B. Quelle guérison ?

Il y a les évidentes, les bien visibles, plus ou moins étendues, ou fines, ou colorées.
On les affiche dans ces récits des grands ou petits malheurs où l’on s’embarque parfois.
Ah oui, celle-là, c’est la fois où le cutter a ricoché sur le carton.
Ou alors : mon plus gros gadin en VTT, sacré looping.

Et puis il y a celles qu’on tait, qui ne se voient pas, qu’on ne peut pas exposer pour montrer à quel point les blessures qui les ont causées ont été violentes.
Ces cicatrices-là sont bien plus douloureuses, et souvent ne se referment jamais.

100 mots

Comme tu as raison, dans la seconde partie de ton texte, celles que l'on tait sont les plus sensibles. Mais pour toi alors, pas d'espoir de guérison ?

C’est bien vrai, il y a toutes sortes de cicatrices et elles peuvent être plus ou moins douloureuses selon les cas!

C'est bien dit : celles qu'on tait ne se referment jamais.

... Qui ne se referment jamais ?
Mais il y a le temps et le temps a le pouvoir magique sinon d'effacer au moins d'atténuer .

C'est vrai certaines cicatrices ne s'effacent jamais, on essaie tant bien que mal de vivre avec !

Oh ! Que voilà un texte d'une force certaine.
Les cicatrices sur la peau, elles se réparent.
Les autres que tu évoques font parfois mal très longtemps, en effet, faute de cicatriser comme il faudrait. Mais il ne faut pas désespérer, ça arrive, je l'affirme.

Il y a en effet des cicatrices indélébiles, celles qui ne se voient pas, celles dont on ne parle pas, mais qui nous rongent pourtant de l'intérieur...