A.Lettre à mon jeune "moi"
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A.Lettre à mon jeune "moi"
Amanda Mar 2 Juin 2020 - 15:31
Salut Toi dans le feu de la jeunesse !
Toi, toi mon « moi » de 21 ans.
Plus de 50 ans nous séparent, laisse-moi au moins te dire ce que j'ai dans ma tête et dans mon cœur.
Des années durant, ton éducation judéo-chrétienne t'avait modelée en une fille sage, obéissante, studieuse, comme il fallait être en ce temps-là. Ta solitude d'enfant unique ( mais pas gâtée, les parents travaillaient beaucoup) te portait naturellement à la lecture et ton imagination débordante à des jeux de scène copiés sur des films vus au cinéma. De là, je pense que mon moi d'aujourd'hui a gardé ces goûts de lecture et d'écriture aussi car tu correspondais avec des ados de toutes nationalités ( en anglais) ce qui t'ouvrait au monde, toi qui ne voyageais jamais.
Un de tes plus ardents désirs était bien sûr de partir de la maison, de découvrir d'autres gens, d'autres mœurs. Et cela je continue à le faire maintenant.
Longtemps, bien trop longtemps, tes parents ont été un frein terrible. En particulier une mère sévère qui n'avait qu'une crainte, que tu tombes enceinte avant le mariage que tu ne manquerais pas de conclure d'ici peu( selon elle ). Voie toute tracée.
Une mère qui n'oublia jamais que sa propre maman avait, au début du 2Oème siècle été mise enceinte sans avoir été mariée. Mon grand-père répara l'outrage, mais l'opprobre publique resta. Et ma mère en fit son idée fixe.
Aussi tes rencontres avec le sexe opposé firent souvent l'objet de reproches ( tu sortais d'une école de filles) ou encore de supputations genre, « aurait-elle trouvé le bon ? »
Papa plus large d'esprit comprenait mieux l'envie de sa fille de s'amuser mais pour lui aussi la voie était toute tracée : un mari avec une belle situation, une maison, des enfants...
Après l'obtention de ton diplôme de langues, tu émis la possibilité d'un échange linguistique soit une année en Amérique, quel scandale ! Devant l'avalanche de reproches ( comme celui de t'avoir laissé faire des études) tu as cédé, le cœur au bout des lèvres, en gardant un goût amer dans la bouche.
Tu as trouvé du travail comme enseignante dans une chouette école qui débutait, où tu as pu participer à son évolution. Une consolation, une résignation, une belle expérience dont tu reçois encore des signes de reconnaissance.
Mais aussi une prise de liberté ( tu gagnais ta vie à présent) et enfin , plus d'affirmation de toi malgré les conflits inévitables à la maison puisque tu vivais encore chez eux.
Toi, toi, mon « moi » de 21 ans, comme tu étais belle, comme tu prenais soin de toi, de ta ligne, de ta coiffure et de ta présentation . C'était le temps des mini-jupes, le temps des yés-yés et tu ne manquais pas d'admirateurs. Tu le savais, tu en jouais, on te traitait même parfois d' »allumeuse »mais toi, tu ne le faisais pas « exprès », tu étais d'une inconscience folle. Tu ne te rendais pas compte de l'effet que tu pouvais avoir sur les garçons en général et sur les autres en particulier.
Aussi as-tu suscité pas mal de jalousies que tu ne supportais pas et ne comprenais pas. Tu as ainsi perdu quelques « bonnes » amies au passage...
Pourtant tu étais intelligente, brillante dans tes études et « sérieuse », ô combien dans tes rapports avec les garçons.
Maman t'avait formellement interdit certaines pratiques et tu l'as écoutée jusqu'au soir de ton mariage !!!!
Folle que tu étais !
C'est comme cela que tu as perdu ton premier amour.
A 21 ans quand tu l'as rencontré, ce fut une passion immédiate et réciproque. Pour la première fois, la révélation de la force des contacts charnels, l'envie de lui tout le temps. Et pourtant il n'avait rien du Prince Charmant , il avait 10 ans de plus que toi ( ce qui horrifia les parents), il n'était ni beau, ni laid mais toi, tu t'en fichais, tu l'aimais. Et cet amour te faisait faire des choses insensées comme le chante Ferrat « Aimer à perdre la raison »
Vous partiez un samedi soir dans sa voiture et rouliez une partie de la nuit pour aller danser dans le club à la mode à la mer du Nord et vous coucher sur la plage et revenir en ville au petit matin.
Tu le suivais partout, pour lui, tu te dépassais physiquement aussi, tu le suivais dans ses sports.
