Je vous écris du bout du monde
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Je vous écris du bout du monde
Je vous écris du bout du monde, d’une côte déchiquetée et battue par les vents, aux roches sombres et à l’eau d’un bleu si profond qu’on pourrait s’y noyer des heures entières.
Je vous écris sur un sentier à peine tracé à travers la végétation, une sente qu’aurait pu créer le va et vient d’un troupeau indolent, une légère trace d’un brun plus clair qui vient guider le marcheur.
Le vent souffle à n’en plus finir, modelant inlassablement le paysage.
Les plantes se recroquevillent au plus près du sol pour lui offrir moins de prise, mais elles ne cèdent pas pour autant du terrain. Le mauve et le jaune viennent colorer les lieux.
Les oiseaux volettent gaiement de buissons en buissons, peu effarouchés par la présence humaine, comme s’ils savaient qu’ici c’est leur domaine et que l’humain n’y est que de passage.
En bas de la falaise, sur l’océan, les goélands strient de points blancs les rochers sur lesquels ils se posent un instant avant de s’élancer bien vite à grands coups d’aile à travers les cieux d’un bleu plus clair, plus délavé que celui de l’océan. Quelques nuages amènent une touche de gris clair ou de blanc crème, selon les moments.
Le glissement d’un lézard ramène le regard sur terre.
Aucun bruit si ce n’est le pépiement des oiseaux, les cris stridents des goélands et le roulement des vagues qui viennent mourir sur les écueils.
S’asseoir sur un rocher millénaire, respirer l’air marin, sentir le vent ébouriffer mes cheveux, goûter la caresse du soleil sur mes joues, s’oublier...
Je vous écris sur un sentier à peine tracé à travers la végétation, une sente qu’aurait pu créer le va et vient d’un troupeau indolent, une légère trace d’un brun plus clair qui vient guider le marcheur.
Le vent souffle à n’en plus finir, modelant inlassablement le paysage.
Les plantes se recroquevillent au plus près du sol pour lui offrir moins de prise, mais elles ne cèdent pas pour autant du terrain. Le mauve et le jaune viennent colorer les lieux.
Les oiseaux volettent gaiement de buissons en buissons, peu effarouchés par la présence humaine, comme s’ils savaient qu’ici c’est leur domaine et que l’humain n’y est que de passage.
En bas de la falaise, sur l’océan, les goélands strient de points blancs les rochers sur lesquels ils se posent un instant avant de s’élancer bien vite à grands coups d’aile à travers les cieux d’un bleu plus clair, plus délavé que celui de l’océan. Quelques nuages amènent une touche de gris clair ou de blanc crème, selon les moments.
Le glissement d’un lézard ramène le regard sur terre.
Aucun bruit si ce n’est le pépiement des oiseaux, les cris stridents des goélands et le roulement des vagues qui viennent mourir sur les écueils.
S’asseoir sur un rocher millénaire, respirer l’air marin, sentir le vent ébouriffer mes cheveux, goûter la caresse du soleil sur mes joues, s’oublier...
madeleinedeproust- Humeur : littéraire...
Re: Je vous écris du bout du monde
Très joli paysage sur un beau lit de mots
EVA AlixXXL- Humeur : Égale
Re: Je vous écris du bout du monde
Quel plaisir de retrouver ta belle écriture ! On ne s'en lasse pas...
Amanda- Humeur : positivement drôle
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