A. Marathon : La croisière s'amuse ( 1)

Amanda Mar 4 Fév 2020 - 10:12

La croisière s'amuse...

ou pas...
Je vous laisse juges !

Vous y avez cru, vous, que pour partir en croisière, il suffisait de fermer la porte de la maison et hop, par un coup de baguette magique, de vous retrouver dans une cabine sur un joli bateau ?
Noon, grave erreur !!!
Avant d'arriver au bateau il faut d'abord monter dans un avion.
De Bruxelles à Porto, à peine deux bonnes heures de vol. Pfft ! Peccadille...
Mais comptez trois heures à l'avance avant le départ pour les formalités...Ah oui, quand même...

Car, maintenant, depuis les horribles attentats à l'aéroport, les mesures de sécurité ont été drastiquement renforcées, ce qui est logique.
Ce qui l'est moins, c'est que plus aucun véhicule ne peut s'arrêter devant le hall des départs. Auparavant le taxi nous déposait au « dépose-minute », poétiquement baptisé « Kiss and drive » et en quelques minutes on entrait dans le bâtiment.

Aujourd'hui, il doit s'arrêter à un endroit bien précis et vous laisse vous débrouiller, vous et vos bagages pour trouver le bon chemin à une vingtaine de minutes de marche. Vous me direz que ce n'est pas grave, sauf s'il pleut ( et en Belgique il pleut beaucoup en hiver et un peu moins en été!) et que vous transportez de lourdes valises, ce qui est notre cas.
Car, inexpérimentés comme nous étions, nous avons scrupuleusement respecté les recommandations du croisiériste en emportant une tenue adéquate pour chaque jour, dont pour l'Homme un veston et une cravate pour la soirée du Capitaine (j'en reparlerai plus loin)
Finalement de files, en files, de contrôle en contrôle, nous sommes enfin arrivés à l'endroit où notre avion était censé se trouver ( avec quand même une heure d'avance)
Mais la chance n'est pas avec nous, en dernière minute, un appel nous invite à nous rendre à un autre « Gate » ( Porte d'embarquement) situé bien plus loin et en sous-sol.
Aussitôt c'est la ruée, les passagers se bousculent, on se demande bien pourquoi. Ils ont des places réservées et le pilote ne partira pas sans eux.

Pour nous, c'est une « première », ce genre de comportement de groupe nous est étranger. Habitués au calme de La Garrigue, nous avons rarement l'occasion d'expérimenter les joies des voyages collectifs.
Pourvu que les passagers de l'avion ne se retrouvent pas sur « notre » bateau !