A. Je veux un éléphant !

Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Ludo.
A 6 ans, Ludo était un enfant gâté :  ses parents ne lui refusaient rien, il pouvait leur demander tout ce qu'il voulait.
Un matin, Ludo déclara :

- Maman, papa, je veux un éléphant!

- On ne dit pas " Je veux! " dit papa, mais bien " Je voudrais " et puis que ferais-tu avec un éléphant?

- Je voudrais un éléphant avec deux longues dents et une trompe sur le nez. Je pourrais grimper sur son dos et ainsi je ne m'ennuyerais jamais, je l'appellerais Dumbo.
Le matin, il m'emmènerait à l'école, après on irait se promener au bord de la mer, mon chat Tigrou nous accompagnerait. On marcherait les pieds dans l'eau et puis Tigrou, Dumbo et moi on se mettrait au soleil, assis sur un banc pour se réchauffer les orteils. On se raconterait des histoires, des histoires à dormir debout.
Le soir, il dormirait sur le balcon de l'appartement.

Stupéfait, papa tenta de raisonner Ludo :

- Tu sais qu'un éléphant ça fait des dégâts : dans le salon, il défoncera le canapé, il salira tout, du sol au plafond et si on le met sur le balcon, il y a toutes les chances que celui-ci s'écroule et que le banc au bord de la mer ne tienne pas le coup non plus!

- Et puis Ludo, ajouta maman, je n'ai pas de plat assez grand pour servir à manger à cet éléphant. De plus, il n'est pas question qu'il entre dans ma cuisine, il casserait la vaisselle, tout comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Réfléchis, mais si c'est ça que tu veux vraiment...

Ludo pleura un peu, sécha ses larmes et exigea :

- Alors je veux une immense...

- Ludo, on ne dit pas " Je veux! "

-  Je voudrais une immense toile sur laquelle je peindrais un tableau. On y verrait un éléphant et Tigrou le chat. Ils seraient assis sur un banc au bord de la mer. Quant à moi, on ne me verrait pas auprès d'eux, j'aurais trop peur que le banc ne s'effondre!

Maman et papa donnèrent leur accord, on ne pouvait rien refuser à Ludo qui réalisa ainsi son rêve  et à qui il fallait bien reconnaître des talents d'artiste.

Euh, comment te dire ? Tu commences bien ton texte par " Il était une fois" mais ensuite tu racontes une histoire d'enfant. Mais ce n'est ni un conte, ni une fable, comme demandé dans la consigne. Plutôt un rêve d'enfant gâté, doué, surdoué pour peindre un tel tableau. Et moi, là, j'ai du mal à te suivre.

Pour le second animal, tu vois un chat, moi j'ai vu un rat, là n'est pas l'important.

Par exemple, je pourrais te suggérer de continuer ton texte en en faisant une fable où à un moment donné le tableau s'animerait et les animaux se mettraient à parler à l'enfant, en lui suggérant par une moralité d'être moins capricieux.
Qu'en penses-tu ? Tu pourrais tout à fait modifier le texte de départ, ce serait plus intéressant, je pense.
Sans rancune, hein

Alors moi je dirais que j'ai trouvé le début de ton histoire très sympa avec ces parents qui font tout pour dissuader leur enfant de vouloir un tel cadeau mais j'ai moins apprécié l'idée du tableau, j'aurais arrêté l'histoire avec des parents qui disent : stop ! Ça suffit maintenant, pas question d'avoir un éléphant, non mais qui commande ici ? Moralité : à trop vouloir on n'obtient rien ! Mais ce n'est que mon idée.

C'est vrai que Ludo est un enfant gâté mais il finit par accepter de le peindre seulement ce qui est beaucoup moins contraignant et facilement réalisable . Les enfants ont parfois des rêves un peu fou .

@ Myrte
Bien sûr, j’aurais pu... mais il s’agit d’un conte, donc ça me plaît de faire plaisir aux enfants et de faire râler les parents!
Note que je n’apprécie pas les enfants gâtés!

@automne
Ah les rêves un peu fous des enfants.
Il n’y a que dans les contes que tout fini bien...

bravo !
Cette histoire est d'une originalité à souligner et qui sait sortir des sentiers battus.
Moi je ne changerais pas un mot ni une virgule à cette histoire qui sinon deviendrait insipide et sans intérêt…
Avec une morale d'une banalité à pleurer !

Merci à alainx!
Je me sens un peu moins seule ainsi...