A. C'est arrivé en été. Amanda

[]13 juillet :

Un peu vite pour déjà raconter mon été.
Oui mais voilà, le mien cette année a commencé bien tôt à la mi-mai.
Un été de «  rattrapage » après de longs mois où le Covid régnait en
Dictateur implacable
Après avoir aussi, enfin, reçu les deux doses de vaccins qui nous permettaient de reprendre une vie quasi normale et surtout de retrouver notre chère Provence.
Il a d’abord fallu retrousser nos manches pour remettre dans un état potable une maison restée vide pendant de longs mois  et un jardin  où tout avait poussé dans tous les sens. Dans cette min i-jungle, j’ai fait de très belles découvertes, des fleurs inconnues avec des noms romantiques «  la Véronique » par ex. ( voir photos)
Après le 9 juin, l’ouverture des restos et autres lieux a élargi nos envies de rattrapage.
Et donc nous sommes partis une semaine en Camargue, une région que nous aimons particulièrement et qui en juin est encore peu fréquentée par les touristes.
Là, nous nous sommes offert une overdose de nature, de mer, d’oiseaux. J’ai beaucoup apprécié les petits restos simples et faits le plein de poissons et fruits de mer.
J’ai beaucoup photographié, tellement tout était beau, les chevaux, les canaux, les gardians, les manades, les plages désertes et sauvages.
Et puis j’ai beaucoup apprécié de revenir à La Garrigue car nos amis sont arrivés les uns après les autres et les retrouvailles furent joyeuses.
Et puis, fin juin, de belles ballades dans les champs de lavande en fleurs,  et toujours le soleil qui nous fait tellement défaut dans le Nord.
Et surtout, surtout, ce " lâcher prise", dans la magie de ce petit paradis.
Encore une semaine, et puis nous cédons la place aux enfants pour revenir à l’automne.
Bruxelles l’été, cela peut être aussi une belle parenthèse.[

Quelle belle perspective d'alterner des séjours entre deux endroits si différents !

Oui, Myrte, je réalise que cette fois nous avons eu beaucoup de chances à tous points de vue.
Comme disait la maman de Napoléon " Pourvou que ça dure !"

Bravo , Amanda pour ton récit de début d'été , pluvieux en Haute -Loire avec de belles cueillettes de champignons , heureusement , le temps s'améliore et comme chaque été, nous gardons le chat des enfants qui ne profite aucunement du jardin puisqu'il a peur de l'extérieur , il a l'air heureux malgré tout ; il nous suffit de recommander aux visiteurs de bien fermer les portes !

Commencer son été à la mi-mai, il faut une année de covid pour qu'il en soit ainsi !
Heureusement tout cela fait de belles réalisations et de belles perspectives.
Cela fait du bien de lire ce récit, d'autant que par ailleurs il y a bien des gens qui ont traversé des difficultés et pas des moindres, c'est évoqué sur d'autres propositions estivales.
On ne va pas comparer évidemment, mais moi je suis content que les choses se passent bien pour bon nombre d'entre nous.
Bonne suite à tous !

Pas de Panique à La Garrigue, même si le jardin s'est mutiné !
Un texte qui fait du bien à lire, entre plein air, nature, beauté des lieux et bonheur de savoir apprécier tous ces instants magiques

Je pense comme Myrte, il fait si bon d’alterner entre deux régions totalement différentes, que ce soit le paysage, l’environnement et même une météo différente.
Merci Amanda.