A Dis, quand reviendras-tu ? ( suite et fin )

- Je suis d’accord avec vous sur les films policiers mais que comptez-vous faire, monsieur l’inspecteur pour retrouver mon fils, pour attraper cet inconnu ?
- Mais rien du tout, madame.
- Comment ça rien du tout ?
- Primo : votre fils est majeur et rien ne prouve qu’il ne soit pas parti de son plein gré. Secundo : je ne vais quand même pas envoyer mes hommes perdre du temps chez vous, votre inconnu ne doit plus y être … s’il existe ! Et j’ajouterai enfin, que vous ne semblez pas avoir subi un quelconque sévisse. Je me trompe ?
- Oh !

A la fois furieuse et angoissée, elle sortit du commissariat et c’est tout juste si elle ne claqua pas la porte.
Que faire ? Prévenir son frère ? Mais il habite à six cents kilomètres de chez elle  ! Tant pis ! Du courage, elle en a. Elle a l’habitude de tout gérer seule. Elle décide de retourner à la maison. Elle va fouiller la chambre de son fils, elle y trouvera peut-être un indice.
Arrivée devant la porte, elle constate que celle-ci n’est pas fermée à clé. L’inconnu dort-il encore ? Est-il toujours là ou est-il parti ?
Le cœur battant, elle pousse la porte tout doucement, s’arrête à l’entrée, écoute. Rien, pas un bruit.
Alors, sur la pointe des pieds, elle traverse le couloir, pénètre dans le salon : personne ! Il est parti ?
Cuisine, bureau, sa chambre, personne. Elle se précipite à l’étage dans la chambre de son garçon.
Il est là ! Il est là ! Son fils est revenu ! Mais dans quel état !

- Eloïs !
Difficilement, il s’assied sur le lit. Son visage est tuméfié. Il semble avoir mal partout.
- Eloïs, mon petit, que t’est-il arrivé ? Je vais prévenir la police.
- Non, surtout pas ! Ils vont me coffrer. Je vais te raconter. Pour me faire de la thune, je vends un peu d’herbe. Très peu. Un soir, j’avais picolé, j’ai planqué le paquet chez ma meuf et je l’ai oublié.
- De l’herbe ? Ta meuf ?
- T’es idiote, ou quoi ? Du cannabis chez ma copine.
- Tu as une copine ?
- Maman !!! Bon, voilà : voyant que je ne me souvenais plus où j’avais caché l’herbe, je suis allé me terrer chez un copain. Ils m’ont retrouvé et j’ai dérouillé. Ça m’a fait comme un déclic, je me suis rappelé où j’avais fichu la came. Je la leur ai rendue. Tout est clean maintenant. Mais, hou, la la, j’ai mal partout !
- Et ça rapporte gros le cannabis ?
– Ben … ça dépend des semaines. Pourquoi ?
- Tu sais, en ce moment, mon chéri, les fins de mois sont difficiles. Et puis, il faudrait que je change la voiture. Tu ne crois pas que l’on pourrait s’associer ?
- Maman !!!

La fin très immorale est réjouissante ! Cette suite et fin (à mois que j'ai mal lu, explique la disparition du fils, mais pas la présence de l'inconnu, dont on ne sait pas ce qu'il est devenu. Je suppose que ce dernier s'était installé chez la femme en attendant le retour du fils pour lui faire restituer la drogue et qu'il a pris la poudre d’escampette quand il s'est aperçu que la femme avait échappé à sa surveillance...

Oh ! Il te faut encore le bonhomme !
Il est retourné à son anonymat, voilà !

Enfin une fin et combien amorale !!!!
Mais comme Tober je me demande
Quid de l'inconnu ? OU alors Tober a tout compris et il t'aide pour te sauver la face !!!!
Donc une fin à quatre mains, me trompe-je ?

T'as raison, Belle Amanda, on va demander à Tober de faire un sort à notre inconnu.
J'attends la suite. Qu'on se le dise !

Oh NONNNNNNNNNNNNNNN,:pas cette fin là

L'inconnu qui a disparu, n'était-il pas celui qui a fait la fête à Eloïs ?
C'était peut-être un gangster qui voulait récupérer sa marchandise ?
Enfin, moi, ce que j'en dis...