B. Ma prof de français
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automne
Brigou
Myrte
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B. Ma prof de français
La mèche à la Malraux et la rigueur de Madame Haas, prof de français en 3ème, m’impressionnaient.
Après mai 68, le thème de la composition française du jour était notre vision de la grève. La plupart de mes camarades avaient évoqué les évènements, les barricades. Moi j’avais parlé de la grève des trains, la fenêtre de ma chambre donnant sur la ligne Lyon-St Etienne, les jours de grève de la SNCF, je n’étais plus réveillée brutalement par le rugissement des machines, rendant mes nuits bruyantes et entrecoupées. Elle avait apprécié, et m’avait mis la note de 20 sur 20 !
100 mots
100 mots ne sont pas suffisants pour vous raconter les descriptions que j’avais faites de mes nuits bruyantes, des lumières des wagons qui se reflétaient sur les murs de ma chambre et j’oublie des détails alors que grâce à la grève je pouvais dormir paisiblement. Elle avait trouvé mon idée originale, précisant qu’elle n’avait jamais attribué une telle note à une composition française. Elle disait « vingte ». J’étais d’autant plus surprise que je craignais avoir commis un hors-sujet. Elle me demanda alors de lire mon texte à haute voix à mes camarade, j’étais à la fois très fière et gênée d’être ainsi mise à l’honneur. Du haut de mes 14 ans, je ne l’avais jamais été ainsi.
Lorsque je me suis mise à participer à des ateliers d’écriture il y a une douzaine d’années, quand j’ai écrit mon premiers texte j’ai repensé à cette professeure de français qui avait contribué à me donner un peu de confiance en moi.
Après mai 68, le thème de la composition française du jour était notre vision de la grève. La plupart de mes camarades avaient évoqué les évènements, les barricades. Moi j’avais parlé de la grève des trains, la fenêtre de ma chambre donnant sur la ligne Lyon-St Etienne, les jours de grève de la SNCF, je n’étais plus réveillée brutalement par le rugissement des machines, rendant mes nuits bruyantes et entrecoupées. Elle avait apprécié, et m’avait mis la note de 20 sur 20 !
100 mots
100 mots ne sont pas suffisants pour vous raconter les descriptions que j’avais faites de mes nuits bruyantes, des lumières des wagons qui se reflétaient sur les murs de ma chambre et j’oublie des détails alors que grâce à la grève je pouvais dormir paisiblement. Elle avait trouvé mon idée originale, précisant qu’elle n’avait jamais attribué une telle note à une composition française. Elle disait « vingte ». J’étais d’autant plus surprise que je craignais avoir commis un hors-sujet. Elle me demanda alors de lire mon texte à haute voix à mes camarade, j’étais à la fois très fière et gênée d’être ainsi mise à l’honneur. Du haut de mes 14 ans, je ne l’avais jamais été ainsi.
Lorsque je me suis mise à participer à des ateliers d’écriture il y a une douzaine d’années, quand j’ai écrit mon premiers texte j’ai repensé à cette professeure de français qui avait contribué à me donner un peu de confiance en moi.
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: B. Ma prof de français
Bravo pour cette note ! et je comprends ta fierté de lire devant toute la classe même si tu n'étais sûrement pas très à l'aise
J'avais également 14 ans en Mai 68. Je me souviens de ce mois si particulier. Avec ma mère et mes soeurs on sortait le soir se promener à pied.
J'avais également 14 ans en Mai 68. Je me souviens de ce mois si particulier. Avec ma mère et mes soeurs on sortait le soir se promener à pied.
Brigou- Humeur : Généralement joyeuse et optimiste
RE B : Ma prof de français
Bravo pour ce 20 sur 20 bien mérité , je me souviens aussi avoir eu cette note en CM2 mais j'avais triché un peu car l'enseignante avait plus ou moins dévoilé le sujet à l'avance en disant qu'il s'agirait d'une description animalière , avant de m'endormir ,j'avais donc préparé mon sujet à l'avance en décrivant un coq , j'avais aussi lu devant la classe et la maitresse avait conclu que mon texte aurait été apprécié si je l'avais présenté un jour d'examen ,( il est vrai que le français m'a toujours permis de compenser ma nullité en maths )
Et puis ton devoir était bien dans le thème de Mai 68 , tu as du au moins apprécier le calme de la voie ferrée car si tu vivais dans le voisinage de la gare de Perrache ou ses environs , le bruit devait être terrible , j'ai vécu sur L'Avenue Jean Jaurès et j'ai été contente de déménager dans une rue plus calme.
(J'avais 18 ans en 1968 mais je n'ai habité Lyon qu'à partir de 1970)
Et puis ton devoir était bien dans le thème de Mai 68 , tu as du au moins apprécier le calme de la voie ferrée car si tu vivais dans le voisinage de la gare de Perrache ou ses environs , le bruit devait être terrible , j'ai vécu sur L'Avenue Jean Jaurès et j'ai été contente de déménager dans une rue plus calme.
(J'avais 18 ans en 1968 mais je n'ai habité Lyon qu'à partir de 1970)
automne- Humeur : égale
Re: B. Ma prof de français
Automne tu n'avais pas triché puisque c'est la professeure qui a dévoilé le thème du sujet. Bravo à toi.
En effet j'habitais à Perrache derrière la gare au premier étage d'un immeuble donnant sur la voie ferrée, donc le train passait exactement au niveau des fenêtres.
En effet j'habitais à Perrache derrière la gare au premier étage d'un immeuble donnant sur la voie ferrée, donc le train passait exactement au niveau des fenêtres.
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: B. Ma prof de français
Qu'est-ce que tu as contre les trains?
Je plaisante bien sur, je comprends tout à fait que ce bruit dérange, surtout si les roulements sont irréguliers.
BRAVO pour ta réussite. 20 sur 20, faut le faire!
Merci pour ce partage
Je plaisante bien sur, je comprends tout à fait que ce bruit dérange, surtout si les roulements sont irréguliers.
BRAVO pour ta réussite. 20 sur 20, faut le faire!
Merci pour ce partage
Moi j'avais 17 ans, avec des belges je sortais me promener à pied le soir du 7 mai au .. quartier latin! Pourtant ce ne fut pas du tout le but de notre séjour.Brigou a écrit:J'avais également 14 ans en Mai 68. Je me souviens de ce mois si particulier. Avec ma mère et mes soeurs on sortait le soir se promener à pied.
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Quelle noblesse d'avoir un ami, mais combien plus noble d'être un ami.
- Richard Wagner -
- Richard Wagner -
trainmusical- Humeur : la vie est belle
Re: B. Ma prof de français
Tu étais déjà très douée pour les rédactions à ce que je vois, et tu n’as pas perdu la main depuis, preuve en est les beaux textes que tu postes ici
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: B. Ma prof de français
Encore un prof qui savait motiver ses élèves.
Quant aux rédactions tu as gardé le don de les réussir brillamment, bravo!
Quant aux rédactions tu as gardé le don de les réussir brillamment, bravo!
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: B. Ma prof de français
Bravo pour ce 20/20, Myrte !
Mai 68, c'est déjà tellement loin, j'avais 13 ans. Comme les bus étaient en grève, je ne pouvais pas aller en cours (je vivais en banlieue lyonnaise) et je me souviens donc plutôt de ces jours de "vacances" que de ce qui se passait réellement...
Mai 68, c'est déjà tellement loin, j'avais 13 ans. Comme les bus étaient en grève, je ne pouvais pas aller en cours (je vivais en banlieue lyonnaise) et je me souviens donc plutôt de ces jours de "vacances" que de ce qui se passait réellement...
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Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
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