Et puis il t'a proposé de passer deux semaines de vacances avec lui en Yougoslavie, sous tente.
Là, tu as manqué de courage, tu as dit « non », le cœur lourd.
Un acte manqué, tu n'as pas osé, tu gardais encore en tête tous les préjugés, vous n'étiez pas mariés, d'ailleurs il ne te le proposait pas.
Il est sorti de ta vie, mais jamais de ton cœur.
Aujourd'hui encore je me pose la question de ce qui serait advenu de nous si tu avais tout quitté.
Parfois je me dis que tu as bien fait quand je regarde ce qui est venu ensuite, en particulier mes enfants et petits-enfants.
Je suis aujourd'hui « rangée des voitures » comme on dit.
Tu étais une incurable romantique, tu aimais prendre des risques, même inconsidérés.
Avec du recul, quelquefois je me demande si tu n'aurais pas du tenter l'aventure, même en te cassant la figure, tu avais l'énergie, la force de rebondir. Tu aurais pu être grand reporter et parcourir le monde...
Je te raconte tout cela, parce que ton Fils n° 2 qui te ressemble beaucoup, s'est lancé lui une fois ses études finies dans les aventures et les périples les plus fous en disant qu'il voulait réaliser ses rêves jeune, le reste pouvait attendre. Et en effet, maintenant, 25 ans plus tard il a fondé sa famille et trouvé un travail enrichissant.
Toi, toi, mon moi, as-tu manqué de courage ou au contraire ton « sacrifice » pour parler comme les bonnes sœurs a – t-il été utile ?
Je sais seulement que mon moi de 21 ans a été une fille heureuse et épanouie, a vécu des moments inoubliables, a connu la force de la passion et une envie folle de la vivre.
Cette fille-là ne regrette rien.
Jusqu'à la fin des temps.
Toi, toi mon « moi » de 21 ans.
Plus de 50 ans nous séparent, laisse-moi au moins te dire ce que j'ai dans ma tête et dans mon cœur.
Des années durant, ton éducation judéo-chrétienne t'avait modelée en une fille sage, obéissante, studieuse, comme il fallait être en ce temps-là. Ta solitude d'enfant unique ( mais pas gâtée, les parents travaillaient beaucoup) te portait naturellement à la lecture et ton imagination débordante à des jeux de scène copiés sur des films vus au cinéma. De là, je pense que mon moi d'aujourd'hui a gardé ces goûts de lecture et d'écriture aussi car tu correspondais avec des ados de toutes nationalités ( en anglais) ce qui t'ouvrait au monde, toi qui ne voyageais jamais.
Un de tes plus ardents désirs était bien sûr de partir de la maison, de découvrir d'autres gens, d'autres mœurs. Et cela je continue à le faire maintenant.
Longtemps, bien trop longtemps, tes parents ont été un frein terrible. En particulier une mère sévère qui n'avait qu'une crainte, que tu tombes enceinte avant le mariage que tu ne manquerais pas de conclure d'ici peu( selon elle ). Voie toute tracée.
Une mère qui n'oublia jamais que sa propre maman avait, au début du 2Oème siècle été mise enceinte sans avoir été mariée. Mon grand-père répara l'outrage, mais l'opprobre publique resta. Et ma mère en fit son idée fixe.
Aussi tes rencontres avec le sexe opposé firent souvent l'objet de reproches ( tu sortais d'une école de filles) ou encore de supputations genre, « aurait-elle trouvé le bon ? »
Papa plus large d'esprit comprenait mieux l'envie de sa fille de s'amuser mais pour lui aussi la voie était toute tracée : un mari avec une belle situation, une maison, des enfants...
Après l'obtention de ton diplôme de langues, tu émis la possibilité d'un échange linguistique soit une année en Amérique, quel scandale ! Devant l'avalanche de reproches ( comme celui de t'avoir laissé faire des études) tu as cédé, le cœur au bout des lèvres, en gardant un goût amer dans la bouche.
Tu as trouvé du travail comme enseignante dans une chouette école qui débutait, où tu as pu participer à son évolution. Une consolation, une résignation, une belle expérience dont tu reçois encore des signes de reconnaissance.
Mais aussi une prise de liberté ( tu gagnais ta vie à présent) et enfin , plus d'affirmation de toi malgré les conflits inévitables à la maison puisque tu vivais encore chez eux.
