A. A mon Papa

Magnifique Amanda!
Je m’étais doutée  que ce drame que nous connaissons toutes les deux  te pousserait à  écrire cette semaine.
La consigne s’y prêtait parfaitement.
Tu as trouvé  les mots sobres qui convenaient et tu t’es vraiment mise à  la place de la pauvre petite fille qui n’oubliera jamais!

Bravo!

Merci Zéphyrine.
Je préciserai pour les autres que le suicide de ce jeune papa nous bouleverse. C'était une figure attachante de la Garrigue.

La question se posait : fiction ou réalité.
C'est toujours un drame un suicide. Et je pense que les survivants en restent marqués à vie. Coïncidence peut-être, il y a peu je faisais le décompte macabre des suicidés de mon entourage proche ou lointain. Et bien ça fait beaucoup trop…

Un texte poignant sur un sujet pas facile.
Je suis persuadée qu'au final le plus dur dans les cas de suicide c'est ceux qui restent qui ont à l'affronter... une myriade de questions qui bien souvent reste sans réponse....

Je comprends le désarroi de cette petite fille et son questionnement.
Au printemps de cette année, le fils d'un couple de copains, marié et père de deux petites filles, s'est suicidé sans laisser d'explications.
Un texte qui fait écho en moi...

On lit dans ton texte la détresse de cette petite fille qui n'oubliera jamais ce drame ; j'ai même entendu , à la campagne quelqu'un parler de "la fille du pendu" , comment oser parler ainsi , c'est rajouter de la souffrance à la souffrance .

Je me demandais en lisant ton texte si c'était du vécu et j'avais du mal à le croire. Tu t'es mise dans la peau de cette petite fille qui vient perdre son papa. Tu y mets de la colère, de l'indignation et beaucoup d'incompréhension, le chagrin viendra peut-être après.

Quelle terrible histoire Amanda. C'est affreux. Et cette petite fille qui parle me fend le coeur .

Tout à été dit plus haut. Que rajouter ?
On aimerait que ce soit une fiction. Pauvres enfants qui restent.
J’ai une pensée pour eux et pour mon neveu et ma nièce, aujourd’hui adultes, qui ont perdu leur maman dans les mêmes circonstances, à l’âge  de 6 et 7 ans. On ne se remet jamais d’un tel drame !

Je ne peux rien ajouter à ce qui a été dit. Un suicide laisse toujours les proches très désemparés.

Pour info : J'ai appris que les obsèques ont été un témoignage d'amitié pour ce pauvre M. Tout le village était là pour suivre le cercueil depuis sa maison jusqu'au cimetière tout en haut de la colline. Pas de cérémonie religieuse mais un hommage de tous ceux qui l'ont connu, pour qui il a travaillé. Il avait une soeur qui habitait loin et qui lui a promis devant toute l'assemblée de parler de lui à ses enfants. Car en plus il y a un bébé de 2 ans !