A Mauvaise rencontre

Pour une fois dans sa vie, Marion avait dû se faire violence et elle n’aimait pas ça mais elle avait fini par accepter d'aller passer quelques jours à Rodez chez son oncle. Le voyage était long et cela ne lui disait rien de traverser le Grand Causse surtout en cette saison où l’on pouvait être surpris par la neige.. On ne devrait jamais se forcer !

Il y avait eu cette voiture qui se traînait lamentablement devant la sienne. D'abord, elle n'avait pas pu la doubler dans les tournants dangereux. Ensuite, s'était présentée une immense route droite. Et là, ce fut le début de l'horreur. Quoi qu'elle fasse, il lui était impossible de dépasser l'automobile. Pourtant le chauffeur roulait au maximum à 50 à l'heure. Mais chaque fois que Marion s'apprêtait à le doubler, l'homme accélérerait tout en lui barrant la route. Aucun espoir que ce manège infernal s'arrête,.ils étaient seuls en ce petit matin de fin d'automne. Puis, tout à coup, le jeu cessa et la voiture roula correctement sur le côté, la laissant passer. Mais à l'instant même où Marion fut à la hauteur du conducteur, celui-ci pointa une arme sur elle et tira. En quelques secondes, Marion passa de l'étonnement à l'effroi. Aussitôt, elle ressentit une impression bizarre au niveau de son bras droit; elle fit un geste désordonné et perdit le contrôle de son véhicule.

Lorsque Marion recouvrit ses esprits,.elle s'aperçut que le soleil était déjà haut sur l'horizon. Il était temps de trouver un moyen de se sortir de cette mauvaise situation. Elle sortit le téléphone portable de son sac ... il ne fonctionnait pas en cet endroit désert ! Elle attendit vainement le passage d'une automobile. Elle ne pouvait rester là tandis que sa blessure la faisait souffrir. Elle décida d' aller chercher du secours; elle commença à marcher péniblement le long de la route. Au bout d'un moment, elle aperçut une maison isolée au milieu des champs.. Un chemin étroit menait là-bas. Enfin, elle arriva épuisée à ce qui n'était qu'une d'une triste bâtisse . D'un rapide coup d’œil, elle constata que seuls des fils électriques étaient reliés à cette habitation, mais pas de câbles téléphoniques. Tout espoir d'être soignée rapidement s'éloignait. Cependant, peut-être trouverait-elle quelqu'un de compatissant qui pourrait lui faire un pansement provisoire et la conduirait chez un médecin ?

Elle s'arrêta pour reprendre son souffle et compresser sa blessure avec son foulard, puis elle s'approcha plus avant. La porte d'entrée était restée ouverte. Marion s'appuya contre le mur, elle appela plusieurs fois en vain.. Alors Marion se détacha de la paroi souillée par son propre sang et dans un effort surhumain avança. Faiblement, elle appela à nouveau. N'obtenant toujours pas de réponse, elle s'engagea dans le hall occupé par quelques meubles disparates recouverts d'une épaisse couche de poussière. N'en pouvant plus, elle se laissa tomber dans un fauteuil miteux. Là, au bord de l'évanouissement, son esprit flottait entre rêve et réalité.. Au bout d'un moment, son attention fut attirée par un bruit venant de la pièce voisine. Quelqu'un arrivait. La personne pénétra dans le couloir, elle avançait lentement, traînant une jambe. Quand elle se trouva devant Marion, cette dernière ne put distinguer les traits du visage car l'inconnu se tenait à contre jour, cependant, elle vit que c'était un homme coiffé d'une casquette crasseuse. Respirant fort, le vieux se pencha vers elle afin de l'examiner. Dans un visage rougeaud, deux petits yeux d'un bleu perçant la déshabillaient. Quand il se releva, il partit d'un énorme éclat de rire. C'est alors que Marion reconnut le conducteur qui lui avait tiré dessus.

Et pan! En plein dans le mille....

C'est un vrai polar qui se termine d'un coup d'un seul!
J'espère qu'à la fin le méchant est puni...
Mais tu n'en dis pas assez.

Si tu veux écrire la suite, moi je veux bien.

C'est une histoire excellente, mais Zéphyrine a raison, on reste sur sa faim. Pour un polar, on ne peut pas laisser une fin ouverte.
On attend donc la suite....
Cherche bien, tu vas trouver

Je savais bien qu'il ne fallait pas aller se perdre dans ces contrées à peine civilisées de cette région de France !
C'est pas chez les ch'tis qu'on verrait des choses pareilles !
Ici on se contente du trafic de drogue bien organisé à Roubaix. Ce petit commerce ambulant fait vivre bien des familles nécessiteuses…

@ Amanda, très chère, vous m'avez fait le coup plusieurs fois en me demandant une suite et EN PLUS, vous avez eu l'audace de dire que vous préfériez le 1er jet !
Demain arrivent enfants et petits-enfants et faudra que je fasse la CUISINE !

Alors l'écriture ?!
Donc, je le reredis : à vous l'honneur ! Je vous le chante même
La consigne de la consigne, pas chouette tout ça ?

Suite de ton polar :
L'homme saisit le violon er l'archet posés sur une chaise et se mit à jouer un prélude de Bach!
Sous le charme, la dame tomba amoureuse, ils se marièrent......etc

C'est pas beau ça?

Bof ! Tu trouves que ça ressemble à mon bonhomme ? Mais comme l'habit ne fait pas le moine, alors pourquoi pas ?

traverser le Grand Causse

Si c'est du côté du Larzac, il reste encore des soixante huitards.
N'est-ce point là qu'il y  avait un homme à la moustache de Gaulois
prénommé, José, je crois  ...

Mais par essence, c'est un non - violent .

La suite à venir devrait nous éclairer;

Non, ce n'est pas José. Bien sûr que non puisque je lui ai caressé les moustaches.

MAIS
Pétard de troum de l'air, de macaillou , de ventre de bique, si vous la voulez cette fin, il faudra que vous l'écriviez vous-même !

Si ce n'est pas avec du vinaigre qu'on attrape les mouches , ce n'est même pas avec du bourgogne que vous attraperez Ataraxie.
Pas folle, la mouche !

Flippant à souhait ! Alors comme ça tu ne veux pas nous écrire la suite, fais attention sur la route on ne sait jamais sur qui tu pourrais tomber !!!

Récit très bien mené et pour la fin, vu que le type lui a déjà tiré dessus, je ne la devine que fatale! La fin non décrite rend le texte encore plus effrayant.