Toi, toi, mon « moi » de 21 ans, comme tu étais belle, comme tu prenais soin de toi, de ta ligne, de ta coiffure et de ta présentation . C'était le temps des mini-jupes, le temps des yés-yés et tu ne manquais pas d'admirateurs. Tu le savais, tu en jouais, on te traitait même parfois d' »allumeuse »mais toi, tu ne le faisais pas « exprès », tu étais d'une inconscience folle. Tu ne te rendais pas compte de l'effet que tu pouvais avoir sur les garçons en général et sur les autres en particulier.
Aussi as-tu suscité pas mal de jalousies que tu ne supportais pas et ne comprenais pas. Tu as ainsi perdu quelques « bonnes » amies au passage...
Pourtant tu étais intelligente, brillante dans tes études et « sérieuse », ô combien dans tes rapports avec les garçons.
Maman t'avait formellement interdit certaines pratiques et tu l'as écoutée jusqu'au soir de ton mariage !!!!
Folle que tu étais !
C'est comme cela que tu as perdu ton premier amour.
A 21 ans quand tu l'as rencontré, ce fut une passion immédiate et réciproque. Pour la première fois, la révélation de la force des contacts charnels, l'envie de lui tout le temps. Et pourtant il n'avait rien du Prince Charmant , il avait 10 ans de plus que toi ( ce qui horrifia les parents), il n'était ni beau, ni laid mais toi, tu t'en fichais, tu l'aimais. Et cet amour te faisait faire des choses insensées comme le chante Ferrat « Aimer à perdre la raison »
Vous partiez un samedi soir dans sa voiture et rouliez une partie de la nuit pour aller danser dans le club à la mode à la mer du Nord et vous coucher sur la plage et revenir en ville au petit matin.
Tu le suivais partout, pour lui, tu te dépassais physiquement aussi, tu le suivais dans ses sports.
Et puis il t'a proposé de passer deux semaines de vacances avec lui en Yougoslavie, sous tente.
Là, tu as manqué de courage, tu as dit « non », le cœur lourd.
Un acte manqué, tu n'as pas osé, tu gardais encore en tête tous les préjugés, vous n'étiez pas mariés, d'ailleurs il ne te le proposait pas.
Il est sorti de ta vie, mais jamais de ton cœur.
Aujourd'hui encore je me pose la question de ce qui serait advenu de nous si tu avais tout quitté.
Parfois je me dis que tu as bien fait quand je regarde ce qui est venu ensuite, en particulier mes enfants et petits-enfants.
Je suis aujourd'hui « rangée des voitures » comme on dit.
Tu étais une incurable romantique, tu aimais prendre des risques, même inconsidérés.
Avec du recul, quelquefois je me demande si tu n'aurais pas du tenter l'aventure, même en te cassant la figure, tu avais l'énergie, la force de rebondir. Tu aurais pu être grand reporter et parcourir le monde...
Je te raconte tout cela, parce que ton Fils n° 2 qui te ressemble beaucoup, s'est lancé lui une fois ses études finies dans les aventures et les périples les plus fous en disant qu'il voulait réaliser ses rêves jeune, le reste pouvait attendre. Et en effet, maintenant, 25 ans plus tard il a fondé sa famille et trouvé un travail enrichissant.
Toi, toi, mon moi, as-tu manqué de courage ou au contraire ton « sacrifice » pour parler comme les bonnes sœurs a – t-il été utile ?
Je sais seulement que mon moi de 21 ans a été une fille heureuse et épanouie, a vécu des moments inoubliables, a connu la force de la passion et une envie folle de la vivre.
Cette fille-là ne regrette rien.
Jusqu'à la fin des temps.
Amanda-
Humeur : positivement drôle
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Zephyrine Mar 2 Juin 2020 - 20:39
Idée géniale!
Point par point : J'ai aimé cette idée de lettre à soi même, sans complaisance et très sincère. Tiens on pourrait y penser pour une prochaine consigne...
J'ai aimé la façon dont tu te racontes, avec humour mais en tenant compte de chaque situation, assumant tout, mais doutant parfois. Chapeau à toi!
Il me semble que jusqu'à présent les textes sont dignes du marathon ( dis moi AlainX...)
Demain je poste le mien, aïe, aïe, aïe!
Elle est jolie la photo...
Point par point : J'ai aimé cette idée de lettre à soi même, sans complaisance et très sincère. Tiens on pourrait y penser pour une prochaine consigne...
J'ai aimé la façon dont tu te racontes, avec humour mais en tenant compte de chaque situation, assumant tout, mais doutant parfois. Chapeau à toi!
Il me semble que jusqu'à présent les textes sont dignes du marathon ( dis moi AlainX...)
Demain je poste le mien, aïe, aïe, aïe!
Elle est jolie la photo...
