B.Inspiration

Inspiration
Ça m’énerve de rester des heures devant la feuille blanche sans y laisser ma trace. Mon crayon hésite, stationne, tournicote, descend, renonce, remonte, comme un hélicoptère au dessus d’un terrain inconnu. Au lieu de l’atterrissage en beauté, il risque la catastrophe. Alors il s’élève, plus haut, dépasse les nuages, file vers les astres, jusqu’à un empyrée où à coup sûr siège l’inspiration. Pourtant il n’y rencontre rien, rien que du vide. Alors désespéré, il redescend, toujours plus bas, et se pose sur la feuille qu’enfin il noircit comme il peut.
Si tu veux écrire, ne vise pas trop haut.
100 mots

Ah, le vertige de la page blanche ...
ça m'arrive de moins en moins souvent,
par contre, c'est la conclusion qui est parfois ardue.
Et progrès oblige, le clavier, n'est-ce pas plus facile ?
Et Internet ? fini la pile de

Et quand comme moi, tu es inspirée, tu noircis, tu noircis et puis en relisant la consigne, tu t'aperçois qu'il ne fallait écrire que 100 mots !!!!!! A jeter au panier donc et tout recommencer !

Ah! Enfin une soeur et un frère en écriture : crayon et papier!

Bravo Tobermory pour ta description du stress de la page blanche!

Elle reviendra toute seule, il faut savoir attendre.