A- Presque de l'amour

J’aurais presque pu t’aimer
Si tu t’étais retourné
Tu aurais séché mes larmes
M’aurais rendue bien plus sage

J’aurais dû te retenir
Mon chemin redéfinir
Conjuguer le verbe aimer
Avec toi à mes côtés

J’aurais presque pu sourire
Dans un tout dernier soupir
Au milieu des draps froissés
Nos deux corps nus enlacés

J’aurais dû mais j’ai pas pu
Et toi tu n’en as rien su
Tu es parti un matin
Sans un signe de la main

J’aurais presque pu crier
Si tu avais hésité
D’un soupir j’ai dit reviens
Tu étais déjà  trop loin

J’aurais dû me relever
Et dans tes bras me jeter
Te glisser des mots d’amour
Ceux qui riment avec toujours

J’aurais presque pu mourir
De chagrin tant qu’en souffrir
Au lieu de rendre les armes
Et en perdre  presque mon âme

Magnifique Cassy!
Ce poème est tellement beau... pourquoi ne serait ce pas les paroles d'une nouvelle chanson pour ta fille?

Quel plaisir de te lire ici. Quel beau poème très touchant avec les rimes.

Un beau poème.
Qui suscite mon émotion.

Tu as l'art d'une sorte d'universalité. Chacun peut y retrouver des moments de sa propre existence, ou bien de celles rencontrées chez d'autres.
Il y a tant de situations que l'on voudrait autre que ce qu'elles furent.…

Merci pour cette composition finement ciselée.

Un magnifique poème Cassy...
Que te dire ? Presque rien, seulement que les regrets ne servent à rien !

C'est très beau, Cassy.
Et je dis comme Zéphyrine, ce pourrait être les paroles d'une nouvelle chanson pour ta fille.

Bravo , Cassy pour ce beau poème mélancolique.

Très beau poème et magnifiquement équilibré au niveau rythmique, ce qui n'enlève rien, au contraire, à l'émotion qu'il procure. Merci pour ce bel instant de lecture.

Très beau poème, Cassy, qui donne presque envie de pleurer et qui me ferait dire à la fin "J"aurais du" espèce d'idiote! C'est de moi que je parle !

Très beau poème
exprimant à la fois les regrets mais aussi l'amour
et même quand il est déçu, il est toujours très présent en soi  ...

Tu me laisses sans voix. Il y a trop de choses, trop de souffrance. Je n'ai même plus envie de plaisanter