A.C'est le bonnet !

Il faut de la patience pour tricoter…

Cousine Germaine a toujours été une adepte du tricot depuis son jeune âge. Elle a commencé par une écharpe. C’est facile :c’est tout le temps tout droit et au point à l’endroit et… ça peut rapporter gros.
Elle a donc continué avec des écharpes et encore des écharpes à n’en plus finir .Toute la famille et tous les voisins en possèdent une, commandée et achetée à cousine Germaine.

C’est à la suite à la demande de son petit fils Emile, qu’ elle reprit à nouveau ses aiguilles pour lui confectionner cette fois ,un bonnet de laine . Quand on a 90 ans et pas toute sa tête et tous ces yeux ce n’est pas évident d’autant que cette fois elle a décidé de mettre les bouchées double en mélangeant les couleurs et les points (un à l’endroit puis un à l’envers). Faut surtout pas se tromper. C’est pour Noël qu’elle doit terminer son travail car c’est le cadeau qu’elle compte déposer sous le sapin.

Ce bonnet à tricoter l’occupe à temps plein : c’est la première fois qu’elle entreprend une nouvelle aventure et il lui faut apprendre la patience car ce n’est pas comme une écharpe dont elle connaît par cœur le parcours à effectuer pour arriver au résultat final. Là, L’Emile veut des couleurs ( du blanc et du bleu) et des motifs à dormir debout mais là elle ne peut pas ( s’endormir) et c’est courageusement qu’elle se lève le matin avec la résolution d’aller de l’avant en faisant au minimum 10 lignes par jours : 5 le matin et 5 l’après midi.
Il lui en a fallu du temps pour arriver au bout de son ouvrage mais elle a tenu bon jusqu’à la fin.

Oui, cousine Germaine a rendu l’âme la veille de Noël . Sa fille l’a trouvée couchée au pied du sapin serrant le bonnet contre son cœur.
Il était tellement beau que personne n’a remarqué qu’il y manquait le pompon.

Où l'on apprend que tricoter fait vivre longtemps…

ma mère aurait dit : il manque le pompon ! Ça c'est le bouquet !

Très jolie histoire

Une sorte de conte de Noël en somme...

Quelle jolie histoire! Tu as l'art de bien nous raconter des petits faits de vie.

C'est un bonnet fait avec tant d'amour,espérons Charlotte qu' Emile le conserve longtemps.

On aimerait toutes et tous avoir une grand-mère comme Germaine  ...

Belle histoire !

Une charmante histoire douce-amère !
Ma grand-mère était une grande tricoteuse, chaque hiver elle tricotait un pull et un bonnet identiques pour ma mère, mon père et moi !

Un bonnet tricoté avec coeur et persévérance, et une belle histoire d'amour. Merci Charlotte! C'est tout doux à lire.