C. Les petits-enfants

Comme beaucoup de grands-parents, pendant les vacances, nous avons la garde de nos petits-enfants à un moment ou un autre. Nous les avons eus chez nous en juillet. Nous nous creusions chaque jour la tête pour leur trouver une occupation, une sortie, quelque chose qu’ils n’aient pas l’occasion de faire avec leurs parents ou autres grands-parents.
Ce jour-là, nous sommes allés dans la forêt avec des vieilles couvertures pour construire un abri sous les arbres. Je pensais qu’il allait être facile de les accrocher aux branches (nous avions pris de la ficelle et un opinel) mais finalement, les arbres n’ont pas été très coopératifs. Il a fallu chercher un grand moment pour en trouver un qui ait une forme se prêtant au projet. Finalement, il n’y en avait pas. Nous avons du improviser, s’accommoder de ce qu’on trouvait et, heureusement, nos petits-enfants se contentent de peu et s’enthousiasment facilement. Tout de suite, ils ont joué aux aventuriers et leur imagination débordante a fait le reste.
Pendant qu’ils se démenaient, aux prises avec de méchants pirates qui avaient envahi leur île, nous avons pu déplier nos sièges Décathlon et sortir nos bouquins.
Au bout de ces deux semaines de garde, nous étions fatigués et contents que ça se termine. Dans les jours qui ont suivi, nous avons savouré notre tranquillité.
Finalement, je me dis que c’est un grand bonheur que cette possibilité d’alterner les moments avec et les moments sans. Les uns nous permettant d’apprécier les autres et inversement.