Zephyrine- Humeur : Parfois bizarre
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Admin Mer 3 Juin 2020 - 10:45
C’est vrai que ce texte aurait pu figurer dans le marathon.
C’est vrai aussi que tu étais jolie ( c’est chouette de te découvrir jeune)
Pas de regret à avoir, ta vie a été bien remplie et tu t’es épanouie au fil des années.
Reste encore de beaux moment à vivre
C’est vrai aussi que tu étais jolie ( c’est chouette de te découvrir jeune)
Pas de regret à avoir, ta vie a été bien remplie et tu t’es épanouie au fil des années.
Reste encore de beaux moment à vivre
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Bonjour Invité, je suis heureuse de te compter parmi les Kaléïdoplumiens
Admi......ratrice de vos mots !!!!!.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re A : Lettre à mon jeune moi
automne Mer 3 Juin 2020 - 11:44
Le plus grand bonheur d'une vie , ce sont toujours les enfants et petits-enfants .
Bravo pour ce beau texte.
Bravo pour ce beau texte.
automne- Humeur : égale
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Amanda Mer 3 Juin 2020 - 12:44
Merci pour vos éloges. Et oui la photo est authentique....
Mais on ne peut pas être et avoir été !
Mais on ne peut pas être et avoir été !
Amanda- Humeur : positivement drôle
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Martine27 Mer 3 Juin 2020 - 16:05
Quelle belle lettre à toi-même, il fallait oser bravo ! J'adore ta photo et ta coiffure résolument années Yé-yé en effet 
_________________
Martine27
Martine27- Humeur : Carpe diem ou Souris quand même
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
trainmusical Mer 3 Juin 2020 - 22:38
Tu es belle sur la photo... si je t'avais connue avant à cette époque...
Bon passons, tu as toujours beaucoup de beauté dans ton coeur, je crois que personne ne peut me contenir.
Excellente idée ce texte d'écrire à soi-même, et bien mené, j'ai adoré lire.
Bon passons, tu as toujours beaucoup de beauté dans ton coeur, je crois que personne ne peut me contenir.
Excellente idée ce texte d'écrire à soi-même, et bien mené, j'ai adoré lire.
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Quelle noblesse d'avoir un ami, mais combien plus noble d'être un ami.
- Richard Wagner -
- Richard Wagner -
trainmusical-
Humeur : la vie est belle
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
FrançoiseB Jeu 4 Juin 2020 - 14:18
Moi aussi, j'ai adoré te lire, Amanda 
Ton récit m'a émue, je me suis mise dans la peau de cette jeune fille et jeune femme, ses satisfactions, ses désirs, ses joies, ses renoncements, sa sagesse, et aussi tant d'autres choses.
Sur la photo, tu as un air de Sylvie Vartan du temps de ses jeunes années.
Ton récit m'a émue, je me suis mise dans la peau de cette jeune fille et jeune femme, ses satisfactions, ses désirs, ses joies, ses renoncements, sa sagesse, et aussi tant d'autres choses.
Sur la photo, tu as un air de Sylvie Vartan du temps de ses jeunes années.
_________________
Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
(Charles Baudelaire)
FrançoiseB- Humeur : Positive
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
alainx Jeu 4 Juin 2020 - 15:25
C'est un beau texte, de vérité, de justesse et d'affection envers celle que tu as été et que tu demeures toujours.
Comme il a été dit, j'ai eu la sensation de replonger dans « le marathon d'écriture ». C'est beau et émouvant.
En raccourci, on a le sentiment de traverser plusieurs générations et les mœurs de ce temps-là. Ça donne le sentiment « d'un monde révolu ».
Il n'empêche, quoique tu aies fait, ou pas fait, qu'il y ait des regrets ou non, je retiens fondamentalement une jeune femme « de 21 ans a été une fille heureuse et épanouie, a vécu des moments inoubliables, a connu la force de la passion et une envie folle de la vivre »
Combien on aimerait entendre de tels propos de toutes les femmes !
Quant à la photo, j'ai aussi pensé à Sylvie Vartan ! Mais également à une bonne copine de mes 20 ans, que je n'ai pas tenue dans mes bras, mais avec laquelle je n'oublierai pas cette complicité fraternelle qui nous unissait. Et puis… la vie amène chacun sur d'autres chemins… et c'est bien ainsi !
Comme il a été dit, j'ai eu la sensation de replonger dans « le marathon d'écriture ». C'est beau et émouvant.
En raccourci, on a le sentiment de traverser plusieurs générations et les mœurs de ce temps-là. Ça donne le sentiment « d'un monde révolu ».
