A - Tortures bienfaisantes

Cette semaine, je reprends mes visites au cabinet de physiothérapie voisin. Suite à une chute malencontreuse (mais en existe-t-il de bienheureuse ?) qui m’a bousillé le peu de cartilage résiduel entre ma rotule et ma tête de tibia, je suis condamnée à marcher encore plus difficilement que ma mère bientôt nonagénaire.
C’est pas cric, crac ou croc, mais ouille, aïe et re-ouille, arthrose contre arthrose, os contre os. Oui, je suis encore capable de boitiller jusqu’au coin de la rue, chez l’épicier ou le pharmacien, ce n’est pas vital, mais bien enquiquinant.
J’espère que « ma » physio pourra m’aider à renforcer les muscles latéraux du genou pour améliorer la situation. Comme je la connais, elle va d’abord tâter le terrain, faire des ultra-sons, puis me jucher sur un machin instable et me lancer la baballe, comme à un chien-chien.
Ensuite, quelque chose me dit qu’elle ne va pas en rester là, elle a des ressources insoupçonnables pour me torturer « pour mon bien ». Il y a déjà eu l’électrothérapie, des plaques de boues chaudes, des rubans élastiques scotchés sur mes articulations (épilation garantie quand on les enlève) et, pour mon talon, elle est allé jusqu’au marteau-piqueur !

Une vraie torture! Aïe, Aïe, Aïe !
Belles descriptions des sévices que tu as du subir!
Si c’est du vécu...je te souhaite un bon rétablissement !

Un petit ”e” à ajouter dans la dernière phrase.

Je ne sais pas si c'est du vécu mais j'espère ne jamais connaitre tous les "soins" (pour notre bien) que tu décris au dernier paragraphe. Cela donne la chair de poule.