A. Bonnie and Clyde
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A. Bonnie and Clyde
Au cœur de la France profonde…
Jean, surnommé « Johnny » pour des raisons évidentes…
Marie, surnommée « Maryline » pour des raisons apparentes…
Ces deux là ne pouvaient pas se rater !
C’était plié, le couple explosif de l’année 1970, couronnement des Golden Sixties.
1970 : en cavale à Las Vegas, la ville de leurs rêves pour un mariage express.
Et le rêve devint réalité quand Marilyne joua leurs dernières économies au casino du Caesar’s Palace.
Bingo !
Le couple toucha le pactole.
Johnny en investit une bonne partie dans l’acquisition de son idole, à savoir le dernier modèle d’Harley Davidson.
Maryline compléta en achetant des tenues en cuir noir, bottes de rocker et chaînes autour du cou.
C’est ainsi qu’ils parcoururent au gré de leur fantaisie la mythique Road 66, le Grand Canyon, le Colorado, poussant même jusqu’à San Diego.
Ils s’entourèrent rapidement d’une sacrée bande de motards qui leur jurèrent fidélité à la vie, à la mort !
Ah, les belles soirées où le rock régnait en roi, où le bourbon siroté en commun dans des motels improbables leur ouvrait une liberté inégalée.
Ah ! La belle vie !
Quelques décennies plus tard, le pactole se trouva réduit à une peau de chagrin et les copains disparurent comme par enchantement.
Il fallut agir.
Ils tentèrent sans succès divers petits boulots.
Johnny et Maryline, la soixantaine bien sonnée, marqués par leurs dernières années de galère n’étaient plus aussi vaillants.
Mais renoncer à leur liberté et rentrer au pays, cela, jamais !
Ils se séparèrent de leur moto, la mort dans l’âme.
Avec leurs derniers dollars, ils firent l’acquisition d’une Vespa des années 50 en bon état et se procurèrent aisément un colt au Magasin Général.
Ils troquèrent leurs fringues de rockers contre des tenues plus adaptées à des personnes d’âge mûr.
Et c’est ainsi qu’ils poursuivirent leur road trip à la « Bonnie and Clyde », un rien plus vieux que les vrais, un rien moins armés mais tout aussi déterminés !
En vieux couple de retraités bien tranquilles, un peu déjantés sur leur Vespa, ils braquaient en douce par ci, par là, une station-service, une pizzeria, un drive-in et même une église.
Ils passaient inaperçus, insoupçonnables, Jean et Marie.
Ah, la belle vie !
Ils ne tuèrent jamais personne, cela, il faut le dire. A peine tiraient-ils dans les pneus d’éventuels poursuivants en poussant leur cri de guerre : « De toute façon, vous n’en sortirez pas vivants »
Jean, surnommé « Johnny » pour des raisons évidentes…
Marie, surnommée « Maryline » pour des raisons apparentes…
Ces deux là ne pouvaient pas se rater !
C’était plié, le couple explosif de l’année 1970, couronnement des Golden Sixties.
1970 : en cavale à Las Vegas, la ville de leurs rêves pour un mariage express.
Et le rêve devint réalité quand Marilyne joua leurs dernières économies au casino du Caesar’s Palace.
Bingo !
Le couple toucha le pactole.
Johnny en investit une bonne partie dans l’acquisition de son idole, à savoir le dernier modèle d’Harley Davidson.
Maryline compléta en achetant des tenues en cuir noir, bottes de rocker et chaînes autour du cou.
C’est ainsi qu’ils parcoururent au gré de leur fantaisie la mythique Road 66, le Grand Canyon, le Colorado, poussant même jusqu’à San Diego.
Ils s’entourèrent rapidement d’une sacrée bande de motards qui leur jurèrent fidélité à la vie, à la mort !
Ah, les belles soirées où le rock régnait en roi, où le bourbon siroté en commun dans des motels improbables leur ouvrait une liberté inégalée.
Ah ! La belle vie !
Quelques décennies plus tard, le pactole se trouva réduit à une peau de chagrin et les copains disparurent comme par enchantement.
Il fallut agir.
Ils tentèrent sans succès divers petits boulots.
Johnny et Maryline, la soixantaine bien sonnée, marqués par leurs dernières années de galère n’étaient plus aussi vaillants.
Mais renoncer à leur liberté et rentrer au pays, cela, jamais !
Ils se séparèrent de leur moto, la mort dans l’âme.
Avec leurs derniers dollars, ils firent l’acquisition d’une Vespa des années 50 en bon état et se procurèrent aisément un colt au Magasin Général.
Ils troquèrent leurs fringues de rockers contre des tenues plus adaptées à des personnes d’âge mûr.
Et c’est ainsi qu’ils poursuivirent leur road trip à la « Bonnie and Clyde », un rien plus vieux que les vrais, un rien moins armés mais tout aussi déterminés !
En vieux couple de retraités bien tranquilles, un peu déjantés sur leur Vespa, ils braquaient en douce par ci, par là, une station-service, une pizzeria, un drive-in et même une église.
Ils passaient inaperçus, insoupçonnables, Jean et Marie.
Ah, la belle vie !
Ils ne tuèrent jamais personne, cela, il faut le dire. A peine tiraient-ils dans les pneus d’éventuels poursuivants en poussant leur cri de guerre : « De toute façon, vous n’en sortirez pas vivants »
Amanda- Humeur : positivement drôle
Re: A. Bonnie and Clyde
Ton texte pourrait être le synopsis d'un film bien déjanté avec gags à gogo !
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: A. Bonnie and Clyde
Bonnie and Clyde façon quatrième âge !
Faut confier la réalisation du film à Didier Bourdon avec les ex – inconnus !
Faut confier la réalisation du film à Didier Bourdon avec les ex – inconnus !
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"Écrire, c'est brûler vif, mais aussi renaître de ses cendres. "
Blaise Cendrars
ICI : Le Blog d'AlainX
alainx- Humeur : ça va ! et vous ?
Re: A. Bonnie and Clyde
Un sacré couple!
Ça ferait un bon film effectivement.
Ça ferait un bon film effectivement.
madeleinedeproust- Humeur : littéraire...
Re: A. Bonnie and Clyde
Sacrée mue de la Harley à la Vespa ! On les voit presque s'éloigner sur fond de soleil couchant à la "I'm a poor lonesome cowboy".
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Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
RE A : Bonnie and Clyde
Après quelques années de vie de rêve , ils ne pouvaient que sombrer dans la délinquance pour assurer leur avenir puisque leurs " amis" les délaissaient , au moins garderont t'ils de beaux souvenirs !
automne- Humeur : égale
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