Il n'empêche, quoique tu aies fait, ou pas fait, qu'il y ait des regrets ou non, je retiens fondamentalement une jeune femme « de 21 ans a été une fille heureuse et épanouie, a vécu des moments inoubliables, a connu la force de la passion et une envie folle de la vivre »
Combien on aimerait entendre de tels propos de toutes les femmes !
Quant à la photo, j'ai aussi pensé à Sylvie Vartan ! Mais également à une bonne copine de mes 20 ans, que je n'ai pas tenue dans mes bras, mais avec laquelle je n'oublierai pas cette complicité fraternelle qui nous unissait. Et puis… la vie amène chacun sur d'autres chemins… et c'est bien ainsi !
_________________
"Écrire, c'est brûler vif, mais aussi renaître de ses cendres. "
Blaise Cendrars
ICI : Le Blog d'AlainX
alainx- Humeur : ça va ! et vous ?
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Charlotte Ven 5 Juin 2020 - 16:40
J'adore ton texte j'adore ta photo : tout à fait la coiffure de l'époque.Il est temps que j'écrive mon propre texte...
Charlotte- Humeur : tout et rien
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Amanda Ven 5 Juin 2020 - 16:45
Oui Charlotte, j'ai hâte de te lire et de voir ta photo !!!!!
Amanda- Humeur : positivement drôle
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Myrte Sam 6 Juin 2020 - 9:14
La jeune Amanda, résolument moderne malgré les contraintes de l'époque, la photo en témoigne.
Tu as su traverser les années avec succès puisque tu ne regrettes rien et c'est bien une preuve de vie réussie !
Tu as su traverser les années avec succès puisque tu ne regrettes rien et c'est bien une preuve de vie réussie !
Myrte- Humeur : Curieuse
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Virgul Sam 6 Juin 2020 - 18:18
Le fait de pouvoir écrire cette magnifique lettre à toi-même, en toute lucidité et sans complaisance, prouve que tu assumes ta vie et que tu la regardes sans regrets, au contraire. Une jeunesse parfois bridée, qui mène à la sérénité qui transpire de ton texte est le signe d'une vie heureuse et réussie. Merci de t'être ainsi confiée à nous.
Virgul- Humeur : Optimiste
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Sherkane Dim 7 Juin 2020 - 17:45
Une façon très intime d'aborder la consigne en écrivant à son moi de 21 ans. Un texte qui effectivement nous replonge dans une atmosphère de marathon. Merci de le partager avec nous. Ce n'est pas toujours évident de se dévoiler aux autres avec lucidité et sans détours comme tu l'as fait ici.
Sherkane-
Re: A.Lettre à mon jeune "moi"
Aldaron De Molégers Lun 8 Juin 2020 - 10:07
Deux points importants évoqués et qui moi, me donnent depuis quelques temps, de la matière à réflexion et à écriture aussi peut-être.
Le poids, l'influence de la famille, notamment de ses parents, par leurs craintes, leurs vécus à eux, les antécédents familiaux, le regard des autres etc etc sur sa future vie à soi et donc sur les occasions manquées.
Et, les choix qu'on fait ensuite soi-même, avec justement en tête le lien familial, mais aussi ses propres craintes et limites.
Puis la recette j'ai envie de dire, avec ce fils qui lui a compris, qu'importe, on verra bien le moment venu. Vivre au jour le jour quand on est jeune, aller chercher ses rêves au détriments du reste, plus tard, on aura bien l'occasion de rattraper certains trucs, parce que si tout se passe bien, on aura du temps pour le faire.
J'aime beaucoup, cette lettre, ton idée, ton texte et le fait que tu aies abordé aussi limpidement leS fondS du problème.
Le poids, l'influence de la famille, notamment de ses parents, par leurs craintes, leurs vécus à eux, les antécédents familiaux, le regard des autres etc etc sur sa future vie à soi et donc sur les occasions manquées.
Et, les choix qu'on fait ensuite soi-même, avec justement en tête le lien familial, mais aussi ses propres craintes et limites.
Puis la recette j'ai envie de dire, avec ce fils qui lui a compris, qu'importe, on verra bien le moment venu. Vivre au jour le jour quand on est jeune, aller chercher ses rêves au détriments du reste, plus tard, on aura bien l'occasion de rattraper certains trucs, parce que si tout se passe bien, on aura du temps pour le faire.
J'aime beaucoup, cette lettre, ton idée, ton texte et le fait que tu aies abordé aussi limpidement leS fondS du problème.
Aldaron De Molégers- Humeur : Alternance de bleus au gris sombre, selon la météo environnante...
Amanda- Humeur : positivement drôle
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