A : Amour perdu

Je te jure qu'il est urgent d'être heureux , souviens toi Camille , de cette phrase que je t'ai adressé , il y a dix ans ,alors que tu étais mon assistante .

J'étais à l'aube de la cinquantaine et je pensais que tu serais mon dernier amour , je t'aurais même donné un enfant ,puisque tu avais vingt ans de moins que moi , mais tu n'en voulais pas .
 
Toi aussi , je suis sur que tu m'aimais , tu as peur des mots? C'est avec ça qu'on fait la vérité .

Nous avons partagé de belles années , tu semblais apprécier la vie dorée que je t'offrais , je te revois en Grèce quand tu dansais dans ta longue robe fleurie , tu attirais le regard des hommes et je craignais déjà de te perdre un jour .

C' est ce qui est  arrivé , car, peu à peu, tu t'es éloignée de moi , j'ai compris que tu aimais quelqu'un d'autre quand tu me disais partir en week-end chez ta mère .

Tu as fini par me quitter définitivement et je suis seul aujourd'hui mais je me murmure : A défaut de pardon laisse venir l'oubli .

Une histoire de tous les jours qui te permet d'intégrer avec brio les phrases de la consigne ! Excellent, Automne !

Une de ces histoires à la fois simple et tragique, comme certaines « de tous les jours » comme dit Amanda. Et aussi il est vrai que les phrases sont parfaitement intégrées dans un texte fluide.
Qui n'a pas connu dans son entourage proche ou lointain des histoires de ce genre où les différences d'âge finissent en incompatibilités à bien des niveaux des personnes.

Pas mal cette histoire!

Tu as bien placé les phrases imposées et gratinées !
Un texte bien travaillé ! Bravo.

Une histoire d’amour banale, très bien écrite et dans laquelle les phrases imposées prennent tout leur sens.

En peu de mots, tu as l'art Automne de raconter un amour fini et on ressent toute la tristesse du narrateur.

Un texte bref, mais qui intègre toutes les phrases et qui dit tout...
Bravo Automne