pavillon
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pavillon
Pavillon
Tard le soir
Le carnage encore fumant
Les assiettes brisées
La table renversée
Les torchons jetés
Les mouchoirs écartelés
Tous aux abris des coins
Des ombres des coins
Souvent mon père
Tard le soir
Claquait la porte du pavillon
Nos cœurs sursautés
Et la paix honteuse
Pénétraient le pavillon
Sous la nuit
Se repliaient les forces survivantes
Les mots
Les pleurs
Reste cette nuit
Ou j’embrassait le monstre sous le lit
Reste cette nuit
Ou j’enviais
D’être sombre
Rester à l’aube
Les yeux gonflés
Tant pleurer
Mon malheur
Me tenait haut en apesanteur
Comme un cerf-volant
La terre si lourde
Une planète si petite
Ce jour là
J’appris à ne pas être
A délester
Détester
Tout sauf
La musique de mes nerfs
La dance des points d’interrogations inconsolables
Poings de boxeurs
A l’heure des bureaux
Le nègre s’en va
L’invisible qui tient l’aspirateur
Et les entreprises
Nous aspirent proprement
Nègre
Nègre
Peau noire
Peau blanche
Simplement
Un type claque du doigt
Tu n’existes pas
Ou t’existes plus
Dans la pensée du monde de l’homme qui claque des doigts
Toi déjà
Naufragé
Alors
Alors on préfère être personne
Souffler fort
Boire fort
Oublier fort
Être fort absent
Perdu dans nos savanes
Comme les derniers éléphants
Nous avons la force mais pas les mots
Nous avons les mots mais pas la force
Nous mesurons notre solitude
Devant les murs périphériques des villes
Les voitures tracent de leurs feux rapides
Des rails inaccessibles
Descendre des canettes
Ivres et fantômes
La ville nous traverse
Nos manques la pénètrent
Nos addictions nous transpercent
Et toujours
Un homme s’échappe
Un enfant entend
Le brouillard broie l’aube
La douleur abrutie l’absence
Des mots invisibles
Tard le soir
Le carnage encore fumant
Les assiettes brisées
La table renversée
Les torchons jetés
Les mouchoirs écartelés
Tous aux abris des coins
Des ombres des coins
Souvent mon père
Tard le soir
Claquait la porte du pavillon
Nos cœurs sursautés
Et la paix honteuse
Pénétraient le pavillon
Sous la nuit
Se repliaient les forces survivantes
Les mots
Les pleurs
Reste cette nuit
Ou j’embrassait le monstre sous le lit
Reste cette nuit
Ou j’enviais
D’être sombre
Rester à l’aube
Les yeux gonflés
Tant pleurer
Mon malheur
Me tenait haut en apesanteur
Comme un cerf-volant
La terre si lourde
Une planète si petite
Ce jour là
J’appris à ne pas être
A délester
Détester
Tout sauf
La musique de mes nerfs
La dance des points d’interrogations inconsolables
Poings de boxeurs
A l’heure des bureaux
Le nègre s’en va
L’invisible qui tient l’aspirateur
Et les entreprises
Nous aspirent proprement
Nègre
Nègre
Peau noire
Peau blanche
Simplement
Un type claque du doigt
Tu n’existes pas
Ou t’existes plus
Dans la pensée du monde de l’homme qui claque des doigts
Toi déjà
Naufragé
Alors
Alors on préfère être personne
Souffler fort
Boire fort
Oublier fort
Être fort absent
Perdu dans nos savanes
Comme les derniers éléphants
Nous avons la force mais pas les mots
Nous avons les mots mais pas la force
Nous mesurons notre solitude
Devant les murs périphériques des villes
Les voitures tracent de leurs feux rapides
Des rails inaccessibles
Descendre des canettes
Ivres et fantômes
La ville nous traverse
Nos manques la pénètrent
Nos addictions nous transpercent
Et toujours
Un homme s’échappe
Un enfant entend
Le brouillard broie l’aube
La douleur abrutie l’absence
Des mots invisibles
afont- Humeur : reveuse
Re: pavillon
Tu écris de très jolis poèmes , mais ne sois pas triste si tu as peu de commentaires ici, le but premier de ce forum étant surtout les textes avec des consignes imposées. Il faut parfois sortir de sa zone de confort, on est souvent surpris du résultat.
J’espère te lire sur une prochaine consigne. Vas- y, lance toi, tu ne le regrettera pas
J’espère te lire sur une prochaine consigne. Vas- y, lance toi, tu ne le regrettera pas
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
merci
Merci beaucoup de votre compliment et conseil
J’ai appartenu longtemps à un atelier d'écriture à Nogent sur marne 94 (mais je suis bryarde ), je peux travailler sur consignes
Mais dans l'ensemble je raconte les choses , de moi, des autres, des extraits de textures dont j'aime être la passeuse
J’avoue écrire à la limite de l'écriture automatique comme un chat lâche ses boules à poils, c'est éruptif mais très concentré
J’aime la photo
Je suis fascinée par le polaroid, l'idée du polaroid , photos floues immédiates
Le bonheur de l'écriture est cependant qu'une phrase en impose une autre
Les idées ressemblent aux voies de chemins de fer d'entrés ou de sorties de grandes gares, avec les centres de distributions et des centres de réparations ou d'abandons
La difficulté est que je suis dysorthographique
Mais j'aime couver un texte comme une mauvaise fièvre
J’ai un autre de triage tout aussi atypique, mon blog : la femme penchée sur mediapart
C’est vrai que je cherche des lieux d'expressions et je suis contente de poster des textes chez vous, même orphelins
Le reste du temps , je peins , je partage mon temps entre ces diverses choses
J’ai appartenu longtemps à un atelier d'écriture à Nogent sur marne 94 (mais je suis bryarde ), je peux travailler sur consignes
Mais dans l'ensemble je raconte les choses , de moi, des autres, des extraits de textures dont j'aime être la passeuse
J’avoue écrire à la limite de l'écriture automatique comme un chat lâche ses boules à poils, c'est éruptif mais très concentré
J’aime la photo
Je suis fascinée par le polaroid, l'idée du polaroid , photos floues immédiates
Le bonheur de l'écriture est cependant qu'une phrase en impose une autre
Les idées ressemblent aux voies de chemins de fer d'entrés ou de sorties de grandes gares, avec les centres de distributions et des centres de réparations ou d'abandons
La difficulté est que je suis dysorthographique
Mais j'aime couver un texte comme une mauvaise fièvre
J’ai un autre de triage tout aussi atypique, mon blog : la femme penchée sur mediapart
C’est vrai que je cherche des lieux d'expressions et je suis contente de poster des textes chez vous, même orphelins
Le reste du temps , je peins , je partage mon temps entre ces diverses choses
afont- Humeur : reveuse
Re: pavillon
Comme admin, je trouve tes écrits sombre et jolis, par contre, ne te sent pas obligé de participer aux consignes. C'est avant tout toi qui choisit et autant se faire plaisir en choisissant quoi écrire, comment et quand. faire plaisir aux lecteurs est la cerise plus que le gâteau, bien que flatter son égo soit aussi un bon motif ...
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Feuille- Humeur : pop pop rebellion
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