela valait la peine de nous le donner à lire. Et donc moi aussi je
Amanda- Humeur : positivement drôle
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